Catégorie : Drôle d’époque

Michel Messager est LE spécialiste français du tourisme spatial. Un peu notre « Elon Musk » à nous. Il aborde dans son dernier ouvrage les relations entre tourisme spatial et assurances. Au fil de ses 188 pages, l’ouvrage traite de « l’histoire des assurances spatiales, évalue et décrit le marché des assurances spatiales, définit le cadre législatif et juridique dans lequel les assurances doivent se situer et quel type d’assurance on peut proposer aux touristes astronautes ». Sans concession. Un livre passionnant à offrir pour Noël à tous ceux que vous aimez, et aux autres aussi. Ce soir-là, soyez en sûr, ils auront des étoiles plein les yeux.

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NB

Avez-vous remarqué ces petites peluches qui viennent se fourrer dans le nombril de certains d’entre nous ? Eh bien sachez qu’on les appelle « peluche ombilicale« , et que ce phénomène curieux touche particulièrement les hommes ayant un nombril creux. Ces petites peluches, souvent teintées de bleu, seraient en fait un mélange assez dégoutant de poils, de peaux mortes, de bactéries et de fibres de vêtements. Dans une étude parue en 2012, menée par la revue scientifique Plos One, une équipe de chercheurs les comparait à des « forêts tropicales » du fait de la diversité des bactéries. Sur soixante échantillons, près de 2.300 bactéries différentes y ont été observées, dont plus de 1.400 encore inconnues. Comme on dit chez BTN, si on se prend pour le nombril du monde, mieux vaut être propre.

NB

Le président de la Corée du Sud Yoon Suk-yeol n’a plus pratiqué le golf depuis près de dix ans. Il va s’y remettre pour faire plaisir à Donald Trump. « Le président américain a joué au golf toute sa vie et fait preuve d’excellentes compétences » dans ce sport, a déclaré un responsable de la présidence. « Pour que les conversations se déroulent sans heurts » avec son homologue, le gouvernement sud-coréen a décidé que le président Yoon « doit frapper la balle correctement ». C’est surtout ce qui s’appelle savoir prendre la petite balle au bond…

LG

Donald Trump vient de nommer les deux milliardaires américains Elon Musk et Vivek Ramaswamy à la tête d’un « département d’Etat pour l’efficacité gouvernementale », qui sera créé dans les prochaines semaines. Leur mission ? « Démanteler la bureaucratie gouvernementale, se débarrasser des réglementations excessives, réduire les dépenses qui représentent un gaspillage et restructurer les agences fédérales », écrit le futur président. Vivek Ramaswamy propose de supprimer immédiatement le ministère de l’Éducation, le FBI et l’Internal Revenue Service, et ajoute que les effectifs fédéraux devraient être réduits de 75% dans le cadre de licenciements massifs. Quant à Elon Musk, il explique que son département « va envoyer des ondes de choc à travers le système et tous ceux qui sont impliqués dans le gaspillage gouvernemental, ce qui représente beaucoup de gens ». « Ce sera le projet Manhattan de notre époque », a conclu Donald Trump. Si par leur langage, les trois milliardaires veulent faire l’effet d’une bombe, c’est réussi : ça sent déjà le roussi.

NB

Le directeur du centre pénitentiaire de Faa-Nuutania, sur l’île de Tahiti, en Polynésie française, a été cambriolé à deux reprises en dix jours dans son logement de fonction, situé au sein du domaine pénitentiaire. La seconde fois, les cambrioleurs ont franchi la clôture grillagée et ont dérobé un kayak et un vélo électrique. Deux jours plus tôt, les voleurs étaient repartis avec des bouteilles d’alcool et deux débroussailleuses. S’ils devaient être arrêtés, ils auront un avantage décisif sur leurs geôliers : ils connaissent la sortie.

