Catégorie : Hôtellerie Restauration

Arrivée l’année dernière à la tête des hôtels Sofitel, Maud Bailly souhaite remettre au gout du jour cette marque du groupe Accor qui fête cette année ses 60 ans, afin de rajeunir sa clientèle mais aussi continuer à s’étendre, notamment aux Etats-Unis. « Quand j’ai pris la direction des Sofitel (en janvier 2023, NDLR), a indiqué la dirigeante lors d’une présentation à la presse hier, il y avait cette perception d’une marque un peu poussiéreuse. On a repensé la marque. » Les 120 établissements Sofitel dans le monde ont été passés en revue et une vingtaine ont été identifiés qu’il fallait « soit rénover, soit sortir du réseau » en leur proposant de préférence une autre marque d’Accor, par exemple Pullman ou Swissôtel. Le positionnement de Sofitel : du « luxe ouvert, pas réservé aux ‘happy few’, avec une french touch », décrit Maud Bailly, ajoutant que la marque « ne va pas commencer à faire des soirées DJ toute la nuit ». Elles n’entrent pas dans le cahier des charges du « luxe ouvert ».

LG

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Choice Hotels EMEA, filiale du géant américain de l’hôtellerie Choice Hotels International, prévoit de doubler son portefeuille d’hôtels en France dans les deux ans qui viennent grâce à un accord signé avec le groupe Zenitude portant sur 30 établissements et plus de 4.000 chambres au total. « La France est l’une des destinations touristiques les plus importantes au monde, en particulier pour les Américains », se réjouit auprès de l’AFP Ricardo Losada Revol, directeur général pour l’international de Choice Hotels, qui compte bien profiter de « l’opportunité » que représentent pour le secteur les Jeux olympiques. Le prochain établissement Zenitude à passer sous l’égide de Choice Hotels EMEA, situé à proximité de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, ouvrira ses portes en mai. La majorité des hôtels concernés par l’accord devront avoir rejoint le portefeuille de Choice Hotels d’ici à 2025. Mais ont-ils vraiment le choice ?

LG

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Lors de la présentation du futur Aman Dubaï cette semaine, le président-directeur général de l’enseigne Aman Resorts, Vladislav Doronine, a déclaré qu’il s’agirait « probablement de l’hôtel le plus cher des Émirats arabes unis ». Le nouvel hôtel ouvrira ses portes en 2027 dans une zone appelée Jumeirah 2, devant le Four Seasons Resort Dubai à Jumeirah Beach. L’établissement devrait être composé exclusivement de suites, au nombre maximum de 90. Il disposera d’une plage privée de 350 mètres, d’un spa de 2.300 mètres carrés, d’un parc de 3,6 hectares et de son propre Aman Club, réservé aux membres. A titre d’exemple, l’adhésion à l’Aman Club de New York coûte actuellement jusqu’à 200.000 dollars par an. On ne connaît pas encore le prix de la nuit à l’Aman Dubaï, mais lors de son ouverture en 2022, une suite à l’Aman New York affichait des tarifs pouvant atteindre 3.200 dollars. Ce qui en faisait déjà l’établissement le plus cher de Manhattan. 

NB

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La chaîne hôtelière américaine Best Western fait son marché en France. Le groupe a inauguré 27 nouveaux établissements en 2023 dans l’Hexagone, sur un total dans le monde de 317 hôtels répartis sur une dizaine de marques. Le chiffre d’affaires a atteint 263 millions d’euros, en progression de 12% sur un an, porté tant par la hausse du taux d’occupation que celle des prix moyens, selon Olivier Cohn, directeur général France du groupe coopératif. « Tous les voyants sont au vert. On a vu un vrai retour des clientèles en 2023″, se félicite-t-il. Dans le détail, le premier semestre a été plus porteur avec le retour de la clientèle affaires, un été « en dents de scie » à cause de la météo et de l’inflation, puis une « très bonne » arrière-saison notamment grâce à la Coupe du monde de rugby. Pour 2024, 25 ouvertures d’établissements sont prévues, avec une priorité pour Paris, Marseille, Angers, Tours, Marrakech et Rabat – ces deux dernières villes marocaines étant rattachées à la France. Le groupe a également validé deux projets de construction : Perpignan Aéroport et Cayenne, où l’activité redécolle.

LG

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Accor a dégagé un bénéfice net en hausse de 57% en 2023, à 633 millions d’euros, et franchit pour la première fois la barre du milliard d’euros d’excédent brut d’exploitation. Ces « résultats record » prouvent la « pertinence du modèle » du groupe, a commenté sa directrice financière Marine Gerow, précisant que le début de l’année 2024 était « encourageant » tant au niveau de l’activité que du taux d’occupation. « Si le contexte géopolitique reste complexe, 2024 s’annonce riche en événements internationaux majeurs qui devraient continuer à nourrir la croissance et nous entamons cette année avec confiance », a ajouté Sébastien Bazin, le PDG du groupe, cité dans un communiqué. Vu le tarif moyen d’une chambre d’hôtel lors des JO de Paris, il peut en effet d’ores et déjà fêter les résultats 2024.

