Catégorie : Transport

Ryanair a sommé la Commission européenne de prendre des mesures urgentes pour protéger le trafic aérien dans l’Union européenne perturbés par les grèves des contrôleurs aériens français. En raison de la position géographique de la France, les multiples journées de grève des contrôleurs aériens français depuis le début de l’année ont obligé « les compagnies aériennes à annuler des milliers de survols de l’UE depuis l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande et le Royaume-Uni, tandis que la France utilise des lois de service minimum pour protéger les vols français », affirme Ryanair dans un communiqué. « C’est injuste. La France devrait protéger les survols pendant les grèves des contrôleurs aériens comme c’est le cas en Espagne, en Italie et en Grèce. » On observe au passage que la trêve olympique décidée par le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens français a quelques trous dans la raquette.

LG

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La maison mère de la compagnie aérienne indienne IndiGo envisage de se lancer sur le marché du taxi aérien. Elle souhaite établir un réseau d’engins électriques capables de transporter 4 personnes. A l’heure actuelle, 200 appareils à décollage et atterrissage verticaux Evtol (Electric vertical take-off and landing) Midnight du constructeur californien Archer Aviation auraient été commandés. Les premiers vols commerciaux sont annoncés pour 2026. D’après Adam Goldstein, PDG d’Archer, « l’Inde est l’une des opportunités, sinon la plus grande, pour les avions Evtol. Ses plus grandes villes sont confrontées à certains des plus importants problèmes de congestion. » Ce sera un curieux spectacle de voir ces taxis voler en file indienne.

NB

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D’après une étude du comparateur de vols sur les destinations les plus recherchées en vue d’un voyage du 23 décembre 2023 au 30 décembre 2023 (pour les vacances de Noël) depuis la France, la hausse du prix des billets d’avion se confirmera. Concernant les vols courts et moyen-courriers, il faut dépenser presque deux fois plus cher (+94%) pour se rendre à Lisbonne (273 euros aller-retour), par rapport à mai dernier (+32% par rapport à la période d’août). Parmi quelques autres destinations courts et moyen-courriers, et par rapport à mai et août 2023, respectivement, Rome (233 euros) enregistre 66% et 18% de hausse, Istanbul (418 euros) +64% et +28%, Londres (194 euros) +49% et +13%, Barcelone (173 euros) +13% et +22%…  Ce qui n’empêche pas les Français de vouloir toujours autant voyager. « C’est très paradoxal », souligne Guillaume Rostand, porte-parole de Liligo « mais les voyageurs savent aujourd’hui qu’il faut s’y prendre à l’avance. Il y a donc une très forte demande trois mois avant, ce qui fait mécaniquement monter les prix. » Une règle d’or, donc : l’anticipation.

LG

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Augustin de Romanet, président d’ADP, peut afficher un sourire satisfait. Durant les trois premiers trimestre 2023, Orly et CDG ont reçu 84.4 millions de passagers, soit 91,8% du volume de passagers de 2019. En revanche, on note un changement dans le choix des destinations pour les voyageurs. Selon ADP, le trafic intérieur français est en nette diminution, tandis que les destinations africaines reprennent de la vigueur, avec une augmentation de 114% par rapport à 2019. Suivent les destinations Schengen, puis l’Amérique du Nord, tandis que l’Asie Pacifique reste encore à la traine. Si tout va bien, le groupe ADP devrait renouer avec les bénéfices d’ici peu. Joie !

OD

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Aux Etats-Unis, les tarifs aériens sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis des mois. La reprise survoltée de l’industrie aérienne à la suite de la pandémie pourrait enfin ralentir à mesure que l’offre de billets rattrape son retard et, par endroit, dépasse la demande. Au début du mois, le prix moyen d’un vol intérieur autour de Thanksgiving était en baisse d’environ 9% par rapport à l’année dernière. Et les vols pour les vacances de Noël d’environ 18%, selon Hopper.com, un site canadien de réservation de billets d’avions. Le moteur de recherche Kayak.com a constaté que la baisse des prix des vols domestiques était en baisse d’environ 18% pour la période de Thanksgiving, et de 23% pour Noël. En ce qui concerne les liaisons internationales, les experts observent également une baisse des tarifs. Ce qui pourrait signifier un retour du transport aérien « à une normale prépandémique ». A moins que la demande de voyages internationaux ne soit confrontée à de nouvelles difficultés, en partie à cause des guerres au Proche-Orient et en Ukraine.

