Catégorie : Transport

Saudi Wealth Fund, le fonds d’investissement public saoudien, envisage un accord qui lui permettrait d’ajouter la compagnie Saudia à son portefeuille d’actifs aéronautiques dès l’année prochaine. Saudia possède une flotte de plus de 142 avions et dessert plus de 90 destinations dans le monde. L’Arabie saoudite aspire à faire de Riyad un puissant centre d’affaires et à concurrencer les grandes compagnies aériennes du Golfe. L’une des pistes envisagées serait de développer Riyadh Air pour en faire un concurrent sérieux face aux opérateurs historiques régionaux comme Emirates et Qatar Airways, et de repositionner Saudia qui se concentrerait sur les pèlerinages religieux, notamment celui de la Mecque qui attire environ 2 millions de pèlerins chaque année. Rappelons que l’Arabie saoudite souhaite accueillir d’ici 6 ans, pas moins de… 150 millions de touristes par an.

NB

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Augustin de Romanet, dont le deuxième mandat se termine en mai, ne sera pas renouvelé pour cinq ans à la tête d’ADP comme il l’espérait. L’Etat est l’actionnaire majoritaire d’ADP. Son PDG doit être coopté en tant qu’administrateur du groupe, qui propose au président de la République sa nomination. Le futur PDG est ensuite auditionné au Sénat et à l’Assemblée nationale, avant de recevoir un feu vert en conseil des ministres. Selon la procédure, la nomination du PDG d’ADP doit ensuite être définitivement entérinée lors de l’assemblée générale des actionnaires du groupe. La prochaine se tient le 21 mai. Mi-février, interrogé par l’AFP qui lui demandait s’il était partant pour un troisième mandat, Augustin de Romanet, 62 ans, avait répondu : « La réponse est oui. » Le dirigeant pourrait néanmoins rester jusqu’à la fin des Jeux olympiques de Paris cet été. L’important, c’est de participer.

LG

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En février, le taux de reprise dans les aéroports parisiens par rapport à 2019 s’est établi à 93,1% lors des deux premiers mois de l’année, à peine mieux que sur l’ensemble de 2023 (92,3%). Ce ratio agrège des tendances très contrastées. Ainsi, la fréquentation des lignes en France métropolitaine n’évolue qu’à 70,2% des niveaux de 2019 depuis le début de l’année 2024, alors que ce chiffre est de 103,8% pour les liaisons avec les territoires d’Outre-mer. D’autres faisceaux font encore mieux, comme l’Afrique (109,6% des niveaux de janvier-février 2019) et l’Amérique du Nord (107,3%). L’Asie-Pacifique comble peu à peu le retard qu’elle accusait depuis la sortie de crise sanitaire, à 84,1%, devant l’Amérique latine (80,7%). De quoi, toutefois, relativiser la reprise que l’on qualifie souvent – et sans doute un peu facilement – de fulgurante.

LG

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Le Britannique Tim Clark dirige Emirates depuis 20 ans. Il est convaincu que l’industrie aérienne commet une erreur : elle compte trop sur les petits avions. A ses yeux, l’arrêt de la production de l’Airbus A380 à deux étages était une erreur. Il faut dire qu’avec plus de 120 appareils du géant d’Airbus, Emirates avait réceptionné autant d’A380 que toutes les autres compagnies aériennes du monde réunies. Il déplore « que les compagnies choisissent des petits Boeing 787 long-courriers ou la série A320 », une stratégie « à court terme ». Si un avion « de seulement 180 sièges décolle à la place d’un A380 de 600 sièges, le créneau aéroportuaire sera toujours occupé. Avec l’augmentation du nombre de passagers, les créneaux horaires deviendraient de plus en plus rares. » En attendant, Tim Clark a annulé la dernière commande de 39 A380 pour Emirates…

NB

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Si la SNCF a mis en vente hier son programme d’été, la date du 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, a été écartée. C’est pourtant l’un des plus gros week-ends de chassé-croisé des vacanciers l’été prochain, pour les gares de Paris-Gare de Lyon, Paris-Bercy et Paris-Austerlitz. Explication du ministre des Transports, Patrice Vergriete : « La préfecture de police de Paris n’a pas encore totalement terminé son plan de sécurisation de la cérémonie d’ouverture, on le connaîtra début avril. Cela veut dire qu’à partir de mi-avril, on aura accès évidemment à des billets pour ces gares parisiennes. » Evidemment !

