Catégorie : Production

A l’ITB, Ingo Burmester, patron pour l’Europe centrale de DER Touristik, a commenté le projet de nouvelle directive européenne sur les voyages à forfait. A ses yeux, « il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant qu’elle soit mise en œuvre. Nous allons juste attendre et voir. » D’après lui, « les voyages à forfait sont la forme de vacances la plus intéressants au niveau du prix. Nous devons donc faire attention à ce que les nouvelles obligations qui incombent aux TO et aux agents de voyages ne rendent pas les voyages à forfait si cher que le public ne finisse par s’en détourner. » Au passage, Ingo Burmester a indiqué s’attendre à une « renaissance des vacances à forfait », stimulée par « les agences de voyages ». Car grâce à cette formule de vacances très prisée, « celles-ci ont un grand avenir devant elles », assure-t-il. Aujourd’hui, chez DER Touristik, « les ventes en agences de voyages sont à nouveau majoritaires, tant en termes de clients que de ventes ». Quand on pense qu’il y a 20 ans, on prédisait la fin de agences…

NB

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« Le nombre d’Allemands qui voyagent de manière organisée est en augmentation », a déclaré Norbert Fiebig, président du DRV (les EdV allemands), dans le cadre de l’ITB Berlin qui a commencé lundi. A fin janvier, les ventes de forfaits pour l’été étaient en avance de 30% par rapport à 2023. Il en ressort au moins une certitude : les Allemands réservent bien plus tôt. En 2024, DRV s’attend à ce que le record de l’été 2019 soit dépassé de 11% en chiffre d’affaires, mais pas en nombre de clients, actuellement en retard de 17%.  Pour l’été, la Turquie, principalement la région autour d’Antalya, occupe la première place devant l’Espagne (surtout les Baléares), en hausse de 20%. La Grèce occupe la troisième place, suivie de l’Égypte et du Portugal. Les Émirats arabes unis gagnent des places au palmarès, passant de la 12e à la 9e. Enfin, retenons qu’avec une augmentation des ventes de 41%, les croisières sont également l’un des moteurs de croissance du marché estival allemand. 

NB

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En Allemagne, durant la saison touristique 2022/2023, l’ensemble des TO allemands ont augmenté leur chiffre d’affaires de 23,4%, à 26 milliards d’euros. Les dix plus importants TO du pays ont dominé le marché du tourisme outre-Rhin avec, à eux seuls, un chiffre d’affaires cumulé de 24,2 milliards d’euros. Dans le classement des dix plus grands TO, TUI, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 6,4 milliards d’euros en 2023, reste leader. DER Touristik est en deuxième position avec 3,5 milliards, devant FTI avec un peu moins de 3,2 milliards. Schauinsland Reisen a désormais dépassé Alltours avec un chiffre d’affaires de 2,15 milliards d’euros, suivi du groupe suisse Hotelplan (qui est en vente), avec 1,85 milliard d’euros. Les compagnies de croisières Aida Cruises (2,3 milliards d’euros) et TUI Cruises (1,8 milliard d’euros) occupent les quatrième et huitième places. En bas du top dix, on trouve les TO Anex (0,57 milliard d’euros) et Urlaub Touristik/Coral Travel (0,51 milliard d’euros). On notera au passage que les grands TO ont nettement augmenté leur chiffre d’affaires depuis 2019. Une progression due en grande partie au fait que les ventes de Thomas Cook (2,5 milliards d’euros au cours de la dernière année avant sa faillite) sont désormais réparties sur l’ensemble du marché. Ce volume correspond en effet exactement à l’augmentation en valeur absolue des ventes des six plus grands TO entre 2019 et 2023. La nature a horreur du vide.

NB

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L’agence de voyages en ligne britannique On the Beach (OTB) a vu son titre s’envoler de près de 13% à la bourse de Londres, après avoir annoncé un accord avec Ryanair. Cet accord « permet aux clients d’OTB d’accéder de manière transparente aux vols pas chers de Ryanair dans le cadre de leurs forfaits vacances, avec une transparence totale des prix », a fait valoir l’agence de voyages dans un communiqué. Début février, Ryanair avait désigné On The Beach comme « le pirate n°1 du mois, appliquant 125 livres de frais de changement de vol à ses clients, alors qu’ils ne coûtent que 45 livres sur le site de la compagnie ». Le pirate est devenu un bon soldat.

