Catégorie : Distribution

Le pôle voyage du Figaro vient de lancer une nouvelle agence de voyages en ligne qui propose des séjours au vert basés sur « le plaisir de redécouvrir la nature et sur l’importance de profiter de ses vertus d’apaisement et d’émerveillement ». Amatera propose des circuits en petits groupes (maximum 12 voyageurs) « au côté d’un guide passionné et expert », et des voyages sur mesure. L’offre de cette agence se décline en 7 thématiques : trek et randonnée, bien-être, observation des animaux sauvages, sport et sensations fortes, déserts et grands espaces, mer et navigation, et expéditions polaires. Tous les séjours sont labellisés ATR (Agir pour un tourisme durable). En résumé, et comme le disent si merveilleusement ses fondateurs, « Amatera propose des expériences uniques au cœur de la nature pour vibrer au rythme de celle-ci, lâcher prise et se reconnecter à ses sens ». Tout y est.

NB

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En Allemagne, l’affaire des données transmises par le puissant réseau d’agences de voyages RTK à l’important TO FTI fait toujours grand bruit. Thomas Bösl, le patron de RTK, tente de calmer le jeu. Dans une lettre aux agences de voyages, il explique que les données transmises à FTI ne comprenaient pas « les données des clients, c’est-à-dire le nom du voyageur, les coordonnées et les détails du compte. Seules les données de réservation, telles que la date du voyage, la destination, l’hôtel et le prix payé par le client ont été transmises. » RTK assure en outre « ne pas avoir vendu les données ni reçu de contrepartie pour les rapports transmis ». Mais la communication par point de ventes des « données de réservation » de FTI et des autres TO n’est-elle pas déjà en soit une distorsion de concurrence ?

NB

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Une famille de Munich qui voulait aller à Dubaï pour le Nouvel An avec ses deux chihuahuas s’est vu refuser l’embarquement à la correspondance de Zurich. Leur agence de voyages leur avait pourtant assuré que les petits chiens étaient autorisés en cabine. En principe, les petits chiens sont effectivement autorisés à prendre l’avion en cabine et les grands doivent effectuer le vol en soute. Cependant, cette règle ne s’applique pas aux voyages vers les Emirats arabes unis où les animaux, quelle que soit leur taille, doivent voyager en soute. La famille s’est donc retournée contre l’agent de voyages pour obtenir un remboursement des billets. Mais face à son refus, elle a saisi la justice qui a condamné l’agence à rembourser non seulement le prix des billets, mais aussi ceux du retour pour Munich. Pour le juge, à défaut de savoir, l’agence aurait dû vérifier…

NB

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La Commission européenne soupçonne la Renfe d’avoir « restreint la concurrence sur le marché espagnol des services de billetterie ». Elle « craint » que le groupe ferroviaire public n’ait refusé de « fournir aux plateformes tierces des contenus complets sur sa gamme de billets et de réductions, ainsi que des données en temps réel ». La Commission s’inquiète « que le refus présumé de Renfe de fournir ce contenu puisse empêcher les plateformes de concurrencer les canaux numériques directs, au détriment des consommateurs ». La Renfe est désormais invitée à proposer des solutions pour répondre aux préoccupations de Bruxelles. On en voit qu’une.

LG

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Lancée en mars, la plateforme Mollow a attiré plus de 60.000 visiteurs en un mois. On y trouve des témoignages de voyageurs qui racontent comment ils ont su se passer de l’avion, même pour séjourner à Marrakech. Créé dans la foulée, sur le même modèle, Hourrail! suscite également une forte curiosité. Avec plus de 220.000 pages vues en un mois et demi. « En moyenne, sur cent personnes qui consultent notre site, huit ont cliqué sur un lien pour acheter un billet de train », souligne Benjamin Martinie, 32 ans, un des créateurs. En 2016, avec Tictactrip, Simon Robain et Hugo Bazin ont concocté leur propre moteur d’itinéraires, en France et en Europe, qui combine les moyens de transport bas carbone (trains, bus, covoiturage) en optimisant le coût. « Plus le nombre de transporteurs augmente, plus notre service s’étoffe, précisent les deux entrepreneurs, SNCF Connect ne voudra pas leur faire de publicité, ce qui nous permettra de les recenser ! » Le voyage bas carbone, c’est aussi du business.

