Catégorie : Drôle d’époque

Dans le Var, un gestionnaire de locations saisonnière s’est rendu compte que l’un de ses appartements loués par le biais d’Airbnb servait de lieu de rencontre pour des passes tarifées. Sur les deux derniers mois, il estime qu’environ 10% des clients qui lui ont été adressés par la plateforme sont des travailleuses du sexe. Il a alors tenté de faire annuler des réservations suspectes. La réponse ne s’est pas fait attendre : « Vous pouvez annuler la réservation mais on ne vous payera pas. Et en plus de cela vous aurez les pénalités financières de refus de location. » Il semble bien que l’on s’éloigne doucement de la devise originelle d’Airbnb : « Partage un logement, économise de l’argent, rencontre des gens sympas. »

LG

La représentante de la France à l’Eurovision, La Zarra, s’est réveillée hier avec la gueule de bois. Mécontente de ne pas avoir emporté ce prestigieux concours, elle a fait un doigt d’honneur devant les caméras. S’en est suivi une polémique dont je vous épargne les détails. La Zarra s’est ensuite justifiée sur Instagram : « Le geste que j’ai fait n’est absolument pas du mépris ou une insulte. Et en aucun cas un doigt d’honneur. C’est un geste chez moi de déception qui veut dire « whatever », qu’on pourrait traduire par : « ainsi soit-il ». Ni plus ni moins. Aucune volonté de choquer ou de provoquer. Je m’excuse si cela a été mal interprété. » Tout n’est donc qu’une question d’interprétation. D’ailleurs, dans sa propre interprétation, La Zarra ne clame-t-elle pas : « On a beau être sur le toit du monde, on ne peut toucher le ciel du doigt… » D’honneur ou pas, à chacun d’interpréter !

NB

D’après Le Figaro, persuadés de l’élégance de la formule, beaucoup d’entre nous terminent leurs mails d’un emphatique : « bien à vous »… qui signifie littéralement : « tout à vous ». A éviter, donc, ainsi que les « sentiments », même les meilleurs. Le « cordialement » conviendrait presque mieux. Que faire alors ? Le Figaro recommande les formules d’usage : « Je vous prie de bien vouloir agréer l’assurance de ma sincère considération », ou « dans l’attente de votre réponse ». Mais c’est un peu désuet, très ampoulé et surtout trop long. Un simple « merci » devrait faire l’affaire. Enfin, le quotidien préconise d’enterrer définitivement « belle journée », employé à toutes les sauces, qui « non seulement ne se dit pas mais en plus marque une intrusion dans la vie privée de l’autre« . C’est dommage, car en disant de belles choses, en faisant de belles rencontres et en croisant de belles personnes, les journées sont tout de suite plus belles.

NB

Le 20 avril dernier, un touriste chinois entre dans sa chambre d’hôtel à Lhassa au Tibet. Il est alors immédiatement saisi par une odeur nauséabonde. Il pense d’abord qu’elle provient d’une boulangerie située à proximité mais, en principe, le pain ne sent pas mauvais. Il se demande ensuite si ce ne sont pas ses propres pieds qui sont en cause, mais ce n’est pas le cas. Il demande alors à changer de chambre. Mais un peu plus tard dans la nuit, il est réveillé par la police. Elle souhaite l’interroger sur un cadavre humain qui a été trouvé… sous son lit. Meurtre ? On ne sait pas. L’enquête est toujours en cours. À moins qu’il ne s’agisse d’un suicide : quoi de plus logique, en effet, que de choisir une chambre d’hôtel pour faire un dernier voyage…

NB

Faut-il dire « je vais à Carrefour », « je vais au Carrefour » ou « je vais chez Carrefour » ? Certains disent « je vais chez le boulanger » quand d’autres disent « je vais au boulanger ». Idem pour le coiffeur. Le Figaro tente de faire le point. La préposition « chez » ne peut que s’employer pour parler de « personnes et par extension d’êtres animés ou d’êtres personnifiés ». De la même manière, on pourra employer « chez » quand « on traitera comme nom de personne un nom de chose, un acronyme » : « Il va chez Fiat. » La préposition « à » peut s’employer avec des noms de lieux au féminin quand il ne sera pas question d’un être vivant. On pourra également l’utiliser quand le nom de l’établissement commercial sera « un nom de chose ou un groupe comprenant un tel nom » : « Nous allons au Bon Marché. » Cela dit, dans le cas des magasins Leclerc, Carrefour, Auchan, l’usage n’est pas fixé précise le quotidien. Inutile donc de reprendre vos proches… Une chose est sûre, si vous faites parties des chanceux qui iront cette année au congrès des EdV, dites : « Je vais sur l’île, à Maurice » et non « je vais à Lille chez Maurice ».

