Catégorie : Hôtellerie Restauration

Thierry Marx, président de l’Umih, première organisation patronale de l’hôtellerie-restauration, veut fédérer l’ensemble du secteur pour lancer une plateforme de réservation française, en s’alliant aux autres organisations patronales et à la « french tech ». « Nous faisons le boulot et des entreprises de la nouvelle économie parasitent nos métiers pour capter nos clients et notre marge, quitte pour certaines à se délocaliser à l’étranger pour payer moins d’impôts« , a-t-il déploré. « Le moment est venu de reprendre la main pour ne pas devenir les serfs modernes des ‘dotcom’, a-t-il estimé. En nous alliant à la French tech, nous avons les moyens de travailler à une nouvelle génération de plateformes interrogeables en langage courant avec des robots conversationnels, qui vont organiser et structurer intelligemment l’offre touristique d’un territoire« . Pour financer le tout, outre les aides publiques, le Chef a appelé à la création d’un fonds d’investissement dans lequel tous les acteurs du tourisme pourraient contribuer. Un Marx et ça repart.

LG

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Les projets pour la nouvelle marque hôtelière annoncés il y a quelques mois par le patron de TUI, Sebastian Ebel, deviennent de plus en plus concrets. Dès le printemps prochain, un hôtel cinq étoiles à Zanzibar fonctionnera sous le label The Mora Zanzibar. L’hôtel a été récemment acquis par le fonds hôtelier que TUI avait créé en collaboration avec des investisseurs institutionnels. Avec ce nouveau resort à Zanzibar, TUI ajoute à son portefeuille une marque hôtelière de plus dans le segment haut de gamme : The Mora. Elle s’adresse à des clients aux revenus élevés « qui investissent dans des expériences plutôt que dans des produits de luxe », explique TUI. Il fallait le trouver ! Et si « l’expérience » était un produit de luxe ?

NB

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En République dominicaine, le futur Four Seasons Tropicalia va ouvrir à Playa Esmeralda au nord-est du pays début 2026. Les 95 chambres et 25 résidences privées, chacune de trois ou quatre chambres, seront situées à quelques pas de la mer, dans un domaine abritant également une cocoteraie et une ferme biologique. Le nouvel établissement se veut durable dans la gestion des déchets et de l’eau, la qualité de l’air et les émissions de gaz à effet de serre. De plus, les clients pourront eux-mêmes participer à des activités pour aider les locaux à préserver les communautés et l’environnement. Comme cette expérience « de la ferme à la table » dans une ferme de cacao certifiée biologique gérée par les propriétaires, la famille Cisneros. Ou comme Protortuga, « une initiative de durabilité visant à protéger les tortues luths dans la zone côtière de Miches »… Ça c’est du luxe.

NB

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Serge Trigano, fondateur de l’enseigne hôtelière urbaine Mama Shelter, est en train de signer les premiers contrats pour son projet Oh Baby, des hôtels économiques à la périphérie des villes. Pour cette marque qui se veut « eco-friendly » avec des constructions « en bois et béton bas-carbone, on est en train de signer les premiers contrats », a indiqué l’hôtelier. « Quand on a été viré d’une des plus belles entreprises touristiques mondiales, ça vous apprend l’humilité et ça vous apprend à vous remettre en cause », ajoute celui qui a dirigé dans les années 1990 le Club Méditerranée cofondé par son père Gilbert. « J’ai un métier qui me passionne et j’ai l’intention de continuer aussi longtemps qu’ils voudront de moi à leurs côtés », a ajouté Serge Trigano qui, à 77 ans, se sent toujours une âme de baby entrepreneur.

LG

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Le groupe thaïlandais Minor Hotels va ouvrir trois hôtels NH au premier trimestre 2024. Tout d’abord, le NH Paris Gare de l’Est avec 207 chambres et le NH Opéra Paris Faubourg avec 103 chambres. Suivra le NH Paris Champs-Elysées en 2025, qui sera exploité sous le nom de NH Collection après rénovation. Les trois établissements parisiens rejoindront les six hôtels de Minor Hotels qui existent déjà en France, à Marseille, Lyon, Toulouse et Nice. Dillip Rajakarier, PDG de Minor Hotels, a déclaré : « Nous pensons qu’il s’agit d’une formidable opportunité de croissance avec deux de nos marques dans la deuxième ville la plus visitée au monde et qui accueillera les Jeux Olympiques de 2024. » C’est assez bien vu pour ce groupe qui exploite actuellement 540 hôtels dans le monde sous les marques Anantara Hotels, Resorts & Spas, Avani Hotels & Resorts, NH Hotels, NH Collection, nhow Hotels, Tivoli Hotels & Resorts, Oaks Hotels & Resorts et Elewana Collection.

