Catégorie : Drôle d’époque

Situé en face de l’endroit où les premières toilettes publiques de Melbourne ont ouvert leurs portes en 1859, le musée Unko d’Australie est le dernier en date d’une série qui a vu le jour au Japon et à Shanghai au cours des cinq dernières années. De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’un musée consacré aux excréments. « Unko » est en effet l’un des mots japonais les plus doux pour désigner les déjections. Après avoir acquitté un prix d’entrée d’environ 15 euros, on peut découvrir une incroyable variété d’excréments présentés sous forme plus ou moins artistique : empilés dans une fosse, suspendus au plafond, brillants de manière menaçante dans un couloir sombre et recouvert de miroirs… « Pour les Japonais, c’est une chose ordinaire, à apprécier comme une sorte de divertissement », explique Masaru Kobayashi, directeur des Unko Museum. Cela est dû en grande partie à l’esthétique kawaii du Japon, qui parvient à rendre attachantes même les « choses très sales et puantes ». Certes, c’est en tout cas une bonne idée d’activité pour terminer une journée de m…

NB

D’après une étude suédoise, les personnes hypocondriaques meurent en moyenne à 70 ans, soit 5 ans avant les autres. L’hypocondrie, c’est un trouble de la santé mentale caractérisé par la peur et l’anxiété d’être atteint d’une maladie grave. Il existerait actuellement 8,5 millions d’hypocondriaques en France, soit plus de 12% de la population. Malheureusement, quand un hypocondriaque consulte un médecin qui ne détecte aucune maladie, celui-ci a toujours tendance à lui répondre : « Il n’y a aucune raison de s’inquiéter, c’est juste de l’hypocondrie. » Peut-être, mais parfois les médecins se trompent. De même que certains paranoïaques ont vraiment des ennemis, certains hypocondriaques ont vraiment des maladies, parfois mortelles. La preuve : dans un cimetière du Sussex en Angleterre, la pierre tombale du comédien irlandais Spike Milligan, décédé en 2002, porte ce message en gaélique : « Je vous avais pourtant prévenu que j’étais malade. »

NB

Un chalet en bois recouvert d’une épaisse couche de neige, la montagne en arrière-plan : l’image choisie pour promouvoir la candidature des Alpes françaises aux JO d’hiver 2030 est idyllique. C’est la région Paca qui est à l’origine de l’utilisation de cette image pour illustrer ses vœux, avec le slogan : « Le rêve olympique et paralympique toujours plus proche ! » Reconnaissons aux iconographes d’avoir un goût sûr, et qu’importe si la photo du chalet a été prise en… Suisse, au Val d’Hérens.

LG

À l’approche de la haute saison touristique, Destination Rennes lance un appel à candidatures pour dénicher des Greeters, ces guides amateurs qui font découvrir le lieu où ils résident. Pour l’office de tourisme, « le tourisme collaboratif attire de plus en plus les visiteurs qui souhaitent découvrir leur lieu de vacances au travers des yeux et des habitudes des personnes qui y vivent ». Précision extrêmement importante : les personnes retenues, après un processus rigoureux de sélection, ne seront pas rémunérées. Les guides qui vivent de ce métier apprécieront. LG

1.200 personnes – plus ou moins connues – se réclamant du « monde de la culture » avaient signé il y a quelques jours une tribune dans Libération qualifiant l’écrivain Sylvain Tesson de « figure de proue de l’extrême droite littéraire » et « d’icône réactionnaire ». Hier soir, dans l’émission de Laurent Delahousse sur France 2, celui qui est aussi le fils d’un célèbre agent de voyages aujourd’hui disparu, répondait pour la première fois à ses accusateurs. « Ils ont trouvé un mot qui est le mot du conformisme absolu et qui clôt le débat, c’est « extrême droite ». La langue française offre tout de même un tel vivier, un tel magasin de mots… Ce sont des poètes, je pensais qu’ils useraient de cet extraordinaire magasin de vocabulaire à leur disposition. » Il ajoute : « Je veux bien avouer que j’aime ce qui demeure plutôt que ce qui s’écroule, je préfère admirer que me révolter, je veux bien être un rétrograde, même un ringard, un rétif, une vieille locomotive plutôt qu’une formule 1. » Il regrette enfin que les signataires de la tribune n’acceptent pas la diversité d’opinions : « La poésie et la littérature c’est précisément le lieu, l’endroit, la patrie, peut-être l’éclat où tout est permis, où tout est possible, où les choses se contredisent, se rencontrent, se télescopent, s’opposent. Ça s’appelle la liberté. » Et toc !

