Catégorie : Transport

Un Boeing d’Air Europa a été contraint d’atterrir en urgence lundi à Natal, au Brésil, après de fortes turbulences qui ont fait une quarantaine de blessés légers, selon les services de santé locaux. L’appareil, un 787-9 Dreamliner qui transportait 325 passagers, était parti dimanche de Madrid, à destination de Montevideo. D’après le secrétariat à la Santé de l’Etat brésilien de Rio Grande do Norte, dont Natal est la capitale, 40 passagers ont été transférés dans des hôpitaux. Onze restaient hospitalisés lundi après-midi. Une des passagères, Mariela Jodal, a publié sur le réseau social X une photo montrant que des éléments du plafond de la cabine s’étaient décrochés. De grands tubes jaunes de la partie interne de l’appareil étaient visibles. Elle dit ne pas avoir été blessée « grâce à la ceinture » de sécurité. D’après une étude réalisée en 2023, la durée annuelle des turbulences a augmenté de 17% entre 1979 et 2020 et le nombre de turbulences sévères, plus rares, de plus de 50%.

LG

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La ligne de train de nuit Paris-Berlin, inaugurée en décembre dernier, sera suspendue pendant deux mois et demi à compter du 12 août, en raison de travaux nécessaires sur plusieurs tronçons du parcours, en France et en Allemagne. Les lignes Paris-Vienne et Bruxelles-Berlin sont également interrompues. Seule la ligne Vienne-Bruxelles fonctionnera. Les trains de nuit reprendront du service sur les lignes concernées le 28 octobre 2024. Cette suspension survient quelques mois seulement après l’inauguration de la ligne de train de nuit entre Paris et Berlin, symbole de la relance du train de nuit à travers l’Europe. « Les partenaires de l’offre Nightjet (ÖBB, l’allemand DB, SNCF Voyageurs et le belge SNCB) croient en l’avenir des trains de nuit », réaffirme la SNCF, insistant sur « une forte demande de voyages » sur ce créneau en Europe. Si le train de nuit bénéficie d’un certain engouement, il reste un produit peu rentable pour les compagnies ferroviaires. L’État français subventionne largement les lignes relancées : environ 10 millions d’euros par an pour la liaison vers Berlin, qui va donc hiberner cet été. 

LG

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Le patron de Ryanair, Michael O’Leary, tire à boulets rouges sur les Verts irlandais. Sous le hashtag Flightsnotbikes – l’avion plutôt que le vélo – la compagnie low cost s’en prend sur X aux écologistes et à leur politique des transports. En cause : la décision du gouvernement de plafonner à 32 millions le nombre de passagers autorisés chaque année à l’aéroport de Dublin. En ligne de mire : le responsable de cette décision, le ministre irlandais du Climat et des Transports, l’écologiste Eamon Ryan, ayant démissionné la semaine dernière après un revers aux Européennes. Ryanair a également profité de son échec pour l’achever sur X en publiant une photo de l’adjointe des Verts, Catherine Martin, avec la mention suivante : « S’il vous plaît, ne recyclez pas les déchets verts. » Michael O’Leary est célèbre pour ses déclarations agressives provocatrices, que ce soit contre les « éco-guerriers », les syndicats ou ses rivaux. N’est-ce pas lui qui avait déclaré que « la meilleure chose que vous puissiez faire avec les écologistes est de leur tirer dessus »…

NB

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Lufthansa va augmenter le prix de tous ses vols européens. Le supplément, dont le montant variera de 1 à 72 euros « en fonction de l’itinéraire et du tarif de vol », s’appliquera à tous les vols prévus « à partir du 1er janvier 2025 ». L’entreprise allemande explique cette décision par le fait qu’elle « ne sera pas en mesure de supporter seule les coûts supplémentaires croissants résultant des exigences réglementaires dans les années à venir » avec, en particulier, l’obligation progressive d’utiliser des carburants durables (SAF). La part de SAF doit atteindre 2% à partir de 2025, 6% en 2030, puis 20% à partir de 2035 et enfin 70% en 2050. Or, la production est encore embryonnaire : elle correspondait en 2023 à 0,5% de la demande mondiale en carburant d’aviation. En raison de cette faible disponibilité, selon Lufthansa, le prix des SAF est toujours trois à cinq fois plus élevé que le kérosène fossile. On rappelle quand même que la compagnie ne fait plus payer le café ou le thé sur ses vols européens : c’est toujours ça de gagné.

LG

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Quelque 76% des Français qui partiront cet été prendront leur voiture, selon un sondage réalisé par l’Ifop pour la société Roole. Ils le font d’abord (à 76%) pour être en mesure de visiter les environs sur leur lieu de vacances. 60% d’entre eux, notamment les plus âgés, veulent pouvoir transporter davantage de bagages, et 38% estiment que la voiture leur coûte moins cher que le train ou l’avion. Ceux qui ne prennent pas la voiture évoquent d’abord la fatigue et le stress liés au trajet, puis les différents coûts engendrés. La moitié des automobilistes compte faire entre 500 et 1.000 kilomètres pour son trajet aller. Et le budget voiture pour les vacances est estimé à 300 euros en moyenne. Pour faire des économies, les Français comptent prendre la nationale plutôt que de coûteuses autoroutes et d’éviter les snacks des stations-service en préparant des pique-niques. Qui ne pourront être que plus meilleurs que n’importe quelle formule proposée à prix d’or par la Mie Câline sur l’A83, aire des Brouzils, en direction de Nantes.

