Catégorie : France

Des grèves de train, des prix en hausse et une neige qui a manqué, cela fait beaucoup pour les stations de montagne. Et pourtant, lors des vacances de Noël, entre le 17 décembre et le 6 janvier, le taux d’occupation a atteint les 70%. Un chiffre « supérieur à celui de la saison 2021-22 sur la même période », se réjouit Jean-Luc Boch, président de l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM). Plus qu’honorable, ce taux démontre l’adaptabilité de ces communes qui, en plus du ski, offrent une diversité d’activités comme la randonnée ou la balnéothérapie. Autre bonne nouvelle pour les professionnels basés en station, la neige fait son retour en moyenne et haute altitude. Tant mieux, parce que la balnéothérapie, ça va cinq minutes.

LG

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Hier, aux Gets (Haute-Savoie), les pistes de VTT ont été ouvertes. Benjamin Mugnier, directeur des remontées mécaniques, le reconnaît : « C’est sûr qu’une remontée ouverte pour le vélo, cela ne va pas compenser, mais cela permet de proposer quelque chose de sympa aux clients. » Il est vrai que la station a diversifié son offre depuis quelques années déjà. Le vélo qui était une activité phare aux Gets en été est devenu par le truchement du changement climatique une activité quatre saisons. Bien que la neige fasse cruellement défaut, le taux de réservation pour cette semaine est estimée à 81%. Mais si la neige ne chute pas bientôt, ce sont les réservations pour les prochaines vacances qui risquent de chuter.

NB

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A l’issue de trois semaines de vote sur le site MonGR.fr, le GR de Pays Tour de la Suisse normande (TSN) dans le Calvados et l’Orne a été élu « Mon GR préféré 2023 ». Huit itinéraires de grande randonnée étaient en lice et le parcours normand a remporté 22,6% des 89 903 votes exprimés, devant les GR 71 C&D – Tour du Larzac et GR 120 – Littoral des Hauts-de-France (Pas-de-Calais). Itinéraire de randonnée pédestre en boucle de 113 kilomètres, à cheval sur les départements du Calvados et de l’Orne, le GR de Pays de la Suisse normande traverse un territoire qui doit son appellation à son relief tourmenté, lié à la formation des vallées de l’Orne et de ses affluents. Il se caractérise par des massifs rocheux surplombant le fleuve, contrastant avec le bocage et la plaine de Caen. Pour en savoir plus, allez donc marcher.

LG

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Portée par les vacanciers venus de France et malgré des visiteurs de l’étranger qui se sont fait plus rares, la fréquentation des hébergements touristiques en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur cet été a dépassé ses niveaux d’avant covid. Elément nouveau du paysage touristique de Paca à l’ère du covid, les touristes venus de France se font de plus en plus nombreux (+7,6% par rapport aux chiffres de 2019), au point de compenser les visiteurs venus de l’étranger (-5,9%), qui, « après avoir déserté la région lors de la crise sanitaire (…) ne sont pas complètement revenus ». La région Paca a ainsi connu en 2022 une croissance supérieure au taux national (+2,3%) et a été « la quatrième région la plus visitée, derrière la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et l’Île-de-France ». La Bretagne n’est pas citée : sans doute une erreur.

LG

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Porté par l’association Mountain Riders, le label « Flocon Vert » distingue les destinations engagées dans une politique de développement durable. Six nouvelles stations viennent d’être labellisées, portant ainsi leur nombre total à 20. Il s’agit de Font-Romeu, Val d’Isère, Tignes, Valloire, Saint-Gervais Mont-Blanc et Cordon. Les stations sont évaluées sur une vingtaine de critères, qui englobent au total plus de 60 indicateurs, regroupés en quatre thématiques : « Gouvernance & Destination », « Economie locale », « Social & culturel » et « Ressources naturelles & écologie ». Petite nouveauté cette année : la mise en place d’un système de labellisation à plusieurs niveaux allant de 1 à 3 flocons. Et ce, d’après Mountain Riders, dans le but « d’identifier les destinations qui sont dans une démarche de progrès active (les bons élèves !) et ceux qui s’améliorent au fil des processus afin de tendre vers l’exemplarité (les cancres !). »

NB

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Malgré la crise inflationniste qui traverse l’Hexagone, les Français envisagent, tout de même, de partir en vacances durant la période de Noël. Selon la ministre du Tourisme, Olivia Grégoire, « 55% des Français ont l’intention de partir en vacances fin décembre », soit plus d’un Français sur deux. Cela pourrait concerner « tous les territoires français (…) pas uniquement les littoraux ou la montagne » avec « un budget moyen pour le séjour d’hiver » estimé à « 371 euros par personne, ce qui est équivalent aux années précédentes ». 77% de ces Français comptent rester en France. « Les Français continuent de partir en vacances et font des arbitrages personnels pour ce faire, ils partent en France et consomment français », souligne la ministre. Ces vacances bleu blanc rouge, décidément, on n’en sort pas.

