Ennismore, qui regroupe les boutique-hôtels du groupe Accor, et son partenaire Banyan Tree Group s’associent au fonds Dubaï Holding, qui appartient aux dirigeants de la cité-Etat, afin d’y lancer un vaste projet touristique. A commencer par l’ouverture du Banyan Tree Dubai en novembre prochain. Il occupera les murs de l’actuel Caesars Palace Dubaï, avec 179 chambres, cinq restaurants et bars et 96 résidences privées d’une à quatre chambres.
LG
Airbnb s’inquiète d’une nouvelle décision de la municipalité de New York qui anéantirait 95% de ses revenus dans la ville. Cette loi entre en vigueur aujourd’hui et concerne les locations d’habitations d’une durée inférieure à 30 jours. Quiconque souhaite louer un bien pour des séjours de courte durée doit désormais s’inscrire à la mairie. De plus, les propriétaires ne sont autorisés à proposer qu’une partie de leur logement, et ils doivent également être présents et vivre avec les clients. Ils peuvent accueillir au maximum deux personnes et tout le monde doit avoir libre accès à toutes les pièces de l’hébergement. Enfin, les clients ne doivent pas pouvoir verrouiller les portes de leurs chambres. New York va réussir à vous faire préférer l’hôtel.
NB
En Europe, avec le boom des « voyages de revanche », soutenus notamment par la demande des voyageurs américains armés d’un dollar fort, les prix dans l’hôtellerie et la restauration flambent. Par exemple, les tarifs moyens dans les hôtels parisiens ont doublé par rapport à 2019, pour un taux d’occupation équivalent. Résultat : la rentabilité des hôtels augmente et compense la flambée des achats de nourriture et d’énergie. Mais il y a un problème : le manque de personnel. Alors que 11% des emplois touristiques dans l’UE ne sont pas pourvus, la conséquence est immédiate : un service dégradé et des prix élevés… Les clients s’en sont rendu compte et font la grimace. Une fois le boom des « voyages de revanche » passé, cela risque d’être aux professionnels de faire la grimace.
NB
Hilton prévoit d’étendre son offre de luxe en Asie-Pacifique avec le développement de sa marque haut de gamme Waldorf Astoria. Le premier Waldorf du Japon ouvrira à Osaka en 2025, suivi d’un autre à Tokyo en 2026. En Inde, un Waldorf ouvrira à Jaipur en 2027. D’autres suivront à Kuala Lumpur, Hanoï, Sydney, Xi’an et Shanghai. Hilton prévoit un avenir radieux dans cette région du monde où – pense-t-il – le nombre de personnes riches et dépensières devrait fortement augmenter. Selon un spécialiste de l’immobilier, la région Asie-Pacifique compterait actuellement 560.000 chambres d’hôtels de luxe, un nombre qui devrait augmenter de 90.000 d’ici 10 ans.
NB
Hier, le Conseil de Paris a validé la reprise par un hôtelier de luxe, Oscar Comtet, du terrain de l’avenue Junot, occupé depuis cinquante ans par le Club Lepic Abbesses Pétanque (Clap) qui regroupe 300 boulistes. Mais Émile Meunier, élue verte du XVIIIe, dit « non à la destruction des terrains de pétanque historiques de Montmartre par un hôtel-restaurant de luxe, l’Hôtel Particulier, qui veut en tirer 530.000 euros de recettes commerciales ! Ce lieu appartient à Paris. Nous, écologistes, refusons la marchandisation de la Butte. » Mais pour Oscar Comtet, « le but est précisément d’en faire le plus beau jardin de Paris d’ici trois ans, en créant une oasis au sein de Paris ». Quant à la mairie de Paris, elle assure que l’offre d’Oscar Comtet est « la mieux-disante ». En attendant, les boulistes du Clap ont les… nerfs.
