Catégorie : Distribution

Les compagnies aériennes ne supportent plus la distribution. En 25 jours seulement, l’association qui les représente, Iata, est parvenue à pousser à la faillite Bourse des Vols, une entreprise rentable depuis 25 ans qui non seulement gagnait de l’argent, mais leur en faisait gagner. Pour y parvenir, l’association a réclamé le 17 juillet dernier, au beau milieu de la torpeur estivale, une caution exorbitante, passant du jour au lendemain de 0 à 80% du chiffre d’affaires de BdV. Une somme introuvable. Un mois après, Iata déréférençait Bourse des Vols, l’empêchant de vendre les compagnies Iata et privant l’agence de 85% de son activité. Depuis dimanche, elle affiche ce triste message sur son site : « C’est avec un profond regret que nous vous annonçons que, à la suite de circonstances indépendantes de notre volonté, Viaticum, incluant nos marques Bourse des Vols et Bourse des Voyages, a été placé en liquidation judiciaire. » Viaticum a intenté une action contre Iata pour « rupture brutale de contrat ». L’avenir de Bourse des Vols et de ses 25 salariés est désormais entre les mains de la justice. Espérons qu’elle saura la rendre.

NB

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Un mini réseau d’agence de voyages allemand a ouvert en 2016 un plateau d’affaires en Tunisie. Son patron, Werner Papendick qui possède six agencessous enseigne ADAC en Allemagne et emploie 70 personnes, cherchait à externaliser une partie de son activité. Parmi les avantages de cette implantation en Tunisie : une main-d’œuvre de qualité (de nombreux Tunisiens parlent anglais et allemand en plus de l’arabe et du français), une demande enthousiaste, notamment parmi les jeunes, pour les emplois proposés, et l’accès rapide entre Tunis et l’Allemagne, avec des vols de deux heures et demie. Werner Papendick a débuté avec deux salariés. Aujourd’hui, ils sont onze. Il ne regrette rien : « C’est une option à considérer, surtout en période de pénurie de main-d’œuvre qualifiée. »

NB

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La pénurie de travailleurs qualifiés dans le tourisme après la pandémie se poursuit. Sybille Reiß, directrice des ressources humaines de TUI, explique comment l’entreprise tente d’y faire face. « Le lieu de travail de TUI peut être en Crète, dans l’un de nos avions, mais aussi dans l’une de nos agences de voyages ou dans l’un des sièges sociaux d’un voyagiste. En plus de cette diversité, nous bénéficions de notre marque forte. Mais c’est compliqué : nous recevons trois candidatures pour certaines offres d’emploi, et des milliers pour d’autres. » L’objectif est donc de rendre l’entreprise globalement attrayante : « Nous proposons plus de flexibilité en termes de lieu de travail et d’horaires, avec une culture des résultats au lieu d’une présence fixe. » Elle ajoute : « Le tourisme offre des perspectives passionnantes pour façonner la transformation durable des voyages. » Un argument qui doit faire mouche chez ceux qui sont en quête de sens.

NB

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Les deux agences de voyages de Flers (Orne) ne désemplissent pas. Depuis le mois de décembre, les demandes affluent pour Sandrine Serais et Annabelle Gaultier, co-gérantes de l’agence Santana Voyages. Cette envie d’ailleurs est également ressentie par Amina Cherif et Claire Cooper, conseillères voyage pour Salaün Holidays franchisé Havas, la seconde agence de la ville. Elles s’accordent sur un point : « Le temps où réserver à la dernière minute était avantageux est terminé. » Désormais, « il faut réserver le plus tôt possible ». Si les réservations sont toujours ouvertes pour l’été en cette mi-juin, les deux agences travaillent surtout en vue des séjours à partir de septembre, puis pour l’hiver et même le printemps prochain. Pas facile de s’appeler Lastminute ou Promovacances aujourd’hui…

LG

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En Allemagne, après TUI, c’est au tour de Schauinsland-Reisen, l’un des plus grands voyagistes à forfait en Europe, de quitter l’alliance QTA (Quality Travel Alliance), créée avec le réseau d’agences de voyages RTK. Le voyagiste de Duisbourg a pris cette décision à la suite des révélations sur le transfert de données du réseau RTK vers FTI, un TO concurrent de Schauinsland. Celui-ci voit ses intérêts « massivement dégradés ». Il rappelle que pendant huit ans, « des informations commerciales détaillées » ont été transmises à FTI, lui donnant « un avantage concurrentiel par rapport aux autres voyagistes, comme… Schauinsland-Reisen ». Désormais, les agences de voyages de RTK ne peuvent plus bénéficier des conditions avantageuses prévues dans le cadre de l’alliance QTA. Le bras de fer continue outre-Rhin.

