Catégorie : France

Selon une étude réalisée par le cabinet Indiggo pour le compte de l’agence publique Normandie Tourisme, le cyclotourisme aurait généré, l’an dernier, plus de 45 millions d’euros de retombées économiques pour le territoire. Repas au restaurant, visites de monuments, baignade, shopping… Le vacancier qui pédale ouvre plus volontiers son porte-monnaie que son alter ego randonneur. En Normandie par exemple, son panier moyen quotidien oscille entre 62 euros pour les Français et 81 pour les étrangers. « Un niveau élevé », selon les experts d’Indiggo. Pourtant, dans le Calvados où le Conseil départemental se dit prêt à investir « jusqu’à 350.000 euros » pour aider chaque intercommunalité à s’équiper en pistes cyclables, les fonds sont loin d’être dépensés dans leur intégralité. Il est temps pour les maires de changer de braquet.

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Après avoir félicité Michel Barnier, pour sa nomination au poste de Premier ministre, « les organisations membres de la Confédération des acteurs du tourisme (CAT) ont réclamé la désignation à ses côtés d’un ministre du Tourisme de plein exercice ». La complexité des « nombreux chantiers ouverts pour le tourisme depuis deux ans » est mise en avant dans un communiqué de la CAT, qui souligne l’incertitude de l’environnement international aussi bien que l’urgence de la transition digitale et écologique du secteur, qui doit encore améliorer sa capacité à donner envie de voyager en France, alors que la concurrence étrangère fait rage. « Malgré une saison estivale contrastée et atypique, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont envoyé un signal fort et universel au monde, et laissent en héritage une attractivité touristique renforcée tout en constituant une formidable opportunité pour […] réaffirmer le tourisme comme un des piliers prioritaires de notre développement économique. » Il faut vite en profiter.

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En juillet et août, « 65% des Français sont partis en vacances, deux points de moins que l’été dernier mais un point de plus qu’en 2022, selon Olivia Grégoire, ministre du Tourisme démissionnaire, et 88% d’entre eux ont choisi de rester dans l’Hexagone. » Avec les JO, la « fréquentation touristique internationale est en augmentation de 13% à Paris », a souligné la ministre, avec des arrivées aériennes en provenance de Chine en hausse de 43%, des Etats-Unis et du Japon, de 13%. Les recettes touristiques internationales en juillet sont en augmentation de 8%. Par ailleurs, durant les Jeux olympiques, « 1,4 million de touristes français se sont rendus à Paris soit une hausse de 27%« . On attend maintenant la ministre du Tourisme démissionnaire à l’occasion de l’inauguration de l’IFTM, à moins que d’ici là un nouveau gouvernement ait été mis en place…

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Où est l’office de tourisme de Paris ? Si vous tapez ce terme sur votre moteur de recherche, vous aurez bien du mal à obtenir son adresse – seul l’ancien site de la rue de Rivoli, au cœur de Paris, est référencé dans les premiers résultats. Sur l’application Google Maps, la recherche ne s’avère pas plus fructueuse : le lieu n’est pas référencé sous le terme « office de tourisme », mais sous celui de « Paris Je t’aime », le nom officiel, mais inconnu du grand public, de cette structure. Laquelle a déménagé depuis le mois d’avril quai Jacques-Chirac, dans le 15e arrondissement. Une fois sur place, la quête continue. Dehors, aucun grand panneau n’indique clairement que ce cube de béton abrite l’OT. Une fois poussée la porte, on se demande si on est vraiment au bon endroit. Pas de guichet, pas de banc pour s’asseoir, une documentation réduite au minimum et de la musique de bar en fond sonore. Il reste trois semaines avant les JO pour rectifier le tir.

LG

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En difficulté, le célèbre cabaret transformiste parisien Chez Michou, haut-lieu de Montmartre, a annoncé sa fermeture pour « raisons financières » sur les réseaux sociaux lundi. « Je ne sais pas si le cabaret rouvrira en septembre », s’était déjà alarmée samedi Catherine Catty-Jacquart, la nièce de Michou, fondateur des lieux et décédés début 2020. Chez Michou employait 23 salariés, en comptant les artistes et le personnel de salle, des cuisines et l’accueil. Shows de drag queens et spectacles transformistes connaissent pourtant un regain d’intérêt ces dernières années, portés par des établissements qui ont su davantage se tourner vers un public jeune et branché, comme Madame Arthur, également situé à Montmartre. Chez Michou n’a visiblement pas su se transformer.