NB

Lionel Messi, le joueur de foot argentin qui évolue à l’Inter Miami, ne sera plus un panneau publicitaire ambulant pour la société de cryptomonnaie XBTO. C’est Royal Caribbean Cruises qui s’affichera désormais en tant que sponsor principal sur les maillots portés par le célèbre joueur et ses équipiers. Ce n’est donc pas un hasard si, lors du baptême de l‘Icon of the Seas de Royal Caribbean mardi dernier, c’est Lionel Messi qui a lancé la bouteille de champagne contre la proue du nouveau géant des mers. D’ailleurs, comment appelle-t-on un bateau comme l’Icon of the Seas : c’est un paquebot, un navire, un yacht, une embarcation, un bâtiment, un vaisseau… ? Ça me fait penser à la fois où, sur une plage de Bretagne, nous regardions le large avec mon fils. Il me dit : « – Papa, regarde, un bateau ! – Ce n’est pas un bateau. C’est un yacht ! – Ah bon, et ça s’écrit comment un yacht ? – Tu as raison, c’est bien un bateau. »

NB

Un homme d’affaires veut transformer des souterrains londoniens en attraction touristique capable d’accueillir des millions de visiteurs. Il veut y organiser des expériences immersives mettant en scène le passé des lieux, creusés initialement pour servir d’abri contre les bombardements aériens durant la seconde Guerre mondiale, avant d’héberger les espions britanniques. Il espère y accueillir 2 millions de visiteurs par an à partir de 2027… au grand désespoir des habitants du quartier huppé de Holborn, sous lesquels se trouvent ces souterrains. Qu’ils se rassurent : le financier, qui n’a pas bouclé son tour de table, est encore très de voir le bout du tunnel.

LG

Une étonnante étude réalisée par une équipe de chercheurs européens permet peut-être de répondre à cette question cruciale : Pourquoi les chiens remuent-ils la queue ? Les conclusions de cette étude balaient d’un revers de la main la croyance de longue date selon laquelle les chiens remuent la queue parce qu’ils sont heureux. En réalité, les chercheurs ont découvert que c’est parce que les mouvements de la queue des chiens rendaient les gens heureux, que les humains ont depuis longtemps choisi et élevé des chiens en fonction de ce trait particulier. Chez BTN, nous avons également étudié ce mystérieux phénomène. Mais nous sommes arrivés à une autre conclusion : si le chien remue la queue, c’est simplement parce que la queue ne remue pas le chien. Stupéfiant, non ?

NB

Un nouveau guide vient de paraître dans la collection des Randos Bière. Consacré à la région Grand-Est, il propose 40 randonnées ponctuées à chaque fois par la présentation d’une brasserie ou d’une bière. Avec, généralement, une dégustation à la clé. On ne fait pas marcher un âne avec un bâton. Pour les amateurs, on vous recommande ailleurs en France la célèbre randonnée des Galopins (à Lannion dans les Côtes d’Armor), celle des semis du houblon (à Arques dans le Pas-de-Calais), le tour du mont du Fût (Saint-Jean-de-Belleville en Savoie), ou encore une escapade à la pinte… Saint Mathieu (Finistère).

NB

La France va mettre en vente un billet de zéro euro à partir de février. Il s’agit d’un billet en édition limitée édité à l’occasion du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie. Tiré à 3.000 exemplaires, il aura toutes les caractéristiques des billets de banque classiques : points de sécurité, hologramme, numéro de série, encre spéciale… Il sera donc difficile à falsifier. Les coupures seront mises en vente le 11 février au Salon des collectionneurs, qui se déroulera à l’Isle, près de Limoges. Ces billets de 0 euro seront vendus 3 euros pièce. La belle affaire. Comme disait Raymond Devos : « Une fois rien, c’est rien ; deux fois rien, ce n’est pas beaucoup ; mais pour trois fois rien, on peut déjà s’acheter quelque chose, et pour pas cher. »

NB