NB

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Réunis à Doha dans le cadre d’un forum économique, les acteurs de l’industrie du voyage ont noté que les voyages d’agrément prenaient le pas sur les voyages d’affaires, qui représentaient traditionnellement les deux tiers de la demande.  « Cette répartition va probablement s’inverser. Nous sommes déjà à 55% pour les loisirs et 45% pour les affaires« , a assuré Sébastien Bazin, le PDG d’Accor, en imputant notamment cette tendance au travail à distance. Il a aussi défendu la hausse des prix sur le marché, en invoquant les pertes accumulées durant la crise sanitaire. « Nous avons vécu deux années d’enfer« , a rappelé le patron du groupe hôtelier, pour qui « le tarif des chambres de luxe est actuellement 33 à 35% plus élevé qu’en 2019, tandis que les chambres ordinaires sont 10 à 12% plus chères ». Quant aux billets d’avion, a estimé de son côté de Malaisien Tony Fernandes, patron de la compagnie Air Asia, ils sont aujourd’hui à un « prix raisonnable« .

LG

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Le pôle voyage du Figaro vient de lancer une nouvelle agence de voyages en ligne qui propose des séjours au vert basés sur « le plaisir de redécouvrir la nature et sur l’importance de profiter de ses vertus d’apaisement et d’émerveillement ». Amatera propose des circuits en petits groupes (maximum 12 voyageurs) « au côté d’un guide passionné et expert », et des voyages sur mesure. L’offre de cette agence se décline en 7 thématiques : trek et randonnée, bien-être, observation des animaux sauvages, sport et sensations fortes, déserts et grands espaces, mer et navigation, et expéditions polaires. Tous les séjours sont labellisés ATR (Agir pour un tourisme durable). En résumé, et comme le disent si merveilleusement ses fondateurs, « Amatera propose des expériences uniques au cœur de la nature pour vibrer au rythme de celle-ci, lâcher prise et se reconnecter à ses sens ». Tout y est.

NB

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En Allemagne, l’affaire des données transmises par le puissant réseau d’agences de voyages RTK à l’important TO FTI fait toujours grand bruit. Thomas Bösl, le patron de RTK, tente de calmer le jeu. Dans une lettre aux agences de voyages, il explique que les données transmises à FTI ne comprenaient pas « les données des clients, c’est-à-dire le nom du voyageur, les coordonnées et les détails du compte. Seules les données de réservation, telles que la date du voyage, la destination, l’hôtel et le prix payé par le client ont été transmises. » RTK assure en outre « ne pas avoir vendu les données ni reçu de contrepartie pour les rapports transmis ». Mais la communication par point de ventes des « données de réservation » de FTI et des autres TO n’est-elle pas déjà en soit une distorsion de concurrence ?

NB

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Une famille de Munich qui voulait aller à Dubaï pour le Nouvel An avec ses deux chihuahuas s’est vu refuser l’embarquement à la correspondance de Zurich. Leur agence de voyages leur avait pourtant assuré que les petits chiens étaient autorisés en cabine. En principe, les petits chiens sont effectivement autorisés à prendre l’avion en cabine et les grands doivent effectuer le vol en soute. Cependant, cette règle ne s’applique pas aux voyages vers les Emirats arabes unis où les animaux, quelle que soit leur taille, doivent voyager en soute. La famille s’est donc retournée contre l’agent de voyages pour obtenir un remboursement des billets. Mais face à son refus, elle a saisi la justice qui a condamné l’agence à rembourser non seulement le prix des billets, mais aussi ceux du retour pour Munich. Pour le juge, à défaut de savoir, l’agence aurait dû vérifier…

NB

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La Commission européenne soupçonne la Renfe d’avoir « restreint la concurrence sur le marché espagnol des services de billetterie ». Elle « craint » que le groupe ferroviaire public n’ait refusé de « fournir aux plateformes tierces des contenus complets sur sa gamme de billets et de réductions, ainsi que des données en temps réel ». La Commission s’inquiète « que le refus présumé de Renfe de fournir ce contenu puisse empêcher les plateformes de concurrencer les canaux numériques directs, au détriment des consommateurs ». La Renfe est désormais invitée à proposer des solutions pour répondre aux préoccupations de Bruxelles. On en voit qu’une.

LG

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