LG

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Cathay Pacific a enregistré son premier bénéfice annuel depuis 2019, après plusieurs années de pertes à la suite de la pandémie. Le bénéfice net de la compagnie hongkongaise est ressorti à 1,25 milliard de dollars en 2023 contre une perte de 847 millions de dollars en 2022. Les actionnaires recevront des dividendes pour la première fois depuis 2019. Cathay s’était engagée à atteindre sa capacité de vols passagers d’avant la pandémie d’ici la fin 2024, mais a repoussé cet objectif de trois mois. On n’est plus à quelques semaines près.

LG

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L’Espagne envisage d’interdire les vols intérieurs pour lesquels il existe une alternative ferroviaire et dont les trajets ne durent pas plus de deux heures et demie. Une décision envisagée dans le cadre du Plan d’action climatique du gouvernement, qui souhaite une réduction significative des émissions de CO2 du pays d’ici 2050. On ne sait toujours pas quand cette interdiction interviendra, ni comment elle sera conçue. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que finalement, les vols intérieurs qui alimentent les hubs de Madrid et de Barcelone – qui représentent certainement l’essentiel du trafic court courrier en Espagne – ne seront probablement pas concernés par cette interdiction.

NB

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Comme d’autres compagnies aériennes américaines, Delta Air Lines augmente les frais de 5 dollars pour les bagages enregistrés sur la plupart de ses vols court-courriers. Il en coûtera désormais 35 dollars pour le premier bagage et 45 pour le second. Il s’agit de la première augmentation des frais de bagages enregistrés pour Delta depuis plus de cinq ans. Pour les membres du programme Delta SkyMiles Medallion et les voyageurs de première classe, cela reste gratuit. Au cours des dernières semaines, American Airlines, United, JetBlue et Alaska Airlines ont déjà augmenté leurs frais de bagages enregistrés. Mieux vaut donc voyager léger.

NB

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Les actionnaires d’Air Austral ont approuvé un plan de redressement prévoyant « une baisse significative de la masse salariale » et accepté d’injecter 10 millions d’euros supplémentaires dans la compagnie aérienne réunionnaise en difficulté. En particulier, « des efforts seront requis des membres du personnel, se traduisant par une baisse significative du coût de la masse salariale, mais aussi des fournisseurs et de l’État, notamment dans la gestion délicate du traitement du passif public« , selon un communiqué. Reste une question : comment va réagir la masse salariale ?

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Pour parcourir les 1.000 km entre Libreville et Bangui, il faut compter au mieux neuf heures et 1.000 dollars, un exemple parmi d’autres de l’onéreux chemin de croix que sont les voyages aériens en Afrique, en raison de politiques protectionnistes et de taxes élevées. En Europe, un vol Paris-Madrid – une distance équivalente – dure deux heures et coûte cinq fois moins cher. A la différence de l’Europe qui a ouvert son marché dans les années 1990, « il n’y a pas encore un marché aérien africain unifié », explique un expert du secteur, qui a requis l’anonymat en raison de ses fonctions. Selon une étude réalisée en 2021 par l’Association du transport aérien international (IATA) à l’intention de l’Union africaine (UA), sur les 1.431 liaisons possibles entre chacun des 54 pays de l’UA, seules 19% bénéficiaient d’un vol direct au moins hebdomadaire. « L’Afrique est la région (du monde) où les prix des billets d’avion sont de loin les plus chers pour voyager à l’intérieur du continent« , note IATA dans son étude. Une autre étude de l’association portant sur 12 pays (trois dans chacune des sous-régions du continent) concluait qu’une libéralisation du marché aérien entre ces pays ferait bondir le trafic de 81%. Cette étude a été publiée il y a dix ans.

LG

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