Catégorie : Hébergement

Les touristes étrangers sont de retour en France, à la faveur notamment de la Coupe du Monde de rugby, se félicite la ministre déléguée au Tourisme, Olivia Grégoire. Elle a néanmoins tenu à « appeler à la vigilance » les acteurs du secteur touristique sur de nouvelles hausses de prix à quelques mois des JO : « On a constaté cet été une augmentation moyenne de 20% des RevPar (revenu moyen par nuitée) par rapport à 2019, avec des pics à 30% dans certaines régions. » Olivia Grégoire souhaite qu’un observatoire des prix soit « mis en place d’ici la fin de l’année pour permettre aux consommateurs d’être mieux informés sur la variation des prix sur les trois à cinq dernières années ». Il devrait concerner « toutes les catégories de locations touristiques, donc aussi bien les locations de meublés que l’hôtellerie classique » et être « pérennisé » après les Jeux.

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New York a promulgué une nouvelle loi, la Local Law 18, interdisant à tout habitant propriétaire de mettre en location tout ou partie de son bien pour une durée inférieure à 30 jours. A l’heure actuelle, seuls 405 biens disponibles sur Airbnb ont été approuvés, sur les 4.624 dossiers reçus. 214 ont été rejetés définitivement, et 758 renvoyés pour informations manquantes. Les autres, par milliers, s’empilent en attente de traitement. Autre mauvaise nouvelle pour les visiteurs : faute de locations en nombre suffisant, le prix des 135.000 chambres d’hôtels de la ville devrait mécaniquement augmenter. Mais les New-Yorkais en quête d’un logmenent pourront de nouveau trouver des annonces de biens à louer…

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Après les étoiles, les clefs : à partir de 2024, le guide Michelin va distinguer les hôtels comme il le fait avec les restaurants. Pour répondre à cette demande et « établir dans le domaine de l’hôtellerie une vraie référence de confiance, qui soit le pendant de ce qu’est le guide Michelin au monde de la gastronomie », les équipes du Michelin travaillent depuis quatre ans avec celles de Tablet Hotels – un site américain proposant une sélection de « boutiques-hôtels » -, pour constituer une première sélection, laquelle compte actuellement 5.300 hôtels dans 120 pays. Les restaurateurs ne vont plus être les seuls à passer de mauvaises nuits.

LG

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Accor, Hilton, IHG Hotels, Marriott International et Radisson se sont alliés à deux centrales d’achat spécialisées et à l’agence d’évaluation développement durable Ecovadis pour « mesurer et améliorer la performance de durabilité des chaînes d’approvisionnement du secteur hôtelier ». Selon Accor, « une part importante de l’empreinte environnementale, sociale et gouvernance de l’hôtellerie repose sur les fournisseurs », détaille le groupe hôtelier français dans un communiqué. Accor estime que cette alliance « s’avère essentielle pour atteindre des objectifs de réduction des émissions de carbone du groupe », c’est-à-dire les émissions indirectes de gaz à effet de serre qui proviennent de sources externes mais sont quand même liées aux activités de l’hôtel, comme l’appel à un blanchisseur externe.

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Le groupe hôtelier Marriott annonce le lancement d’une nouvelle marque sur le segment milieu de gamme. Four Points Express by Sheraton sera développé notamment en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Trois contrats ont été signés à ce jour en Grande-Bretagne et en Turquie. D’autres projets sont à l’étude en Pologne et en Belgique. Four Points Express by Sheraton est la réponse de Marriott « à la demande croissante d’hébergements de qualité et abordables en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique ». Satya Anand, le patron de Marriott pour la région EMEA, précise : « Cette nouvelle marque a fait l’objet de recherches approfondies, a été conçue et localisée pour offrir aux voyageurs de ce segment les éléments fondamentaux d’un séjour qui répond à tous les objectifs du voyage, au juste prix. » Le contraire aurait été dommage.