LG

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TUI a chargé un cabinet d’avocats d’analyser en profondeur le transfert de données du réseau d’agences de voyages RTK vers son concurrent FTI. Il s’agit de mener une « enquête judiciaire complète, y compris pénale ». Pour TUI, « si cette enquête confirmait que RTK a transmis à FTI des données pertinentes pour son activité, il s’agirait d’un abus de confiance flagrant. Et les personnes impliquées devraient être poursuivies. » TUI est particulièrement sensible à cette affaire, car il détient une participation d’environ 25% dans RTK. Tout comme l’investisseur d’origine égyptienne Samih Sawiris, lui-même actionnaire principal de FTI, et qui, via RT Group, détient également une participation dans RTK. Ce n’est pas en France qu’une telle affaire se produirait ! Notre secteur est bien trop soucieux d’éthique professionnelle…

NB

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Durant plusieurs années, le groupe FTI a reçu de la part du puissant réseau de distribution RTK des données sur les ventes des agences de voyages en temps réel, mais aussi sur la part des ventes par destination des autres voyagistes. Marija Linnhoff, présidente de l’association des agences de voyages VUSR, est très remontée et appelle Thomas Bösl, président de RTK, et Ralph Schiller, PDG de FTI, à démissionner. Elle explique cependant que si ce scandale ne fait pas plus de tapage en Allemagne, c’est parce que les agences de voyages n’en connaissent pas l’ampleur. « Elles ont entendu l’aveu de Thomas Bösl qui a reconnu que RTK avait bien transmis des données à FTI, ajoute Marija Linnhoff. Mais elles ne savent pas encore que ce système illégal ait été méticuleusement développé durant huit ans » . Maintenant, elles le savent.

NB

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Charlotte Burgoyne s’est inspirée de sa « double expérience de journaliste et de mère de 4 enfants » pour créer en 2016 Little Voyageurs. Moyennant 200€ à 350€ selon la durée du séjour, elle réalise sous une dizaine de jours un carnet de voyage complet de 50 à 100 pages. « Je n’ai pas de partenaire à privilégier, pas d’hôtel ou d’activité à mettre en avant par rapport à un autre, souligne-t-elle. En passant par des agents de voyages, chaque intermédiaire prend une commission, ce qui fait gonfler la note finale. » Jean-Charles Franchomme, président du Collectif de défense des métiers du voyage (CDMV), n’est évidemment pas de cet avis : « On assiste au même conflit qu’entre les taxis et Uber ou entre les hôtels et Airbnb : beaucoup de monsieur et madame Tout-le-monde veulent se lancer dans une activité pourtant rigoureusement encadrée, regrette-t-il. Le client paie souvent des centaines d’euros pour un document PDF sans garantie de résultat, alors que les agents professionnels établissent les devis gratuitement et sans engagement. »

LG

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Une enquête menée par des avocats a confirmé qu’en Allemagne, le groupe FTI aurait reçu, entre 2016 et 2018, « une grande quantité de données » de la part du puissant réseau d’agences de voyages RTK. Grâce à ces données, FTI pouvait connaître non seulement les ventes totales des agences de voyages en temps réel, mais aussi la part des ventes des autres voyagistes, ventilée par destination. Mais pour RTK, « il n’y a pas eu de violation du droit de la concurrence, du droit antitrust ou du droit pénal ». Sans doute, mais cette affaire a déjà eu une première conséquence : Lars Helmreich a démissionné de son poste de co-directeur de RTK. En revanche, Thomas Bösl, le DG, reste en fonction. « Dans la phase actuelle, a-t-il expliqué, je considère que mon objectif principal est surtout de regagner la confiance que nos partenaires agences de voyages et tour-opérateurs ont perdue. » L’affaire est donc dans de bonnes mains.

NB

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En Allemagne, le groupe FTI aurait reçu, entre 2016 et 2018, « une grande quantité de données » de la part du puissant réseau d’agences de voyages RTK. Grâce à ces données, FTI pouvait connaître non seulement les ventes totales des agences de voyages en temps réel, mais aussi la part des ventes des autres voyagistes, ventilée par destination. Le journal cite également des échanges d’e-mails entre le directeur des ventes de FTI, Richard Reindl, et un « responsable RTK de haut rang ». Pour sa défense, RTK a rappelé que l’objectif de la coopération avec FTI est de « toujours générer des commissions supplémentaires pour les agences de voyages ». Rappelons qu’avec plus de 3.000 agences de voyages affiliées et 300 partenaires, RTK est la plus grande coopération d’agences de voyages en Allemagne. Elle est aussi connue en France pour être l’un des partenaires du réseau Tourcom.

NB

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