NB

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Près de dix ans après l’ouverture de son premier hôtel, la chaîne Okko hôtels veut se franchiser pour développer sa croissance et vise un parc de 40 hôtels en Europe. La chaîne française compte aujourd’hui 14 établissements. « Aujourd’hui, beaucoup d’hôtels vont devoir amorcer des rénovations, les propriétaires se posent donc la question de poursuivre avec l’enseigne qu’ils ont actuellement ou de changer de marque, explique la fondatrice, Solenne Ojea-Devys. On ressent chez certains franchisés une lassitude des concepts inventés par les grands groupes. Et on pense pouvoir les satisfaire avec notre offre ». L’offre de franchise vise aussi les nouveaux entrepreneurs, « moins sachant en hôtellerie » mais désireux d’investir dans le secteur. Donc, pour ceux qui n’en sont qu’Okko… mencement.  

LG

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Les résultats du troisième trimestre d’Hilton ont montré que le boom postpandémique des réservations d’hôtels aux États-Unis commence à s’estomper. En revanche, les activités internationales prennent largement le relais. Le revenu par chambre disponible (RevPAR), qui n’a augmenté que de 3% aux États-Unis, a bondi de 39% dans la région Asie-Pacifique. Globalement, le RevPAR du groupe a augmenté de 6,8% par rapport à la même période en 2022, et de 11,4% par rapport à la même période en 2019. Hilton (7.399 hôtels) a augmenté son bénéfice net de 10,5% pour atteindre 379 millions de dollars. Pour l’ensemble de l’année 2023, Hilton devrait enregistrer un RevPAR en hausse d’environ 12% par rapport à 2022 et un bénéfice net entre 1.375 et 1.389 millions de dollars. Christopher Nassetta, le patron d’Hilton, est content : « Nous avons continué à enregistrer de solides résultats au cours du troisième trimestre, dépassant nos attentes en matière de croissance du RevPAR. Par ailleurs, nous prévoyons une augmentation significative des ouvertures au quatrième trimestre et l’année prochaine. » Au 30 septembre 2023, il y avait un nombre record de 457.300 chambres dans le « pipeline » d’Hilton, soit une croissance de 4%. Pour l’an prochain, on peut faire le pari d’Hilton.

NB

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Taylor Swift n’est pas la seule star à faire monter le prix des chambres d’hôtels lors de ses tournées. Beyoncé aussi. A Cardiff, au Pays de Galles, le jour du concert, le prix moyen de la chambre est passé de 100 à 230 euros. A Cologne, en Allemagne, la chanteuse a permis d’augmenter de 75 euros en moyenne le RevPAR des hôtels de la ville. Le taux d’occupation en a également profité passant de 61,1% à 95,3%. Aux Etats-Unis, même constat : les hôtels de Houston ont bénéficié d’un tarif journalier moyen de 230 euros samedi dernier, un quasi-record pour la ville cette année. Beyoncé est l’amie des hôteliers. Lorsqu’elle s’est produite à l’Atlantis The Royal de Dubaï, lors de son inauguration en janvier dernier, elle a pris une suite à 100.000 dollars (95.000 euros) la nuit.

NB

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Si, selon MKG, les chiffres d’affaires de l’hôtellerie en Europe ont « atteint de nouveaux records » cet été, avec en juillet des prix moyens en hausse de 8,1% par rapport à 2022 et de 31,3% par rapport à l’avant-covid, le secteur n’a pas retrouvé ses niveaux de fréquentation de 2019 (-3,8 points). Les pays qui avaient le mieux rebondi après le covid (la France, la Grèce et le Portugal) ont observé de faibles taux de croissance, les effets de rattrapages y étant « terminés« . Une idée, en passant : il va peut-être falloir baisser les prix. 

LG

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Dans les restaurants de Michel Péclard, à Zurich, le personnel gagne entre 8.000 et 12.000 francs suisses par mois (à peu près la même chose en euros), et dans certains cas jusqu’à 16.500 francs, sans compter les pourboires. Michel Péclard et ses associés ont choisi d’indexer les salaires sur le chiffre d’affaires de la société. Les salariés gagnent entre 7 et 8% du montant total de ce qu’ils encaissent. « Ils travaillent comme s’ils étaient propriétaires de l’entreprise », explique Michel Péclard, qui appelle les autres restaurateurs à copier son modèle salarial, pour rendre le secteur de la restauration plus attractif. En France aussi ?

NB

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