NB

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Les professionnels de l’hôtellerie s’insurgent contre la forte hausse annoncée de la taxe de séjour concernant les nuits d’hôtel en Ile-de-France pour financer les transports publics, qui va selon eux pénaliser leur compétitivité. « Avec 200% d’augmentation de la taxe de séjour prévue en 2024, Paris et la région Ile-de-France décrochent déjà la médaille d’or de la fiscalité ! » avant même l’ouverture des Jeux Olympiques, écrivent l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) et le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC), dans un communiqué. « Si cette annonce devait se concrétiser dans le projet de loi de finances 2024, Paris deviendrait de loin la capitale la plus lourdement taxée en Europe devant Rome, Bruxelles, Berlin, Athènes, Madrid et Londres », dénoncent les deux organisations. On ne peut pas tirer inlassablement profit d’une vache à lait.

LG

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Airbnb s’attend à accueillir jusqu’à un demi-million de personnes à Paris pendant les Jeux olympiques de 2024 et encourage davantage de Parisiens à mettre leur logement en location. Son PDG, Brian Chesky, a déclaré : « Beaucoup de gens ont besoin d’un logement. Mais ils n’ont pas assez de chambres d’hôtel à Paris pour accueillir tout le monde. » L’Office du tourisme de la capitale s’attend à ce que quelque 16 millions de personnes visitent la région parisienne à l’occasion des JO. « Jusqu’à 20% des Parisiens sont intéressés par la location de leur logement, estime Brian Chesky. Ce serait dommage qu’ils ne le mettent pas sur Airbnb. Surtout que s’il y a suffisamment de logements, les prix resteront raisonnables. » On finirait par croire qu’il fait tout ça pour nous rendre service.

NB

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Le Club Med a annoncé l’ouverture en 2026 du Club Med Tinley dans le KwaZulu-Natal. Il s’agira d’un complexe 4 Tridents qui proposera un mix de baignade et de surf sur la Dolphin Coast, et de safaris dans le nord du Natal. Situé à 30 minutes de l’aéroport King Shaka (Durban), l’établissement comptera 342 chambres et un centre de congrès. Ce village disposera d’un spa, d’un centre de remise en forme, d’une école de yoga ainsi que d’une piscine et d’un bar zen réservés aux adultes. Il proposera aussi de nombreuses activités familiales, des sports terrestres et nautiques, un club enfants, ainsi que la première école de surf du Club Med. Ça va farter.

NB

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Selon un rapport de l’OMT, le volume des investissements touristiques mondiaux (essentiellement dans l’hébergement) a augmenté de 23% en 2022 – ils étaient 352, contre 286 en 2021. C’est mieux, mais c’est loin de 2019, où le nombre de nouveaux projets était de 753. Le montant des investissements est également en baisse : 10,2 milliards de dollars en 2022, contre 60,9 milliards en 2019. Les plus importants investisseurs européens sont Melia, Intercontinental Hotels Group, Accor, et Selina. Comme le dit le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, « si l’on veut assurer la croissance et la compétitivité du secteur, il faut faire d’importants investissements dans l’éducation et les talents ». Cela permettra « d’avoir une main-d’œuvre qualifiée, capable de produire une croissance exceptionnelle, d’être une force d’innovation et, grâce à l’adoption des technologies numériques, d’améliorer la compétitivité et la résilience du secteur du tourisme ». C’est du développement Zurab.

NB

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Marco Nussbaum est hôtelier et membre du conseil d’administration de l’Association des hôtels d’Allemagne (IHA) qui rassemble 1.650 établissements. Il considère que la dépendance de nombreux hôtels à l’égard des portails de réservation est une « épine dans leur pied ». Il s’explique. « En tant qu’hôtelier, je dois réfléchir attentivement à la manière dont j’investis mon argent. Et lorsque je verse des commissions aux OTA, je finance aussi ma propre non-visibilité sur Internet. Si j’appelle un hôtel pour demander le prix d’une chambre, j’obtiens généralement un prix plus élevé que celui affiché sur Booking. Et quand je demande si je peux obtenir le même prix, on me répond que ce n’est pas possible et qu’il vaut mieux que j’aille sur Booking… En faisant ça, ce n’est plus une épine que ces hôteliers ont dans le pied, mais une balle.

NB

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