LG

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Plusieurs organisations touristiques allemandes ont présenté la liste des défauts contenus dans le projet de révision de la directive sur les voyages à forfait. Elles considèrent que « le projet de loi de la Commission européenne est mal rédigé, qu’il ignore les règles d’une concurrence loyale et qu’il tire de fausses conclusions de la pandémie ». Elles appellent le gouvernement allemand à fait pression « pour corriger les erreurs contenues dans le projet ». Elles estiment qu’en raison des exigences supplémentaires en matière de protection des consommateurs, « le prix des voyages à forfait devrait continuer à augmenter, ce qui, selon l’expérience, incitera les consommateurs extrêmement sensibles aux prix à s’abstenir de réserver un voyage à forfait et à organiser plutôt un voyage eux-mêmes à leurs risques et périls ». Les associations rappellent au passage que 41% de tous les voyages à forfait réservés dans l’UE sont vendus en Allemagne.

Voici les points à améliorer selon ces organisations professionnelles allemandes :

« – Le voyage d’affaires n’appartient pas à une directive sur les voyages à forfait et doit être exclu du règlement.

– La réglementation « click through » va dans la bonne direction, mais laisse encore des lacunes ouvertes.

– La réglementation envisagée du montant des acomptes est inutile et excessive.

– L’extension du droit du client d’annuler un voyage à forfait en raison de circonstances exceptionnelles inévitables au lieu de résidence ou au lieu de départ implique un transfert complet des risques au voyagiste. Ce n’est pas approprié et disproportionné.

– L’inclusion de trois avertissements aux voyageurs – au lieu de résidence, au lieu de départ et dans la zone de destination – n’est pas claire et n’est pas appropriée. Seul un avertissement de voyage peut être décisif.

– En maintenant strictement le délai de 14 jours pour rembourser l’argent des clients en cas de dommages majeurs, la Commission tire les mauvaises leçons de la pandémie et impose une charge inutile aux entreprises. »

NB

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Les compagnies aériennes veulent davantage développer leurs activités touristiques. Easyjet, Etihad, Play ou Eurowings vendent tous désormais des voyages à forfait sous leurs marques ou, comme Ryanair avec Weloveholidays, coopèrent avec des agences en ligne. Ce n’est pas nouveau. En Allemagne, Air Berlin, qui a fait faillite en 2017, a proposé très tôt des voyages à forfait sous le nom d’Air Berlin Holidays et en vendait jusqu’à 550 par jour. La filiale Jet2holidays de la compagnie britannique à bas prix Jet2, créée en 2007, comptait au premier semestre 2023 4,31 millions de clients en voyages à forfait, soit 15% de plus qu’au semestre précédent. Au cours de l’année 2022/23, 5,29 millions de voyageurs à forfait ont été envoyés en vacances. Jet2holidays est devenu le premier opérateur de voyages à forfait de Grande-Bretagne, dépassant même TUI UK, Weloveholidays et Booking.com. Easyjet Holidays occupe la cinquième place du classement outre-Manche, tandis que British Airways Holidays se place au septième rang. Cela suscite maintenant des convoitises chez les autres compagnies aériennes, un peu partout en Europe.

NB

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TUI signe un accord avec Ryanair pour vendre plus d’un million de forfaits utilisant les vols de la compagnie low cost. Toute l’offre Ryanair sera disponible en agence de voyages et en ligne. « Grâce à cette coopération, le voyagiste élargit considérablement la variété et la fréquence de ses offres de vols, en particulier au Royaume-Uni », a déclaré TUI dans un communiqué. L’accord bénéficiera particulièrement à la marque First Choice, qui a été relancée en septembre dernier. « Tous les vols Ryanair pourront bientôt être réservés directement auprès de TUI et pourront être combinés avec l’offre complète du voyagiste. » Pour sa part, la compagnie irlandaise a indiqué que « cet accord séparait désormais TUI des OTA pirates qui continuent de duper et d’arnaquer les consommateurs en utilisant illégalement le site de Ryanair et en vendant nos vols à mauvais escient avec d’énormes majorations et surfacturations cachées ». Ryanair, le nouvel ami des agences de voyages, mais des correctes seulement !

