Catégorie : Hôtellerie Restauration

La version virtuelle du Riu Plaza España à Madrid a été lancée en 2022. Dans la première phase, on pouvait visiter différentes zones de l’hôtel, voir les détails de la décoration et les éléments historiques des pièces comme le hall, ou aller sur le toit-terrasse. Les visiteurs pouvaient aussi interagir avec l’un des réceptionnistes de l’hôtel et même réserver. Ils pouvaient également entrer dans une suite, essayer différentes tenues dans le vestiaire ou se maquiller dans la salle de bain. Depuis peu, l’hôtel virtuel (voir ici) propose des nouveautés, comme la découverte des salles de conférence du troisième étage, où se trouvent cinq espaces de configurations différentes, avec scènes et écrans. Pour Laura Malone, directrice de la communication de Riu, « la reproduction des salles les plus représentatives de l’hôtel ouvre une nouvelle possibilité non seulement de visiter les locaux mais aussi d’organiser des événements en visio-conférence. » Mais l’hôtel virtuel a-t-il au moins permis d’engranger de nouvelles réservations ? « Lorsque nous avons présenté le projet, notre objectif principal était d’être pionnier et d’expérimenter les possibilités de cette technologie. Une augmentation des réservations est bien sûr toujours positive, mais ce n’était pas l’objectif principal. Nous n’avons pas mesuré cet indicateur. » Sans doute, n’était-ce pas tellement nécessaire.

NB

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Aux Etats-Unis, Sam Nazarian, directeur général de la société hôtelière sbe (il est connu entre autres pour avoir vendu sa gamme de marques d’hôtels de luxe – Delano, Mondrian, SLS et Hyde – à Accor), s’associe à Wyndham pour proposer une offre hôtelière abordable aux touristes de moins de 30 ans. Il a indiqué qu’il prévoyait d’ouvrir 50 hôtels d’ici 2030 sous la nouvelle marque, actuellement baptisée Project HQ Hotels & Residences. Un soin particulier a été porté sur une offre de restauration adaptée à cette clientèle grâce à des partenariats allant du chef étoilé Dani Garcia à l’influenceur Matt Stonie, en passant par la chaîne de hamburgers Umami Burger. Côté prix, une nuit coûtera entre 200 et 250 dollars. « Ce sera une expérience de style de vie et de luxe vraiment haut de gamme et abordable », a déclaré Geoff Ballotti, PDG de Wyndham. « Haut de gamme » et « abordable » sont toujours des notions floues que l’on peut utiliser à toutes les sauces.

NB

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D’après les estimations d’iSpot, une société de mesure TV, Hilton était largement en tête en matière de dépenses publicitaires à la télévision avec 58,5 millions de dollars (53,6 millions d’euros). En quelques mois, le groupe a obtenu jusqu’à 6.000 diffusions pour ses quelque 80 publicités. En seconde position figurait Choice Hotels avec 31,7 millions de dollars d’achat publicitaire, suivi de Courtyard par Marriott (22,4 millions), Marriott (15,7 millions), Wyndham (14,8 millions), IHG (9,4 millions), Best Western (7,6 millions), SpringHill Suites by Marriott (4,6 millions), Hôtels et casinos Hard Rock (2,4 millions) et Fontainebleau (2,4 millions). Les sports, les concerts et les grands événements diffusés en direct étaient les émissions les plus demandées par les hôteliers pour diffuser leurs messages. A noter enfin que la demande publicitaire sur les chaînes nationales est plutôt en baisse au profit des plateformes de streaming.

NB

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Le tourisme du sommeil, c’est assez simple à définir : cela consiste à se rendre à un endroit et de choisir l’hôtel de façon à ce que le séjour permette de profiter d’un maximum de repos. Certains hôtels de luxe offrent d’ores et déjà des services consacrés au bien-être de leurs résidents. C’est par exemple le cas de l’hôtel Park Hyatt à New York qui propose à ses clients une literie connectée qui analyse le sommeil et dont chaque détail, de la fermeté des oreillers au matelas en passant par la température ambiante, peut être personnalisé. D’autres grands hôtels, comme le London West Hollywood à Beverly Hills ou encore le Hästens Sleep Spa à Coimbra au Portugal proposent des services visant à favoriser le sommeil de leurs clients. C’est le grand réveil du tourisme de sommeil.

LG

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Le Hard Rock Hotel & Casino Athens, dont l’ouverture est prévue pour 2027, est en cours de construction sur le site de l’ancien aéroport international Hellinikon, fermé en 2001. Le complexe comptera 1.100 chambres ainsi qu’un casino de 180 tables et 1.500 machines. Il comprendra également un théâtre Hard Rock Live de 3.000 places, des installations de spa et de remise en forme, 15 lieux de restauration, des magasins et un espace de réunion et de congrès. Selon la chaîne, qui possède déjà sept hôtels (hors casino) en Espagne, en Irlande, en Hongrie et en Suisse, le resort d’Athènes « sera le premier complexe hôtelier intégré de ce type en Europe continentale ». Un Hard Rock à Athènes ? Ça va faire grand bruit.

