Catégorie : Drôle d’époque

Cette hôtesse de l’air qui travaille pour une compagnie britannique ne supporte plus les exigences de certains passagers, notamment les parents qui se croient tout permis. « On peut facilement repérer ces casse-pieds car ils embarquent avec beaucoup trop de bagages à main. Ensuite, ils exigent que des passagers changent de place pour que leur famille, généralement uniquement séparés par le couloir, puisse s’asseoir ensemble. Puis, ils se lèvent sans cesse pour demander au personnel de cabine de chauffer leurs biberons et leur nourriture. La température n’est d’ailleurs jamais à leur convenance. Lors d’un récent vol vers Los Angeles, un parent m’a même dit de me taire car leur bébé était sensible au bruit. Nous avons un terme pour ces passagers : les « Marie et Joseph ». Ils agissent comme s’ils étaient les premiers sur la planète à avoir des enfants. » Seigneur, s’ils savaient…

NB

Les cadres passent en moyenne 25 heures par semaine en réunion. Mais selon une enquête, si près de la moitié de ces réusions disparaissaient, il n’y aurait aucun impact négatif sur l’activité de l’entreprise. Quand on interroge les cadres sur ce qui les motive à participer aux réunions, les réponses sont partagées. Certains considèrent que c’est un bon moyen d’occuper son temps. D’autres y assistent parce qu’ils craignent de manquer quelque chose d’important. D’autres encore veulent montrer à leur chef qu’ils travaillent. Quant à tous ceux qui sont au bas de l’échelle, la raison la plus répandue invoquée est qu’ils n’ont pas le choix. A tout ceux-là, nous vous proposons une activité divertissante, instructive et enrichissante, qui fera rapidement passer le temps : lisez discrètement Bee Travel News. Et si vous êtes pris sur le fait, personne ne vous le reprochera.

NB

Un sondage publié par la British Medical Association révèle que 2 jeunes médecins britanniques sur 5 envisagent de quitter le National Health Service (NHS) pour un autre emploi. En cause : les bas salaires, la détérioration des conditions de travail, l’augmentation de la charge de travail et le poids des responsabilités. Bon nombre d’entre eux se disent prêts à quitter la médecine pour le monde de la finance. Le choix le plus populaire est le conseil en gestion. Comme l’explique ce jeune praticien, « en tant que médecin, il y a un stress permanent : est-ce que quelqu’un va mourir parce que j’ai fait une erreur ? Alors que dans le conseil, oui, un client va vous en vouloir s’il perd de l’argent, mais il n’y aura pas mort d’homme. J’appelle ça de la pression, pas du stress. » Sacrés British, cette passion pour la pression les perdra.

NB

Le guitariste de Led Zeppelin, Jimmy Page, aspire aujourd’hui à une retraite paisible. Devenu préraphaélite, il occupe son temps à la restauration des fresques et des vitraux qui ornent l’intérieur de son manoir du XIXe siècle situé dans l’ouest de Londres. Mais il y a 10 ans, un trublion nommé Robbie Williams, pop star et ancien membre du boys band Take That, a acheté la maison d’à côté avec l’intention d’y creuser une cave gigantesque avec piscine et salle de sport. Consterné par la perspective de gros travaux pouvant mettre en péril non seulement sa quiétude mais aussi les tuiles ornées et les plafonds peints de sa maison, Jimmy Page a attaqué le permis de construire. La justice a fini par trancher : Robbie Williams aura sa cave, mais pour la réaliser, les ouvriers ne peuvent utiliser que « des outils non percutants pesant moins de 9 kilos ». Visiblement, les juges le prennent pour une poire, Williams.

NB

Le commandant de bord d’un appareil Turkish Airlines qui reliait Istanbul à Barcelone a reçu une alerte des capteurs de la soute alors que l’appareil survolait l’espace aérien bulgare. Par précaution, il a alors décidé d’opérer un demi-tour. Après examen de la cargaison de l’avion, il a été constaté que les capteurs s’étaient déclenchés à cause d’un fruit tropical, le durian, qui développe une puissante odeur de soufre nauséabonde lorsqu’il est au contact de l’air. On aurait pourtant bien tort de s’arrêter à sa puanteur : il se dit sur les marchés asiatiques qu’il agit miraculeusement contre les maux de tête. Bonne chance surtout.