NB

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Après avoir reçu lundi une lettre de la Commission européenne des transports exprimant de « sérieuses préoccupations », et appelant les Pays-Bas à prendre « de toute urgence toutes les mesures possibles pour garantir le respect du droit européen », le gouvernement néerlandais a suspendu le plan de réduction du nombre de vols à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol. « Nous saluons chaleureusement le fait que le ministre ait repris ses esprits à temps », a déclaré Marnix Fruitema, président de l’organisation Barin, qui défend les compagnies aériennes néerlandaises. Ce même ministre reconnait qu’il s’agit d’une « pilule dure à avaler pour l’environnement ». Ce n’est sans doute ni la dernière ni la plus grosse.

LG

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Emirates vient de passer une nouvelle commande pour 55 B777-9, 35 B777-8 et 5 B787 Dreamliner du constructeur aéronautique américain Boeing. Emirates a déclaré que le montant de la commande était de 52 milliards de dollars – à peu près le même chiffre en euros. Le carnet de commandes de Boeing 777 d’Emirates passe ainsi à 205 avions et celui de Dreamliner à 35. La compagnie de Dubaï est le plus grand exploitant de Boeing 777 au monde, avec près de 150 appareils actuellement dans sa flotte. Rappelons que le 777-9 peut transporter 426 passagers sur plus de 13.000 kilomètres. Quant au 777-8, il peut accueillir 395 passagers et parcourir jusqu’à 16.190 kilomètres. Emirates explique vouloir élargir sa flotte d’avions long-courriers pour « répondre à la demande croissante de voyages mondiaux ». Si les stratèges de la compagnie ne se trompent pas, c’est logique.

NB

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Le syndicat des cheminots allemands, GDL, menace de déclencher une longue grève qui engloberait les vacances de noël si la Deutsche Bahn (DB) ne répond pas favorablement à leurs revendications : passage à la semaine de 35 heures avec une augmentation de salaires de 11% et une prime d’inflation. Si la direction de la DB accepte, elle devra embaucher 10.000 nouveaux conducteurs de train. Un vrai casse-tête puisque la compagnie est déjà confrontée à une grave pénurie de main-d’œuvre. Il y aurait bien une solution : à la place de l’ICE classique, la Deutsche Bahn pourrait utiliser l’ICE XXL, un train long de 376 mètres disposant de 918 places. Ces ICE XXL pourraient être exploités sur les liaisons particulièrement demandées, notamment sur la ligne Hambourg-Munich qui dessert Cologne, Francfort et Stuttgart. L’autre solution serait de développer les trains autonomes sans conducteur, que DB et Siemens ont déjà testés avec succès…

NB

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Alors que les vols intérieurs avaient jusqu’ici constitué le moteur de la reprise du transport aérien, l’activité des faisceaux internationaux a atteint « 93,1% du niveau de septembre 2019 », souligne Iata. Cette fréquentation, calculée en passagers-kilomètres payants, a crû de 31,2% en un an. Elle évoluait en août à seulement 88,5% des niveaux du même mois quatre ans auparavant. Satisfait, Willie Walsh, directeur général de Iata, regrette en revanche les problèmes « inacceptables » de chaînes d’approvisionnement pouvant provoquer des retards de livraisons d’avions neufs, ce qui « handicape la reprise », de même que les goulets d’étranglement provoqués par les inefficacités du contrôle aérien dans certaines régions. Au départ, c’était pour annoncer une bonne nouvelle…

LG

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D’après une étude ForwardKeys, la guerre entre Israël et le Hamas n’a pas seulement un impact négatif sur le trafic aérien au Proche-Orient, mais sur l’ensemble du monde. Les réservations auraient chuté de 20% au cours des trois semaines qui ont suivi l’attaque du 7 octobre, par rapport à la même période de 2019. Les réservations de vols en provenance d’Europe auraient baissé de 17%, d’Asie-Pacifique, de 38%, des pays du Moyen-Orient, de 12%, d’Afrique, de 20% et d’outre-Atlantique, de 4%. Sans surprise, dans la région touchée par le conflit, c’est Israël qui a le plus souffert. Les réservations auraient chuté de 178%. Mais ce n’est pas tellement mieux en Arabie saoudite (-67%), en Jordanie (-54%), au Liban (-45%), ou en Égypte (-35%). Pour Olivier Ponti, patron de ForwardKeys, « cette guerre est une tragédie humaine catastrophique et déchirante que nous voyons tous quotidiennement sur nos écrans de télévision. Cela ne manque pas de dissuader les gens de se rendre dans la région, et cela a également entamé la confiance des clients dans leurs projets de voyages ailleurs. »

NB

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