Catégorie : Transport

Malgré leur inquiétude face au changement climatique, de nombreux voyageurs optent pour l’avion entre Londres et Paris. « C’est ridicule de prendre l’avion pour une telle distance« , admet Sabia Mokeddem, une Française qui vit à Londres depuis plus de cinq ans. C’est pourtant bien ce qu’elle fait, en raison, dit-elle, « des tarifs prohibitifs » d’Eurostar. Elle explique ainsi trouver sans difficulté des vols à 40 euros. Lucy Kelly, une Irlandaise de 30 ans qui vit à Paris, prend le train pour aller à Londres quand elle peut réserver bien à l’avance. « Mais si on achète le ticket à la dernière minute, les prix peuvent être fous ». Il est courant que l’aller-retour dépasse 350 euros, surtout aux heures de pointe ou les jours de grands départs. Comme a déjà pu le justifier sans rire Jean-Pierre Farandou, patron de la SNCF Voyageurs, « ce n’est pas le train qui est cher, c’est l’avion qui ne l’est pas assez ».

LG

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La Commission européenne va prolonger la procédure de réexamen du rachat d’ITA Airways par Lufthansa. La Commission exprime dans un communiqué « des réserves préliminaires » sur cet accord car elle considère « que l’opération pourrait réduire la concurrence sur le marché des services de transport aérien de passagers sur diverses liaisons court et long courrier à destination et en provenance de l’Italie ». En ce qui concerne les liaisons long-courriers entre l’Italie et l’Amérique du Nord, Bruxelles examinera également si les activités d’ITA, de Lufthansa et de leurs partenaires de coentreprise (United Airlines et Air Canada) doivent être traitées comme une seule entité après la fusion. Cela pourrait « réduire la concurrence sur certaines liaisons long-courriers entre l’Italie et les États-Unis, le Canada, le Japon et l’Inde, dans la mesure où ITA, Lufthansa ou ses partenaires sont en étroite concurrence ». La Commission européenne a désormais jusqu’au 6 juin pour prendre une décision. 

NB

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La plus longue grève depuis la fondation de la Deutsche Bahn est imminente. À partir de ce soir 18 heures, le syndicat des conducteurs de train GDL appelle à faire la grève du transport de marchandises en Allemagne. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le trafic de passagers devrait également s’arrêter. La grève doit durer jusqu’à lundi soir. Soit six jours. L’Institut de recherche économique de Cologne (IW) s’attend à 100 millions d’euros de pertes pour l’économie allemande pour chaque jour de grève. Le syndicat reproche à la DB de « poursuivre sans relâche sa politique de refus et de confrontation », selon un communiqué. La direction de la DB accuse le syndicat d’agir de manière « absolument irresponsable ». Les cheminots allemands avaient déjà fait grève fin 2023 et début janvier. Bienvenue dans notre monde, de ce côté-ci du Rhin.

LG

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Le TGV a enregistré un nouveau record en 2023 avec 122 millions de passagers transportés, en hausse de 4% par rapport à une année 2022 déjà historique. La demande loisir a progressé de 2% par rapport à l’année précédente, mais c’est surtout la demande professionnelle qui a porté la croissance (+6%). « Nous avons retrouvé dès 2023 – avec un an d’avance sur les prévisions – le niveau des clients pros que nous connaissions avant les années de crise sanitaire », s’est réjoui Christophe Fanichet, DG de SNCF Voyageurs. « Un TGV sur trois (33%) a circulé complet l’an dernier, un taux qui monte à 60% pour le Ouigo. » Un exploit pour ces TGV low cost, alors qu’ils circulent sans wagon-bar.

LG

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Ryanair va reprendre au 1er février ses vols à destination ou au départ de Tel-Aviv, interrompus depuis l’attaque du Hamas contre Israël début octobre. La compagnie à bas coûts assurera dans un premier temps un programme de vol réduit, sur les liaisons entre Tel-Aviv et Marseille en France, Karlsruhe/Baden-Baden et Memmingen en Allemagne, Milan en Italie et Vienne en Autriche. Transavia a aussi annoncé reprendre progressivement à partir du 1er février ses vols entre Paris-Orly et Tel-Aviv « sous réserve que la situation au Moyen-Orient ne se dégrade pas ». De son côté, à partir du 24 janvier, Air France effectuera trois rotations par semaine entre Paris-Charles-de-Gaulle et l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, un programme plus réduit que celui qui existait auparavant, soit deux liaisons quotidiennes avec de gros porteurs Airbus A350. Lufthansa a repris ses liaisons le 8 janvier et la compagnie grecque Aegean a également recommencé à desservir Israël qui, qui espère retrouver sa place sur la carte des destinations touristiques.

