Catégorie : Hébergement

A Madrid, l’arrivée d’enseignes telles que Four Seasons, Marriott ou Rosewood a déclenché une hausse des tarifs hôteliers. En 2019, le prix moyen d’une chambre dans un hôtels de luxe madrilène était inférieur à 300 euros en moyenne. À peine trois ans plus tard, il dépasse largement ce seuil et a atteint l’été dernier 520 euros. D’après les données du cabinet de conseil STR, 2022 a été la première année au cours de laquelle le prix des hôtels à Madrid a facilement dépassé celui de Barcelone (400 euros en moyenne). Que s’est-il passé ? L’arrivée des grandes enseignes internationales à laquelle se sont ajoutées les rénovations ambitieuses menées à l’hôtel Ritz (Mandarin Oriental) ou à l’hôtel Santo Mauro (AC Hotels). Madrid monte en gamme.

NB

En lire davantage sur le site d’El Pais

Les investisseurs investissent dans l’hébergement de plein air, intéressés par la forte rentabilité de ces métiers, et par un marché, tiré par les campings quatre ou cinq étoiles, en croissance d’environ 5% par an. Aujourd’hui, celui-ci est estimé à 3 milliards d’euros en France. L’arrivée de ces fonds dans ce monde a eu d’autres conséquences : « l’esprit camping » en prend un coup. « Les clients des mobil-homes ne sont pas les mêmes que ceux que nous avions à l’origine. Ils sont plus exigeants. On doit les aider s’il y a un lézard ou des fourmis dans la cuisine ! », commente Roger Pla, patron d’un camping cinq étoiles dans le Roussillon. Cela dit, à 2.000 euros la semaine pour quatre personnes en haute saison, ce n’est pas tout à fait choquant que les vacanciers demandent à pouvoir préparer une salade de tomates, loin des insectes. Le gestionnaire du camping municipal de Plouarzel (Finistère Nord) – 11 euros la journée, douche chaude et animations comprises – n’a pas forcément les mêmes réclamations.

LG

En lire davantage dans Le Monde

Thierry Marx, président du principal syndicat patronal de l’hôtellerie-restauration, l’Umih, a poussé un coup de gueule contre Airbnb : « Aujourd’hui il y a un parc de location qui échappe complètement à l’Etat et qui n’est pas taxé, qui est une concurrence déloyale, totalement déloyale pour les gens dont c’est le métier de faire de l’hôtellerie restauration. » La concurrence d’Airbnb, « on n’arrive plus à la gérer » et « cela devient un vrai problème, il y a des choses qui se louent quasiment sous le manteau et sans protection, avec des risques sanitaires mais aussi de sûreté ». L’Umih demande ainsi « la création d’une 6e catégorie de logements pour qu’on ait au moins un référencement du parc, des choses qui sont louées en parallèle de l’hôtellerie ». Une chose est sûre : le costume de président de l’Umih va très bien à Thierry Marx.

LG

En lire davantage dans Sud-Ouest

A Majorque, un tribunal juge en ce moment pour escroquerie un « gang organisé » de huit personnes pour une affaire baptisée localement « d’arnaque à la diarrhée ». Les escrocs récupéraient les données de vacanciers britanniques pour faire de fausses déclarations d’intoxications alimentaires dans leurs hôtels. Ils remettaient ensuite les plaintes à des avocats en Angleterre qui, à leur tour, demandaient aux TO et aux hôteliers des remboursements. Les faits se sont déroulés dans les années 2016 et 2017. Au total, les accusés « qui avaient monté une véritable petite entreprise », selon le juge, auraient raflé « plus de 200.000 euros ».

NB

En lire davantage dans le Mallorca Zeitung

En Grande-Bretagne, il y a actuellement 1,3 million de postes vacants dans des secteurs tels que l’hôtellerie et la vente. Pour y faire face, le Premier ministre, Rishi Sunak, a eu une idée : permettre aux étudiants étrangers de travailler davantage. Les 680.000 étudiants étrangers sont actuellement limités à 20 heures de travail rémunéré par semaine, uniquement durant les périodes scolaires. Les discussions ont commencé au sein du gouvernement pour, soit augmenter ce plafond à 30 heures, soit le supprimer entièrement. Si c’est pour faire à nouveau travailler les étrangers en Grande-Bretagne, c’était bien la peine de voter le Brexit.

