Catégorie : Transport

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les JO de 2024 : la CGT RATP a annoncé un préavis de grève d’une longévité remarquable : du 5 février au 9 septembre 2024, soit 7 mois. Pour y mettre fin, la CGT réclame « la suppression du plafond des niveaux de salaire, la réévaluation et l’allongement de la durée des indemnités supplémentaires et de déplacement, l’ouverture de négociations sur une réduction du temps de travail sur la base de 32 heures et l’inclusion d’une prime à l’emploi dans les statuts. » Encore un nouveau casse-tête pour Castex.

NB

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Ryanair a annoncé un bénéfice après impôts de 15 millions d’euros pour les trois mois se terminant fin décembre, contre 211 millions d’euros sur la même période l’an dernier (-93%). En cause : une envolée des coûts du Kérosène, d’une hausse des salaires et des taxes d’aéroports. De plus, après qu’un certain nombre d’agents de voyages en ligne comme Kiwi, Lastminute et Opodo ont brusquement supprimé les vols de la low cost de leurs sites web, la compagnie a réduit sa prévision de bénéfice annuelle après impôts à une fourchette comprise entre 1,85 et 1,95 milliard d’euros contre 1,85 à 2,05 milliards auparavant. Mais la direction de Ryanair a expliqué que ces nouvelles prévisions étaient plutôt liées à des « facteurs négatifs imprévus comme la guerre en Ukraine, le conflit entre Israël et le Hamas et des retards de livraison de Boeing ». De toute façon, la direction de Ryanair dit bien ce qu’elle veut.

NB

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Prendre l’avion depuis la France l’an passé a encore coûté plus cher. Selon les chiffres définitifs de l’aviation civile (DGAC), le tarif moyen toutes destinations confondues a augmenté de 8,6%, une variation largement supérieure à l’inflation moyenne française. C’est certes moins important que la flambée de 2022 (avec +21,7%) mais la hausse reste très conséquente. En décembre dernier, l’indice des prix du transport aérien de passagers était ainsi 34,3% plus élevé que lors du même mois de 2017. Comme tout au long de l’année, ce sont les tarifs vers l’Outre-mer qui accentuent la hausse des vols intérieurs avec une inflation de presque 19% sur un an. Malgré ces niveaux de prix, les Français ont massivement pris l’avion en 2023 « avec un trafic français à près de 95% du niveau de 2019 et même à 100% au mois de décembre 2023 », relève la Fnam. On n’en est pas à un paradoxe près.

LG

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La compagnie brésilienne Gol et ses filiales ont déposé une demande de recouvrement judiciaire aux États-Unis (chapitre 11). Les agences de gestion des risques estiment que la dette de l’entreprise s’élèverait à 20 milliards de real, soit 3,8 milliards d’euros. Selon la direction de la compagnie, tous les vols sont assurés normalement et toutes les réservations restent valables. Lors d’une conférence de presse, Celso Ferrer, président de Gol, a indiqué que « le processus du chapitre 11 vise précisément à protéger l’entreprise de toute action qui pourrait être engagée par les loueurs d’avions« . Il a également déclaré qu’il n’avait pas l’intention de réduire le nombre de vols, ni la taille de la flotte, et encore moins le nombre de salariés. Les négociations se poursuivent avec 25 loueurs d’avions. L’objectif initial de l’entreprise était d’atteindre 75 appareils B MAX-8 dans la flotte d’ici fin 2025, soit la moitié de la flotte totale. Gol a malgré tout reçu son 45e 737 MAX-8 hier.

NB

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« Encourageantes« . C’est en ces termes que Pascal de Izaguirre, président de la Fnam, a évoqué les perspectives du transport aérien pour l’année 2024, lors de la présentation de ses vœux à la presse. Façon prudente de dire que cela pourrait être mieux ! Quant au pavillon français, selon le président basque, ce n’est pas franchement la grande embellie. La prochaine organisation des JO laisse Pascal de Izaguirre sceptique dans la mesure où des restrictions drastiques de circulation pourraient perturber l’accès des personnels aux aéroports et aux avions. De plus, la Fnam plaide pour un véritable accompagnement de l’Etat en ce qui concerne la transition énergétique et le carburant « durable« , cinq fois plus cher que le kérosène. Et surtout l’arrêt des taxes diverses qui frappent les compagnies françaises. « Nous voulons un environnement réglementaire et fiscal simple. » Encore faudrait-il un ministre des Transports…