LG

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En France, que l’on soit du côté des syndicats ou de la police, les écarts lors du comptage des manifestants est toujours saisissant. Parfois ils peuvent-être de un à dix. Pourtant, dans les deux cas, ce sont des personnes judicieusement positionnées sur le parcours du cortège qui enclenchent un compteur à main à chaque passage de manifestants. Hier, les divers rassemblements contre la réforme des retraites ont rassemblé 1,28 million de manifestants d’après le ministère de l’Intérieur et 3,5 millions selon la CGT. Ça fait donc un écart de 2,22 millions. Où sont-ils passés ? Seule explication : après un copieux déjeuner, les personnes chargées du comptage voient double. Pour mettre tout le monde d’accord, il serait peut-être judicieux de manifester au petit matin, à la fraîche, juste après un petit déjeuner frugal.

NB

En parcourant le Huffington Post ce matin, je suis tombé sur ce titre qui m’a glacé d’effroi : « JO 2024 : Nafissatou Thiam, championne olympique belge, choquée par le prix des billets. » En lisant l’article, je découvris abasourdi que la double championne olympique d’heptathlon, qui vient tout juste de battre le record du monde de la discipline lors des Championnats d’Europe en salle d’Istanbul, avait confié à la presse belge son désarroi face aux prix des billets. « Moi ce qui me choque surtout, c’est le prix des tickets pour les Jeux olympiques. Ce sont les athlètes qui font le spectacle mais je ne suis même pas sûre que ma famille puisse venir me voir tellement c’est cher », a-t-elle déclaré. De fait, pour suivre les compétions d’heptathlon, les 8 et 9 août 2024, il faudra débourser jusqu’à 700 euros… Ce matin, l’état de sidération passé, je suis allé voir sur Wikipédia ce qu’était l’heptathlon. C’est si compliqué, que l’on comprend mieux pourquoi c’est si cher.

NB

Enseignant, médecin, vétérinaire, romancier… Et bien sûr, chanteur. Ces métiers sont ceux qui font le plus rêver les petits Français. Directeur de prison n’y figure pas. Huissier, contrôleur à la RATP ou avocat en droit commercial, non plus. Il y en a d’autres : agent immobilier, télévendeur banquier, publicitaire, inspecteur des impôts, proctologue, égoutier, taxidermiste, tripier, ou encore thanatopracteur. Dans les dîners en ville, quand on pratique ces métiers, ce n’est pas toujours facile de briller. Il y a aussi les professions qui faisaient rêver jadis – comme hôtesse de l’air ou pilote de ligne -, mais qui, avec le développement de « l’avion-bashing », ont aujourd’hui nettement moins la cote. Tout comme journaliste, ces affreux responsables de tous les maux de la planète. A ce propos, savez-vous si le métier d’agent de voyages fait toujours rêver ?

NB

Des chercheurs de l’Institut norvégien de recherches marines se sont penchés sur la concentration de nutriments dans les excréments de baleine avant leur dissolution dans l’eau de mer. « Cela peut sembler dégoûtant, mais pour l’écosystème, cela vaut son pesant d’or », a expliqué l’un des savants. Les scientifiques ont conclu que les excréments de baleine contribuaient à hauteur de 0,2 à 4% de la production de phytoplancton dans l’archipel du Svalbard situé au nord de la Norvège. « La contribution réelle des baleines est sans doute supérieure car ces estimations n’incluent pas l’urine, très riche en azote », a précisé Kjell Gundersen, le directeur des recherches. Selon lui, un animal de 40 à 50 tonnes à l’âge adulte libère « plusieurs centaines de litres d’urine » par jour. Même si le Svalbard n’est pas à proprement parler une destination typiquement balnéaire, avant de me baigner dans une eau où les baleines libèrent plusieurs milliers de litres de pipi par jour, j’y réfléchirais à deux fois.

NB

Un pilote d’Easyjet n’a pas hésité, lundi dernier, à faire une boucle à 360 degrés pour que tous les passagers puissent apprécier le spectacle des aurores boréales, entre Manchester et Reykjavik. Un photographe qui revenait d’un week-end de fiançailles en Islande sans en avoir vu aucune, a réussi à immortaliser le moment et à le partager sur les réseaux sociaux. Mais, bien que saluée, cette démarche a suscité quelques questions d’internautes, intrigués par la prise de liberté du pilote pour effectuer cette manœuvre. Au moins, grâce à lui, on parle en bien d’Easyjet, une fois n’est pas coutume.

LG