NB

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La compagnie américaine à très bas prix (et au service aussi bas), Allegiant Air, a ouvert le Sunseeker Resort Charlotte Harbor, un resort haut de gamme de 785 chambres situé près de Punta Gorda, dans le sud-ouest de la Floride. Avec cet établissement, Allegiant Air entend capter une plus grande part du budget vacances de ses passagers qui se rendent en Floride. L’enjeu est de taille : la compagnie transporte chaque année près de huit millions de passagers à destination et en provenance de cette région, dont près de deux millions via le seul aéroport de Punta Gorda. Si le vol reste peu cher (les vols de Chicago à Punta Gorda cet hiver coûtent 38 dollars l’aller simple), l’hôtel l’est beaucoup plus : environ 300 dollars la nuit, pouvant grimper, pour des week-ends en février ou mars, à 600 dollars la nuit. En fait, tout est cher au Sunseeker Resort Charlotte Harbor. Comme au Maury’s Steakhouse, le restaurant du resort, où l’on sert des pâtes au homard à 52 dollars, des pinces de crabe à 100 dollars et un faux-filet Tomahawk pour deux à 195 dollars. Ce qui est étonnant, c’est que le Maury’s Steakhouse doit son nom à Maury Gallagher, un grand défenseur des voyages pas chers et patron emblématique d’Allegiant Air.

NB

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Louvre Hotels Group, deuxième groupe hôtelier en Europe avec des marques comme Première Classe, Kyriad ou Campanile, souhaite rénover 80% de son parc dans les 5 prochaines années, pour un investissement évalué à 400 millions d’euros. L’essentiel de ce plan d’investissement ira à la France, a précisé le patron, Federico J. Gonzalez, lors d’une rencontre avec des journalistes. « Campanile, c’est une marque un peu fatiguée », a-t-il admis. Les rénovations s’accompagneront du changement de « tous les matelas et oreillers dans les deux prochaines années ». Pour rentabiliser cet investissement, le dirigeant préconise à ses franchisés (53% du parc en France) d’augmenter les prix « d’un euro par chambre par nuit ». Avec le triplement de la taxe de séjour attendu début 2024 en Ile-de-France, l’hôtellerie économique risque de bien mal porter son nom.

LG

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Les professionnels de l’hôtellerie redisent leur opposition au triplement de la taxe de séjour sur les nuits d’hôtel en Île-de-France, prévue dans le projet de budget 2024 qui doit être adopté définitivement cette semaine « par 49.3 ». L’Umih et le GNC regrettent « encore un coup dur pour la compétitivité de notre secteur et pour l’image de la France, à l’heure où tous les projecteurs sont braqués sur Paris 2024 ». La taxe de séjour à Paris varie actuellement de 0,25 euro pour les campings modestes à 5 euros pour les palaces, par nuit et par personne. La hausse de 200% de la taxe servira à financer les transports publics. « Alors que les pouvoirs publics craignent une augmentation des prix dans l’hôtellerie, ils font exploser les taxes. Et après, ils viendront nous en rendre coupables », s’emporte Catherine Quérard, présidente du GHR. Et, en plus, hôtelier, « ça paye pas, ça eut payé, mais ça paye plus ».

LG

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Hilton, Marriott, IHG, Hyatt et Accor multiplient les enseignes à un point tel que les clients s’y perdent complètement. Avant, il y avait juste des marques d’hôtels économiques ; maintenant, il existe des enseignes d’hôtels économiques haut de gamme, bas de gamme, milieu de gamme, etc. Dans le luxe, on distingue le luxe classique, le luxe distinctif, le luxe d’avant-garde, le luxe tout compris ou encore le luxe lifestyle… Avec la prolifération des enseignes, les voyageurs sont confrontés à un « océan déroutant de similitudes« , selon Chekitan Dev, enseignant à l’école hôtelière de l’Université Cornell. Hilton possède 22 marques, telles que Spark, une chaîne économique haut de gamme, ou la chaîne de séjours prolongés temporairement baptisée Project H3. Accor compte plus de 40 enseignes, dont une nouvelle collection d’hôtels indépendants baptisée Handwriting. « Même les voyageurs chevronnés ont du mal à s’y retrouver, poursuit Chekitan Dev. J’ai confondu Hyatt House et Hyatt Place. Et ne me demandez pas de vous dire en quoi ils sont différents du Hyatt Centric. » Il voit un bouleversement à venir : les voyageurs vont de moins en moins être fidèles à une marque en particulier.

NB

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Située au-dessus des chutes du Fer-à-Cheval, côté canadien, la centrale hydroélectrique Toronto Power a fourni de l’électricité jusqu’en 1974. Mais depuis ce temps, le centre de contrôle de la centrale n’a jamais trouvé de repreneur. Le bâtiment a pourtant été classé « site national historique » par les autorités canadiennes en 1983, avant de devenir propriété de la Commission des parcs du Niagara, une agence du ministère du Tourisme de l’Ontario. Les autorités viennent d’opter pour un projet de création d’un hôtel de luxe pour 200 millions de dollars canadiens et une ouverture attendue pour l’été 2027. En plus des chambres, il y aura des restaurants, une microbrasserie, un auditorium et un espace de congrès. Les chutes du Niagara, qui accueillent près de 12 millions de touristes par an, auront désormais « leur premier et seul hébergement 5 étoiles ». Voilà un projet qui va faire des étincelles.

NB

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