NB

En lire davantage dans The Times

Le groupe TUI lance une offre exclusivement hôtelière, déployée en Suède dans un premier temps. La présentation des hôtels affichées sur le site ressemble à s’y méprendre à Booking. 15.000 hôtels dans 50 destinations peuvent être réservés via cette nouvelle plateforme. D’autres pays scandinaves seront ajoutés au cours du mois à venir, suivis de tous les principaux marchés du TO au cours de l’année. Comme l’a expliqué vendredi dernier Sebastian Ebel, le patron de TUI, la gamme d’hôtels pourrait atteindre environ 100.000 hébergements fin 2023. Cette offre hôtelière pourra être combinée avec un vol sous forme de forfait dynamique, ou bien être réservée directement. La stratégie est simple : puisque Booking offre des forfaits touristiques de plus en plus complets, TUI va proposer une offre hôtelière de plus en plus complète.

NB

En lire davantage sur le site de Travel Weekly

Airbnb aura reversé 148 millions d’euros de taxe de séjour aux communes françaises en 2022, un montant en croissance de 60% comparé à l’année précédente, grâce à la reprise du tourisme. Les plus gros montants de taxe de séjour ont été collectés à Paris (24,3 millions d’euros contre 9,4 millions en 2021), Marseille (2,8 millions d’euros contre 1,9 million), Nice (2,4 millions d’euros contre 1,2 million). La plateforme indique par ailleurs communiquer « les revenus des hôtes à l’administration fiscale une fois par an depuis 2020 » et fournir aux municipalités, conformément à la réglementation en vigueur, « des données détaillées sur les séjours effectués », via son site, depuis novembre 2021. Des anges.

LG

En lire davantage dans La Tribune

La cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation d’Airbnb pour avoir, en tant qu’éditeur de son site internet et non simple hébergeur, « largement contribué » à l’infraction commise par une locataire parisienne qui avait sous-loué illégalement son logement. La juridiction est allée dans le sens d’un jugement du tribunal judiciaire de Paris du 5 juin 2020, qui retenait la responsabilité de la plateforme en cas de publication d’un contenu illicite, estimant qu’il « lui appartenait de s’assurer du caractère licite des annonces publiées sur son site ». La plateforme et la locataire devront verser à la propriétaire la somme de 32.399,61 euros, soit la différence entre le montant des sous-loyers encaissés frauduleusement (51.936 euros) et celui des 20 mois de location (19.540 euros) réglés à la propriétaire sur la période. Ça vaut quand même le coup de sous-louer, il faut juste ne pas se faire choper.

LG

En lire davantage dans La Tribune

Le PDG d’Hilton, Chris Nassetta, raconte comment son groupe s’adapte à la pénurie de main d’œuvre. « Je dirais que, sur une échelle de 1 à 10, il y a un an, le problème du recrutement était de 9 ou de 10. Actuellement, il est de 5 ou 6. Dans certains pays, nous ne parvenons pas à recruter toute la main d’œuvre dont nous avons besoin. Heureusement, nous sommes devenus beaucoup plus créatifs dans le recrutement. Nous avons par exemple généralisé à tous nos hôtels l’embauche d’une main-d’œuvre saisonnière. Car nous nous sommes aperçus que depuis la pandémie les gens voulaient de plus en plus de flexibilité, comme travailler à mi-temps. Nous assistons maintenant à une sorte d’Uberisation du personnel. » Il aura suffi d’une épidémie pour voir la fin de la sacro-sainte souveraineté du salariat dans les entreprises.

NB

En lire davantage sur le site du Wall Street Journal

TUI veut créer une nouvelle marque hôtelière pour le segment haut de gamme. Le PDG du groupe, Sebastian Ebel, a indiqué qu’il s’appuierait sur Suneo pour offrir une gamme familiale à bas prix, et que son groupe allait créer une nouvelle enseigne pour la clientèle haut de gamme. Elle « ne s’appellera pas TUI », mais il n’a pas voulu en donner le nom. Le pôle hôtelier du groupe a déjà développé TUI Blue, positionné sur le haut de gamme. Sur le secteur du luxe, le voyagiste allemand gère également la marque Airtours. TUI n’entend pas avoir ces nouveaux hôtels en propre, mais plutôt via des contrats de gestion ou de franchise. Chez TUI, la division Hotels & Resorts – avec un bénéfice d’exploitation de 291 millions d’euros au cours du dernier exercice – est un peu la vache à lait du groupe.

NB

En lire davantage sur le site de FVW