NB
Le Conseil d’État, saisi en référé, a suspendu la nouvelle réglementation qui imposait aux fabricants de bungalows des normes de performance énergétique et environnementale renforcées. Elle avait été saisie par la société Algonquin, laquelle faisait valoir que les nouvelles exigences de performance énergétique et environnementale, applicables dès le 1er juillet, se heurtaient à « des contraintes techniques importantes » et généraient « des surcoûts élevés » qui avaient « déjà provoqué un arrêt des commandes de ses clients pour la saison 2024 ». La plus haute juridiction administrative lui a donné raison d’autant plus que les représentants du ministère de la Transition écologique n’ont pas su « justifier de l’impact positif sur le climat, de l’application des exigences de performance énergétique et environnementale à ces habitations ». Copie à revoir, donc.
LG
L’hôtel Cipriani à Venise a été déclaré meilleur établissement au monde par l’agrégateur français La Liste. Avec la note de 99,75 sur 100, il se retrouve sur la plus haute marche de ce palmarès basé sur les avis des publications spécialisées et des clients sur quelque 5.660 hôtels. A la deuxième place de ce classement, dont l’algorithme génère beaucoup d’ex-aequo, on trouve le Peninsula de Chicago, le Waldorf Astoria Los Cabos Pedregal (Mexique) et le Cheval Blanc à St-Barth, avec la note de 99,5. Dans le classement français, derrière le Cheval Blanc, viennent La Réserve et le Meurice, puis le Bristol, tous à Paris, et l’Hôtel du Cap-Eden-Roc à Antibes. Voilà, vous savez où partir cet été.
LG
Booking.com lance un planificateur de voyage qui fonctionne sous intelligence artificielle. L’outil AI Trip Planner sera d’abord lancé dans une version bêta pour les voyageurs américains. Il répond aux demandes générales des clients comme : « Je voudrais voyager en Italie en famille avec deux enfants ». Les résultats peuvent ensuite être affinés en fonction des préférences de voyage comme : « hébergement avec piscine et parking » ou « bons restaurants à proximité ». De plus, l’outil soumet des idées d’excursions ou de visites à destination avec des suggestions de restaurants ou d’autres activités en soirée. Le planificateur propose enfin toutes les options d’hébergement. « Grâce à l’IA générative, nous sommes en mesure d’avoir des conversations individuelles évolutives avec nos clients en fonction de leurs besoins, un peu comme si on parlait à ses amis de la planification d’un voyage », a déclaré Rob Francis, le directeur technique de Booking. Des amis ? Rob doit rêver un peu.
NB
Les clients de l’hôtel Sue Marriott de Los Angles contestent en justice une nouvelle « surtaxe destinée à couvrir les coûts d’une nouvelle loi sur la protection des salariés des hôtels ». La loi oblige en effet les hôtels de Los Angeles à fournir à leur personnel des dispositifs de sécurité (comme un bip d’appel) en cas d’agression. Pour financer tout cela, Marriott a donc mis en place une taxe de 10 à 14 dollars (9 à 12 euros) par chambre et par nuit. Pour les plaignants, ce sont des « frais cachés » car ils n’étaient pas informés de ce supplément au moment de la réservation, ce que conteste la direction de l’hôtel. Récemment, Joe Biden avait annoncé son intention « d’interdire les frais surprises (« pouvant aller jusqu’à 90 dollars », selon le président) que les hôtels font apparaître sur votre facture ». Visiblement, ce n’est pas encore fait.
NB
Le groupe hôtelier Marriott International a annoncé hier, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, son intention d’embaucher environ 3.000 réfugiés d’ici 2026. 1.500 réfugiés seront recrutés en Europe au cours des trois prochaines années et autant d’ici 2025 aux États-Unis. Dans certains hôtels, ces nouveaux employés peuvent bénéficier de traducteurs, de salles de prière et d’une aide pour circuler en transports publics. « Notre action a déjà conduit à l’embauche de plus de 970 réfugiés dans des dizaines de nos hôtels en Europe », a déclaré Anthony Capuano, le PDG de Marriott. « Chez Marriott International, nous croyons qu’il faut être une force pour le bien et avoir un impact positif et durable dans les pays où nous sommes implantés. » Et si, accessoirement, cela peut aussi pallier une pénurie de main-d’œuvre, alors c’est parfait.
NB