LG

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En Allemagne, le nombre de personnes qui ont honte de prendre l’avion est en augmentation. C’est le résultat d’une enquête réalisée par la Forschungsgemeinschaft Urlaub und Reisen (Fur). Au total, 50% des personnes interrogées ont déclaré avoir mauvaise ou très mauvaise conscience après un voyage en avion. Ils étaient 41% en 2019. En revanche, 23% n’ont aucun remord (27% en 2019), et 27% restent indécis (23%). Par ailleurs, on apprend que seulement 18% des personnes ayant honte de voler paient une compensation CO2. Curieusement, chez ceux qui n’ont pas honte, ils sont tout de même 2% à compenser. Selon l’analyse des voyages, la honte de voler concerne tous les groupes d’âge, de revenus et d’éducation. Le plus surprenant, dans cette étude, c’est que le nombre de voyages en avion ne diminuera pas à cause de la honte de voler. On s’attend même plutôt au contraire.

NB   

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L’agence de voyages Railbookers a conçu un périple inédit pour faire le tour du monde en 80 jours, à bord des trains de luxe les plus mythiques. Ce voyage fabuleux est commercialisé à partir de 100.000 euros par personne. Le départ de cette « expérience ultime », comme la qualifie l’agence, est fixé au 28 août 2024 à Vancouver, au Canada. Les voyageurs traverseront quatre continents et treize pays : Canada, Grande-Bretagne, France, Italie, Hongrie, Roumanie, Turquie, Inde, Afrique du Sud, Malaisie… Sept itinéraires ferroviaires ont été programmés à bord du Rocky Mountaineer, du Belmond Royal Scotsman, du Venice Simplon-Orient Express, du Golden Eagle Danube Express, du Maharajahs’ Express en Inde, du Rovos Rail en Afrique du Sud… Le périple se terminera à Singapour, après trois jours et trois nuits dans l’Eastern & Oriental Express. « La demande de nos clients pour des voyages en train de luxe continue de croître et, en réponse, nous avons créé ce voyage ultime », explique Frank Marini, président de Railbookers. Tout se fait en train. Enfin presque, puisque les rails ne flottant pas encore, les préacheminements jusqu’aux gares seront effectués en avion.

NB

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Officialisée mardi matin dans deux communiqués aux termes identiques, la fin des accords entre Air France-KLM et l’armateur CMA CGM a été justifiée par « un environnement réglementaire contraint sur certains marchés importants (qui) n’a pas permis à la coopération de fonctionner de manière optimale ». Outre la participation du groupe dirigé par Rodolphe Saadé au capital d’Air France-KLM, à hauteur de 9%, lors de la deuxième recapitalisation de l’entreprise, les accords prévoyaient une exploitation commune par les deux sociétés des appareils tout cargo de leurs compagnies respectives. C’est bien vers un divorce net que les deux entreprises semblent s’acheminer, puisque « les parties ont convenu que CMA CGM quitterait le Conseil d’administration d’Air France-KLM le 31 mars 2024 ». CMA CGM va donc quitter le navire.

LG

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Après une année 2023 exceptionnelle, le transport aérien table sur un retour à une croissance durable en 2024. Si les principaux indicateurs sont au vert, il reste néanmoins encore quelques freins à lever. La principale exception à la reprise est le marché chinois, dont le trafic international est encore bien inférieur à son niveau d’avant-crise. Selon les statistiques de l’aviation civile chinoise, le nombre actuel de vols internationaux est d’environ 4.600 par semaine, soit un peu plus de 50 % de l’offre antérieure, et l’objectif affiché serait de revenir à 6.000 vols par semaine en 2024, soit 80 % du niveau de 2019. L’autre exception à la reprise est le marché des déplacements professionnels intra-européens, qui reste également loin de son niveau de 2019. Selon plusieurs études, il manquerait encore 25 % du trafic et, selon d’autres, le retard ne sera jamais rattrapé. La visio est passée par là.

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Avec les récents évènements d’Alaska Airlines et de JAL, cette question fondamentale se pose à nouveau : quel siège est-il le plus sûr en cas de problème ? La réponse est toujours la même : « Il n’y a pas un endroit plus sûr qu’un autre pour s’asseoir« . C’est en tout cas l’avis d’Anthony Brickhouse, expert en accidents d’avion à l’Université aéronautique Embry-Riddle de Daytona Beach, en Floride. « De tels accidents sont très rares, et lorsqu’ils se produisent, personne ne sait à l’avance comment ils vont se dérouler, explique-t-il. Mais si vous pouvez me dire à l’avance le problème que va rencontrer l’avion, alors je pourrai vous dire où vous asseoir. » Il assure cependant que, statistiquement, « les places à l’arrière de l’avion sont les plus sûres, suivies de celles situées près des ailes. » D’une façon plus générale, Anthony Brickhouse recommande les sièges situés près des issues de secours. Non seulement, elles offrent « plus d’espace pour les jambes« , mais surtout « la possibilité de s’échapper plus rapidement en cas de problème« . Les compagnies ne s’y sont d’ailleurs pas trompées : les sièges près des issues sont vendus avec un supplément.

NB

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