LG

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Quand on vole avec plusieurs compagnies aériennes d’une même alliance pour atteindre sa destination finale, on doit faire face à une myriade de tracas. Oneworld, l’alliance qui rassemble entre autres American Airlines et British Airways, veut rendre les transits aéroportuaires plus fluides pour les passagers. Elle prévoit de lancer cette année une plateforme technologique qui permettra aux voyageurs de s’enregistrer, avec leurs bagages, en une seule fois auprès de différents transporteurs. Le PDG de cette alliance, Nat Pieper, veut que « l’expérience de correspondance avec plusieurs compagnies soit du même niveau que celle avec la même compagnie aérienne ». Cela dit, les ruptures de charges dans les aéroports sont tellement complexes que l’expérience d’un transit n’est jamais tout à fait fluide.

NB

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Le prolongement de la ligne 14, inauguré aujourd’hui, est un jour historique pour Orly. « 10% des salariés d’ADP et voyageurs vont immédiatement délaisser leur voiture au profit du métro » alors que jusqu’ici « 90% des 28.000 salariés de l’aéroport et 70% des passagers venaient en véhicule individuel« , indique ADP, qui s’attend à voir transiter dans la nouvelle gare « près de 100.000 passagers par jour ». La 14 « simplifiera les trajets de millions de voyageurs et viendra ajouter une option de mobilité à nos salariés d’Orly », s’est réjoui Bertrand Godinot, directeur général pour la France d’Easyjet, qui lance une campagne de publicité estivale sur le thème du métro. Par ailleurs, la ligne permettra de rejoindre d’autres lieux emblématiques du sud de l’Ile-de-France comme le marché de Rungis, la future Cité de la gastronomie qui doit ouvrir en 2028 ou encore la vallée scientifique de la Bièvre. Reste maintenant à trouver des solutions pour améliorer l’accessibilité de Roissy.

LG

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La compagnie aérienne canadienne Westjet lance une offre commerciale ultra basique appelée… « UltraBasic ». Le principe : payer (encore) moins cher que pour un billet en classe éco. « UltraBasic est notre option tarifaire la plus basse, avec le même excellent service Westjet et la même expérience en classe économique à bord à laquelle vous êtes habitué », promet la compagnie sur son site. A ce prix, les passagers devront occuper des sièges pré-attribués à l’arrière de l’avion. Ils embarqueront également en dernier. Ils ne pourront pas emporter de bagage cabine et la réservation sera définitive et non modifiable. Bien sûr, moyennant des suppléments, les passagers pourront choisir leur siège ou embarquer un bagage à main. Mais, à la fin, le prix du billet additionné à la somme des options reviendra plus cher qu’un billet dans la classe supérieure… Il faut avoir l’esprit un peu retors pour faire carrière dans le pricing aérien.

NB

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Une enquête du Centre européen des consommateurs pour l’Allemagne (EVZ) montre que 56% des Allemands réclament une protection juridique contre l’insolvabilité des compagnies aériennes. L’objectif est de garantir que les passagers soient remboursés de leur billet en cas de faillite du transporteur. Au cours de la dernière décennie, au moins 15 compagnies aériennes de l’UE ont déposé le bilan. Les billets d’avion déjà payés ont représenté en moyenne une perte pour le client de 430 euros. Les plus durement touchés sont les vacanciers qui se retrouvent sans vol retour en plein séjour et doivent supporter des coûts supplémentaires pour de nouveaux vols et hébergements. Selon Karolina Wojtal, co-responsable d’EVZ Allemagne, « payer un peu plus cher son billet d’avion serait acceptable pour les clients si, en contrepartie, ils étaient protégés contre la défaillance de la compagnie ». Ce qui reviendrait à mettre en place une caisse de garantie aérienne.

NB

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La SNCF annonce son intention de développer son offre Ouigo en passant de 38 à 50 rames d’ici 2027. « C’est un vrai tournant dans la grande vitesse française », a souligné le patron de TGV-Intercités chez SNCF Voyageurs, Alain Krakovitch. « Notre enjeu est de séduire 33 millions de clients par an, soit 30% de plus qu’en 2023 » en proposant plus de liaisons avec plus de rames, a-t-il complété. Dès fin 2025, une nouvelle ligne permettra de rejoindre Hendaye en passant par les gares de Bordeaux, Dax, Bayonne, Biarritz et Saint-Jean-de-Luz. Une nouvelle liaison entre Paris et Lille est également à l’étude, ainsi que des trajets entre gares de province, mais SNCF Voyageurs n’a pas voulu en dire plus à ce sujet. L’offre va aussi être renforcée entre Paris et Rennes ainsi que Paris et Bordeaux, avec un aller-retour supplémentaire par jour. Les sièges vont être entièrement renouvelés, des prises individuelles seront installées à chaque place et il y aura jusqu’à 16 crochets pour les vélos dans chaque rame. Autre nouveauté, deux voitures seront uniquement consacrées à la détente. Baptisés « espace relax », elles doivent permettre aux voyageurs de se dégourdir les jambes dans ces trains dépourvus de voiture-bar, ce qui n’est pas le moindre de leur défaut.

LG

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