LG

Donald Trump a savouré ce moment. Cette nuit, il a revendiqué sa victoire à l’élection présidentielle américaine depuis le centre de congrès de West Palm Beach, en Floride. Dans un discours totalement décousu, il a notamment fait l’éloge d’Elon Musk. « Nous avons une nouvelle star, une étoile est née : Elon ! C’est un gars incroyable. Il a lancé une fusée il y a deux semaines. Je l’ai vue, elle était magnifique. Elle montait à 16.000 km/h et brûlait comme jamais. J’ai demandé ce qu’il était arrivé à la peinture, et il m’a répondu qu’ils n’avaient jamais réussi à créer une peinture capable de résister à une telle chaleur. La fusée descendait et brûlait. Les moteurs brûlaient, j’ai vraiment cru qu’elle allait s’écraser. Mais elle a atterri parfaitement, les bras mécaniques se sont déployés, tenant la fusée avec autant de délicatesse qu’on tient un bébé dans les bras la nuit. J’ai demandé à Elon si c’était bien lui, et il a répondu oui. Alors, je lui ai demandé : qui d’autre pourrait faire ça ? La Russie ? La Chine ? Quelqu’un d’autre aux États-Unis ? Non. C’est pour ça que je t’adore, Elon. C’est génial. » On le voit, le monde est entre de bonnes mains.

NB

Face à un afflux inattendu de participants pour la Cop16 sur la biodiversité, en cette fin octobre, la municipalité de Cali, en Colombie, a sollicité les love motels de la ville, ces établissements habituellement loués à l’heure pour des moments d’intimité. Le motel Deseos, l’un de ces établissements, a accueilli douze délégués venus de pays comme l’Ouganda, le Népal, le Brésil et l’Equateur. La gérante du motel a toutefois pris soin de retirer les balançoires sexuelles et autres chaises Kama Sutra dans les chambres. Elle a également installé des cintres pour offrir un minimum de rangement et même proposé un service de petit déjeuner pour l’occasion. Mais les chambres, parfois équipées de barre de « pole dance », n’en restent pas moins atypiques, comme l’a confié un délégué ougandais. « Je ne suis pas sûr d’avoir une idée précise de ce que devrait être un love motel, a-t-il dit, mais j’ai vu des caractéristiques uniques… comme le miroir au plafond », ce qui perdrait, selon un ami, tout son intérêt si l’on ne partage pas sa chambre.

LG

Pour mieux se faire connaître des touristes, la ville du Mans a envoyé une carte postale à pas moins de 2 millions de personnes à travers la France, afin de promouvoir son patrimoine et son attractivité. Les cartes mettent en avant plusieurs monuments de la ville, comme la cathédrale. Au verso, un message invite les touristes à venir passer un week-end, ou plus, sur place. 24 heures pour faire le tour du Mans, c’est en effet un peu court.

LG

« Bienvenue à Washington, l’originale ! », proclame un panneau à l’entrée de cette ville du nord-est de l’Angleterre, où a vécu l’arrière-grand-père du premier président des Etats-Unis, George Washington. Celui-ci n’a jamais posé le pied à Washington, en Angleterre, mais son héritage y est omniprésent, avec une école, un hôtel et un golf à son nom. Washington attire aujourd’hui même des curieux venus des États-Unis. Voilà peut-être une idée pour doper le tourisme dans certaines villes françaises qui bénéficient d’une glorieuse homonymie : en France, on peut penser à Bruges, une ville à la périphérie de Bordeaux, qui pourrait tenter de trouver un lien avec sa cousine belge, mais il va falloir être très créatif.

LG

A l’aéroport, tout le monde a déjà connu cette situation : à l’annonce de l’embarquement, de nombreux passagers se ruent aux portes sans respecter le groupe auxquel ils sont rattachés. Ces groupes dont la lettre figure sur votre carte d’embarqueement sont, rappelons-le, destinés à fluidifier l’installation de chacun dans l’avion. Aux Etats-Unis, on surnomme ces oportunistes des gate lice (poux des portes d’embarquement) et, bien qu’ils soient stigmatisés et hués par leurs congénères, ils continuent à se comporter ainsi. American Airlines a peut-être trouvé la solution : la compagnie a mis au point un système d’alarme qui se déclenche bruyamment lorsqu’un passager tente d’embarquer plus tôt que prévu avec le mauvais groupe. Les parasites seront ainsi renvoyés à l’arrière de la queue et invités à attendre leur tour. Ce système a été déployé jusqu’à présent dans les aéroports d’Albuquerque au Nouveau-Mexique, de Tucson en Arizona et de Washington en Virginie. Les passagers sont globalement satisfaits du système. L’un d’eux a déclaré qu’il « était ravi de voir ces passagers sournois se faire prendre et réprimander devant tout le monde ». En France, un tel système ne servirait à rien. Ce sont plutôt les resquilleurs qui regardent avec mépris ceux qui attendent leur tour. Mais c’est normal, en France, nous sommes fiers comme des poux.

NB