LG

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Catherine Quérard, présidente du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR), et Thierry Marx, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), dénoncent des « contrats d’électricité ayant des tarifs hors sol » et demandent à Bruno Le Maire d’organiser une réunion « dans les meilleurs délais ». Selon une enquête menée par les deux syndicats fin janvier 2024, « plus de la moitié des professionnels (59%) restent tenus par des contrats d’approvisionnement en énergie à des prix extrêmement élevés, c’est-à-dire supérieurs à 180 euros le MWh alors que le prix du MWh a diminué depuis la fin 2022 et qu’il se situe à moins de la moitié de ce prix ». Pour Thierry Marx, « face à cette augmentation vertigineuse des prix de l’énergie, mais aussi des matières premières et des frais de personnel, les professionnels ne sont pas restés inactifs. Ils essaient d’ajuster leur prix. Mais les augmentations ne peuvent être la seule réponse d’autant qu’elles se heurtent à un pouvoir d’achat des Français qui se contracte depuis des mois. » Qu’il en soit remercié.

LG

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La version virtuelle du Riu Plaza España à Madrid a été lancée en 2022. Dans la première phase, on pouvait visiter différentes zones de l’hôtel, voir les détails de la décoration et les éléments historiques des pièces comme le hall, ou aller sur le toit-terrasse. Les visiteurs pouvaient aussi interagir avec l’un des réceptionnistes de l’hôtel et même réserver. Ils pouvaient également entrer dans une suite, essayer différentes tenues dans le vestiaire ou se maquiller dans la salle de bain. Depuis peu, l’hôtel virtuel (voir ici) propose des nouveautés, comme la découverte des salles de conférence du troisième étage, où se trouvent cinq espaces de configurations différentes, avec scènes et écrans. Pour Laura Malone, directrice de la communication de Riu, « la reproduction des salles les plus représentatives de l’hôtel ouvre une nouvelle possibilité non seulement de visiter les locaux mais aussi d’organiser des événements en visio-conférence. » Mais l’hôtel virtuel a-t-il au moins permis d’engranger de nouvelles réservations ? « Lorsque nous avons présenté le projet, notre objectif principal était d’être pionnier et d’expérimenter les possibilités de cette technologie. Une augmentation des réservations est bien sûr toujours positive, mais ce n’était pas l’objectif principal. Nous n’avons pas mesuré cet indicateur. » Sans doute, n’était-ce pas tellement nécessaire.

NB

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Aux Etats-Unis, Sam Nazarian, directeur général de la société hôtelière sbe (il est connu entre autres pour avoir vendu sa gamme de marques d’hôtels de luxe – Delano, Mondrian, SLS et Hyde – à Accor), s’associe à Wyndham pour proposer une offre hôtelière abordable aux touristes de moins de 30 ans. Il a indiqué qu’il prévoyait d’ouvrir 50 hôtels d’ici 2030 sous la nouvelle marque, actuellement baptisée Project HQ Hotels & Residences. Un soin particulier a été porté sur une offre de restauration adaptée à cette clientèle grâce à des partenariats allant du chef étoilé Dani Garcia à l’influenceur Matt Stonie, en passant par la chaîne de hamburgers Umami Burger. Côté prix, une nuit coûtera entre 200 et 250 dollars. « Ce sera une expérience de style de vie et de luxe vraiment haut de gamme et abordable », a déclaré Geoff Ballotti, PDG de Wyndham. « Haut de gamme » et « abordable » sont toujours des notions floues que l’on peut utiliser à toutes les sauces.

NB

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D’après les estimations d’iSpot, une société de mesure TV, Hilton était largement en tête en matière de dépenses publicitaires à la télévision avec 58,5 millions de dollars (53,6 millions d’euros). En quelques mois, le groupe a obtenu jusqu’à 6.000 diffusions pour ses quelque 80 publicités. En seconde position figurait Choice Hotels avec 31,7 millions de dollars d’achat publicitaire, suivi de Courtyard par Marriott (22,4 millions), Marriott (15,7 millions), Wyndham (14,8 millions), IHG (9,4 millions), Best Western (7,6 millions), SpringHill Suites by Marriott (4,6 millions), Hôtels et casinos Hard Rock (2,4 millions) et Fontainebleau (2,4 millions). Les sports, les concerts et les grands événements diffusés en direct étaient les émissions les plus demandées par les hôteliers pour diffuser leurs messages. A noter enfin que la demande publicitaire sur les chaînes nationales est plutôt en baisse au profit des plateformes de streaming.

NB

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Le tourisme du sommeil, c’est assez simple à définir : cela consiste à se rendre à un endroit et de choisir l’hôtel de façon à ce que le séjour permette de profiter d’un maximum de repos. Certains hôtels de luxe offrent d’ores et déjà des services consacrés au bien-être de leurs résidents. C’est par exemple le cas de l’hôtel Park Hyatt à New York qui propose à ses clients une literie connectée qui analyse le sommeil et dont chaque détail, de la fermeté des oreillers au matelas en passant par la température ambiante, peut être personnalisé. D’autres grands hôtels, comme le London West Hollywood à Beverly Hills ou encore le Hästens Sleep Spa à Coimbra au Portugal proposent des services visant à favoriser le sommeil de leurs clients. C’est le grand réveil du tourisme de sommeil.

LG

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