NB

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Lors de l’assemblée générale des actionnaires du groupe, le PDG de TUI, Sebastian Ebel, a critiqué le virage à droite qui s’est manifesté dans les sondages et lors des dernières élections en Allemagne. « Nous ne pouvons pas répondre aux intolérants par la tolérance ou l’indifférence, a-t-il affirmé. C’est une question d’attitude, de valeurs et de notre responsabilité. La diversité est au cœur de l’ADN de TUI et l’entreprise en est fière. » Il reproche aussi au gouvernement actuel son manque « de fiabilité et de stabilité » qui provoque une crise de confiance en Allemagne. A titre d’exemples, il cite l’augmentation de la taxe aérienne, contreproductive et décidée « de manière rapide », ou l’abandon de la promotion des carburants d’aviation durables, « un autre exemple de politique malavisée ». Enfin, les critiques se sont accompagnées d’une menace à peine déguisée : le manque « de fiabilité et de stabilité » de Berlin risque d’être un sérieux frein pour les investissements à venir du groupe. Mais l’Allemagne doit avoir tout de même quelques atouts puisque TUI a décidé de quitter la bourse de Londres pour celle de Francfort.

NB

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TUI a profité au premier trimestre de son exercice décalé de la reprise toujours vigoureuse de ses réservations. Le groupe a enregistré entre octobre et décembre un bénéfice d’exploitation de 6 millions d’euros, après une perte de 153 millions à la même période l’an dernier. Le voyagiste a accueilli 3,5 millions de clients au cours de cette période, soit 200.000 de plus sur un an. Ses revenus, à 4,3 milliards d’euros, ont connu une hausse de 15% sur un an. Grâce à l’amélioration de sa situation financière, TUI a entièrement remboursé l’an dernier les aides publiques que l’État allemand lui avait accordées pour éviter la faillite en 2020. Par ailleurs, essentiellement coté à la Bourse de Londres depuis sa fusion avec sa filiale britannique TUI Travel en 2014, TUI a annoncé en décembre vouloir se rapatrier en Allemagne, à la Bourse de Francfort. Welcome home.

LG

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n 2023, Boomerang a réalisé un chiffre d’affaires de 430 millions d’euros, en hausse de 20% par rapport à 2022. « On aurait pu faire mieux, précise Philippe Sangouard, le patron du TO, mais l’activité a été pénalisée par le tremblement de terre à Marrakech en septembre et les attaques d’octobre en Israël, qui ont pesé sur les ventes en Jordanie et en Egypte. » Dans ses 103 clubs, dont l’offre avait augmenté de 20%, le TO a enregistré un total de 200.000 clients pour un chiffre d’affaires en augmentation de 30%. L’activité circuit a pris aussi de l’ampleur, avec une hausse de 50% du CA à 30.000 clients en 2023. Cette année, il y aura 500 circuits sur 67 destinations, avec une nouveauté : des circuits Coralia, principalement en moyen-courrier. Par ailleurs, en 2024, Boomerang ne compte pas augmenter le nombre de clubs, mais plutôt de chambres. Il y a donc 108 clubs, dont 52 Coralia, 32 Kappa Club (deux tiers en long-courrier), 8 Eldorador et 16 Kappa City. Côté activités, on note des nouveautés en cascades. Quelques exemples. Chez Kappa, « les instants Kappa sont de plus en plus axés sur la RSE et nous offrons à nos clients une gourde destinée à remplacer toutes les bouteilles en plastique ». Chez Eldorador, « nous proposons des nouveaux sports en lien avec les JO : escalade, breaking dance, skateboard, etc.) ». Enfin, chez Coralia, « on surfe sur les tendances avec des soirées jeux : Quiz Room et Squid Game. Mais on ne tue personne », précise-t-on chez Boomerang. Tant mieux. « On tente aussi le lancer de hache qui nous vient du Canada. » Bah, tant que la hache ne nous revient pas comme un… Boomerang.

NB