OD

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Ryanair a conclu un accord avec une plateforme de réservation en ligne. L’élue est Loveholidays, le troisième plus grand fournisseur de vacances à forfait du Royaume-Uni. L’agence sera autorisée à vendre des vols Ryanair dans le cadre de voyages à forfait, avec pour les clients l’assurance de payer le prix du billet facturé par la compagnie. « Nous avons toujours dit que si les plateformes de réservation respectaient nos règles, nous serions heureux de travailler avec elles », a commenté mardi Dara Brady, directrice du marketing et de la communication de Ryanair. Il est vrai que le patron de Ryanair, Michael O’Leary, n’a jamais manqué de dire tout le bien qu’il pensait des agences de voyages.

LG

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Malgré leur inquiétude face au changement climatique, de nombreux voyageurs optent pour l’avion entre Londres et Paris. « C’est ridicule de prendre l’avion pour une telle distance« , admet Sabia Mokeddem, une Française qui vit à Londres depuis plus de cinq ans. C’est pourtant bien ce qu’elle fait, en raison, dit-elle, « des tarifs prohibitifs » d’Eurostar. Elle explique ainsi trouver sans difficulté des vols à 40 euros. Lucy Kelly, une Irlandaise de 30 ans qui vit à Paris, prend le train pour aller à Londres quand elle peut réserver bien à l’avance. « Mais si on achète le ticket à la dernière minute, les prix peuvent être fous ». Il est courant que l’aller-retour dépasse 350 euros, surtout aux heures de pointe ou les jours de grands départs. Comme a déjà pu le justifier sans rire Jean-Pierre Farandou, patron de la SNCF Voyageurs, « ce n’est pas le train qui est cher, c’est l’avion qui ne l’est pas assez ».

LG

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La Commission européenne va prolonger la procédure de réexamen du rachat d’ITA Airways par Lufthansa. La Commission exprime dans un communiqué « des réserves préliminaires » sur cet accord car elle considère « que l’opération pourrait réduire la concurrence sur le marché des services de transport aérien de passagers sur diverses liaisons court et long courrier à destination et en provenance de l’Italie ». En ce qui concerne les liaisons long-courriers entre l’Italie et l’Amérique du Nord, Bruxelles examinera également si les activités d’ITA, de Lufthansa et de leurs partenaires de coentreprise (United Airlines et Air Canada) doivent être traitées comme une seule entité après la fusion. Cela pourrait « réduire la concurrence sur certaines liaisons long-courriers entre l’Italie et les États-Unis, le Canada, le Japon et l’Inde, dans la mesure où ITA, Lufthansa ou ses partenaires sont en étroite concurrence ». La Commission européenne a désormais jusqu’au 6 juin pour prendre une décision. 

NB

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La plus longue grève depuis la fondation de la Deutsche Bahn est imminente. À partir de ce soir 18 heures, le syndicat des conducteurs de train GDL appelle à faire la grève du transport de marchandises en Allemagne. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le trafic de passagers devrait également s’arrêter. La grève doit durer jusqu’à lundi soir. Soit six jours. L’Institut de recherche économique de Cologne (IW) s’attend à 100 millions d’euros de pertes pour l’économie allemande pour chaque jour de grève. Le syndicat reproche à la DB de « poursuivre sans relâche sa politique de refus et de confrontation », selon un communiqué. La direction de la DB accuse le syndicat d’agir de manière « absolument irresponsable ». Les cheminots allemands avaient déjà fait grève fin 2023 et début janvier. Bienvenue dans notre monde, de ce côté-ci du Rhin.

LG

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Le TGV a enregistré un nouveau record en 2023 avec 122 millions de passagers transportés, en hausse de 4% par rapport à une année 2022 déjà historique. La demande loisir a progressé de 2% par rapport à l’année précédente, mais c’est surtout la demande professionnelle qui a porté la croissance (+6%). « Nous avons retrouvé dès 2023 – avec un an d’avance sur les prévisions – le niveau des clients pros que nous connaissions avant les années de crise sanitaire », s’est réjoui Christophe Fanichet, DG de SNCF Voyageurs. « Un TGV sur trois (33%) a circulé complet l’an dernier, un taux qui monte à 60% pour le Ouigo. » Un exploit pour ces TGV low cost, alors qu’ils circulent sans wagon-bar.

LG

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