NB

Lionel Messi, la star planétaire du football, a été sanctionné par son club, le PSG. Il est suspendu deux semaines et privé de salaire. La raison : il a séché l’entraînement lundi matin pour se rendre en Arabie Saoudite dans le cadre d’un voyage promotionnel. Une sanction qui n’émeut pas le ministre saoudien du Tourisme, Ahmed Al Khateeb, qui a publié sur Twitter des photos du voyage de l’Argentin, avec sa femme et deux de ses fils. A se demander si Lionel Messi ne l’a pas fait exprès pour ne pas avoir à se rendre à Troyes, là où le PSG doit aller pour son prochain match. Il a tort : comme en Arabie Saoudite, on y trouve un magnifique centre commercial dont le Village de Marques et son espace de loisirs pour les enfants créé par Nigoland, qui ferait le bonheur des jeunes Messi.

LG

Dans un article, publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, des chercheurs de l’université du Michigan ont relevé des poussées d’activité cérébrale chez deux patients mourants. Quand ils ont été débranchés de leurs respirateurs artificiels, leur rythme cardiaque s’est accéléré et leur activité cérébrale a montré « un pic d’ondes gamma, associé à la conscience ». Ça, on le savait déjà. Mais en examinant davantage la partie du cerveau qui a été stimulée, les chercheurs ont décelé « une zone décrite comme en feu, associée à la conscience, qui permettait aux mourants de ressentir des sensations extérieures à leur corps », comme l’a expliqué à l’AFP, Jimo Borjigin, neurologue et responsable de l’étude. En résumé, on a découvert qu’au moment de mourir, le cerveau était en ébullition, alors que jusqu’ici, pour monter au ciel, on pensait qu’il fallait un cerveau lent.

NB

Dans quelques jours, 71 ans après être devenu héritier du trône et sept mois après être devenu roi, Charles sera enfin couronné. Le Guardian est revenu sur quelques anecdotes croustillantes qui ont émaillé la vie du nouveau souverain britannique. Charles est né à Buckingham Palace le 14 novembre 1948 à 21h14. Son père, Philip, n’était pas présent car il jouait au squash. Lors de sa première visite, iI a déclaré que son fils ressemblait à un pudding aux prunes. Plus tard, le prince Philip a éclaté de rire en regardant son fils, alors âgé de 17 ans, jouer Macbeth dans la pièce de théâtre de l’école, disant qu’il « ressemblait aux Goons », allusion à une émission humoristique de la BBC diffusée dans les années 50. Charles a ensuite pensé devenir conducteur de train, marin, soldat, puis chasseur de gros gibier, avant de réaliser qu’il était condamné à devenir roi. Quant à Philip, qui n’avait certes pas un physique de pudding, toute sa vie il a été condamné à être… acteur.

NB

Un gorille nommé Zola qui vit au zoo de Calgary est devenu une star mondiale après que des vidéos de lui tourbillonnant en rond se soient répandues sur les réseaux sociaux. Mais il s’avère que c’est un comportement assez courant chez les grands singes. Selon une étude récente, les chercheurs ont découvert que la plupart des singes tournaient à une vitesse de rotation moyenne de 1,43 tour par seconde, soit une vitesse comparable à celle des derviches tourneurs et autres danseurs étoiles. Ce gorille s’était fait déjà remarquer sur internet par une jolie chorégraphie (voir ici). Pour parvenir à avoir du succès sur les réseaux sociaux, il tape toujours dans le mille Zola !

NB

Un employé de l’administration belge a été surpris dans un avion à destination du Portugal, alors qu’il était censé télétravailler à son domicile. Manque de chance, un de ses collègues était présent sur le même vol et l’a dénoncé à ses supérieurs. Pour sa défense, cet analyste fait valoir que même à bord d’un avion, il était bien qu’il était au boulot. D’ailleurs, « puisqu’il se trouvait sur le même vol, ce collègue a pu constater que j’ai travaillé dans l’avion sur mon ordinateur portable. J’ai travaillé hors réseau sans être dérangé, donc plus efficacement que si j’avais télétravaillé depuis mon domicile. J’ai bien avancé pendant le vol, de même que les deux jours suivants à Porto. J’ai achevé de traiter les dossiers dans les délais. » Malgré tout, il a été licencié pour faute grave. Entre nous, la faute la plus grave n’a-t-elle pas plutôt été commise par le collègue qui a balancé ?

NB