LG

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Avant la crise, l’énergie représentait 5 % des dépenses d’un exploitant de domaine skiable, selon Domaine skiable de France (DSF). Cette année, tout l’équilibre sera revu. « On va pouvoir éponger pour une saison. Mais, sur le long terme, ce sera compliqué », explique Benjamin Mugnier, directeur commercial de la société qui exploite Les Gets, en Haute-Savoie. Il s’attend en effet à voir sa facture énergétique annuelle passer de 500.000 à 1,6 million d’euros. Il va falloir faire des économies d’énergie avec la diminution de la vitesse des remontées mécaniques, la fermeture de celles qui font doublon en cas de faible affluence, la réduction des horaires d’ouverture à certaines périodes, l’optimisation de l’utilisation des canons à neige, la baisse de la température dans les piscines ou dans les espaces communs… En espérant que les vacanciers, qui ne sont pas prêts à renoncer à skier, n’y voient que du feu.

LG

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Les réservations aériennes vers Paris effectuées jusqu’au 10 octobre pour la fin de l’année 2022 (novembre et décembre) ont explosé pour les touristes venant d’Asie, en comparaison avec 2021 : +519% pour l’Asie du Nord-Est, +452% pour le Moyen-Orient et +36% pour l’Asie du Sud-Est. Ces régions retrouvent des niveaux de fréquentation qui se rapprochent de ceux de 2019 : il y aura ainsi seulement 12% de touristes d’Asie du Sud-Est en moins par rapport à la dernière année d’avant crise, et 19% en moins pour le Moyen-Orient. « Les touristes chinois manquent encore à l’appel », précise l’office de tourisme de la capitale. Il ajoute : « Il y a une bonne amélioration pour la Corée du Sud, le Japon commence à revenir. » Par ailleurs, selon Booking, Paris a été la première destination mondiale recherchée pour l’automne, devant Londres et Marrakech. Il n’y a bien que les Parisiens pour ne plus rêver de Paris.

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Attribué pour 12 ans le label « station de tourisme » ouvre droit à des avantages fiscaux et financiers. Le gouvernement entend remettre sur la table les critères qui président à cette classification. Il vient d’annoncer le lancement d’une concertation avec les élus locaux, qui devrait aboutir à la mise au point de nouveaux critères en décembre. L’objectif, assure le ministère, n’est pas de recaler les communes qui ne seraient pas exemplaires sur le plan environnemental, mais de les encourager à faire mieux. Le ministère recense actuellement les communes exemplaires, afin qu’elles soient limitées par les autres. Comme Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), qui a déployé un éclairage public intelligent et amélioré la gestion de ses ressources en eau.

LG

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En France, les gestionnaires de site multiplient les initiatives pour tenter de réguler l’hypertourisme. Ainsi, à Marseille, les quotas expérimentés cet été pour se rendre dans les calanques vont être reconduits. Un QR Code de réservation est à présenter à l’entrée. Et Sugiton respire avec seulement 400 touristes par jour contre 2.500 habituellement. « Les gens acceptent la nouvelle règle parce qu’il y a une conscience du respect de l’environnement, et que nous leur proposons des alternatives », observe Marc Thépot, président de l’Office de tourisme de Marseille. Sur les sites naturels, cette solution ne suffit pas. « Il n’y a pas de mauvaises pratiques, il y a de mauvais aménagements », juge Jean Pinard, directeur du comité régional du tourisme en Occitanie. « Dans les Pyrénées, si vous reculez le parking du cirque de Gavarnie de 3 kilomètres, il y aura moins de monde », avance encore Jean Pinard, qui regrette « l’absence de débat sur le diagnostic » et appelle de ses vœux « un concours de bonnes idées ». On vous laisse les trouver.

LG

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