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A la veille des Jeux olympiques, les élections législatives à venir et la poussée du RN ne devraient avoir que peu d’effet sur la venue en France des touristes étrangers davantage sensibles aux questions de sécurité que de politique, selon les professionnels du secteur. « Je ne vois pas dans les mois qui viennent d’impact sur les flux touristiques », souligne Dominique Marcel, président de l’Alliance France Tourisme, cercle de réflexion regroupant des grandes entreprises du secteur (Accor, Disneyland, ADP, Compagnie des Alpes…). « Quel que soit le gouvernement nommé, les pouvoirs publics feront en sorte que pour l’été, les Jeux olympiques soient une réussite », selon lui. Les résultats électoraux « n’inversent pas la tendance de la demande touristique » qui, avec les Jeux olympiques, est plutôt à la hausse, assure de son côté Vanguelis Panayotis, président du cabinet de conseil MKG consulting. « Ils vont peut-être réduire l’attrait auprès de certains publics sensibles à ces critères mais il n’y a pas d’annulations massives », d’après lui. « C’est beaucoup plus sensible quand on bascule en risque attentat comme il y a quelques mois. Pour l’instant, il s’agit surtout de sujets politiques ». Ainsi, la nomination de la dirigeante d’extrême droite, Giorgia Meloni, à la présidence du Conseil en Italie « n’empêche pas le tourisme italien de prospérer », souligne Didier Arino, patron de Protourisme. Comparaison n’est pas toujours raison.

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Selon Météo-France, il y a 50% de possibilité que la France métropolitaine connaisse un été météorologique (juin-juillet-août) plus chaud que les normales, 30% conforme aux normales, et 20% plus froid. Mais « il est trop tôt pour prévoir les conditions météorologiques de cet été semaine par semaine », souligne l’organisme, qui met en garde contre les conclusions hâtives. Ainsi, il n’est pas possible de prévoir l’été sera caniculaire ou non. Le scénario « n’exclut pas des épisodes ponctuels avec une pluviométrie pouvant être localement importante », avertit toutefois l’établissement public. Bref, Météo-France ne se mouille pas.

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Une plage française sur cinq est régulièrement polluée par des bactéries, selon une étude de l’association Eau et Rivières de Bretagne (ERB), qui réclame un meilleur encadrement des pollutions agricoles. Au total, 93 plages (5,02%) sont « à éviter » et 316 « déconseillées » (17,04%) sur les 1.854 plages de l’Hexagone et de la Corse, d’après le classement de l’association bretonne, publié sur le site labelleplage.fr. A l’inverse, la baignade est « recommandée » pour 690 plages (37,2%) et « peu risquée » pour 755 (40,7%). Les plages les plus mal classées se trouvent dans les Alpes-Maritimes, le Nord, le Pas-de-Calais, le Calvados et la côte nord de la Bretagne. Des plages de Landunvez (Finistère), Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) ou Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes) occupent la queue du classement. Les mieux classées se situent sur la façade Atlantique, en Occitanie et en Corse, avec des plages de Lège-Cap-Ferret (Gironde), Palavas-les-Flots (Hérault) ou Etel (Morbihan) dans le peloton de tête. Selon les chiffres du ministère de la Santé, 92,4% des sites de baignade en eau de mer étaient classés d’excellente ou de bonne qualité en 2022. Par sécurité, on va plutôt prendre comme référence le classement d’Eau et Rivières de Bretagne.

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En Corse, comme l’an passé, « le démarrage n’est guère reluisant », estime Benoît Chaudron, vice-président de l’Umih Corsica, qui craint que le scénario d’une saison touristique difficile ne se répète en 2024. L’an passé, selon une étude de l’Insee, une baisse de fréquentation de 8,1% avait été enregistrée par rapport à 2022. Parmi les problématiques identifiées, les tarifs élevés des billets d’avion et de ferries ou encore la croissance de l’offre de meublés de tourisme. « Et les prévisions pour la haute saison ne sont pas rassurantes, ajoute l’hôtelier, qui pointe également un manque de visibilité sur les réservations. » Il note aussi que « juillet et août sont loin d’être pleins » et que « ça va être difficile à rattraper ». De son côté, Tony Ceccaldi, maire de Lama et président de la Fédération des offices de tourisme et syndicats d’initiative, partage cette inquiétude et appelle à une remise en cause collective et à la coopération plutôt qu’à la polémique : « On est toujours dans un début de saison un peu compliqué. L’an dernier, à la même époque, certains se plaignaient déjà que la saison allait être mauvaise, et finalement, elle n’a pas été si mauvaise que ça. Les comptes se font en fin de saison. » C’est en effet à la fin de la foire que l’on compte les bouses.

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Deux députés ont émis douze recommandations pour répondre aux difficultés de financement des services d’incendie et de secours (SDIS) en France. Entre autres pistes, Xavier Batut (Horizons, Seine-Maritime) et Jocelyn Dessigny (RN, Aisne) ont recommandé « de faire contribuer les touristes, en particulier étrangers, au financement des SDIS par l’instauration d’une taxe additionnelle départementale à la taxe de séjour perçue par les communes et leurs groupements, au taux de 20 % ». Les parlementaires précisent que « les collectivités territoriales ont de plus en plus de difficultés à couvrir des besoins opérationnels en constante augmentation alors que les perspectives de diversification des ressources apparaissent limitées ». Alors va pour plumer le touriste, cette vache à lait qui va finir par ne plus sortir de l’étable.

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