Catégorie : Destinations

La ville d’Amsterdam lancera au printemps prochain une campagne pour dissuader les touristes « qui viennent à Amsterdam uniquement pour l’alcool, la drogue et le sexe ». La municipalité veut également restreindre la consommation de drogue et relocaliser le « centre érotique » à la périphérie de la ville. La centaine de maisons closes du quartier rouge seront déplacées vers un « centre commercial pour adultes » à plusieurs étages, situé également à la périphérie de la ville. De plus, les enterrements de vie de garçon, les tournées des pubs et la consommation de cannabis seront réglementées. Sofyan Barki, adjoint au maire, a expliqué que « le but de la campagne de dissuasion est d’éloigner les visiteurs dont nous ne voulons pas. Si nous aimons la ville, nous devons agir maintenant. » Ces premières propositions seront présentées au conseil municipal d’Amsterdam le 21 décembre prochain.

NB

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L’île saoudienne de Sindalah en mer Rouge devrait accueillir ses premiers touristes à partir de début 2024 dans le cadre du projet géant Neom. C’est Mohammed bin Salman, qui est à la fois Prince Héritier, Premier ministre et président de Neom, qui est aux commandes. Sindalah va s’étendre sur 840.000 mètres carrés et comprendra une marina de 86 places « pouvant accueillir des yachts de luxe », 413 chambres d’hôtel « ultra-premium », et 333 appartements « haut de gamme », une plage exclusive et un golf prodigieux. Sindalah sera, selon Mohammed bin Salman, « le site touristique le plus excitant et le plus raffiné de la région. Ce sera une destination où les voyageurs pourront découvrir la vraie beauté de Neom et de l’Arabie saoudite, au-dessous et en dessous de l’eau, faisant de Sindalah l’avenir du voyage de luxe. » C’est vraiment Mohammed bin Salman qui en parle le mieux.

NB

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Le Sri Lanka réorganise son réseau électrique afin de garantir l’alimentation continue des stations balnéaires pour attirer davantage de touristes étrangers. Selon l’annonce du ministère de l’Energie sri-lankais, certaines zones touristiques désignées seront exemptées des coupures d’électricité nationales qui restent en vigueur chaque nuit, deux heures et demie durant. Ces zones comprennent les plages de la côte sud du pays et la région des collines autour d’Ella, qui abrite des réserves naturelles. « Nous aurons une bonne saison d’hiver, a assuré le ministre du Tourisme, Harin Fernando. La situation s’est améliorée, elle est sûre pour les vacanciers. » Moins pour les Sri-lankais…

LG

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L’année 2022 devrait se clôturer pour la Grèce avec des recettes touristiques dépassant de 3 milliards d’euros les prévisions, a annoncé le ministre du Tourisme grec, Vassilis Kikilias. « L’objectif fixé dans le budget du gouvernement l’année dernière était que les revenus du tourisme atteignent 80% des niveaux de 2019, soit 15 milliards d’euros. Avec un travail acharné et malgré de multiples crises, non seulement l’objectif a été atteint, mais l’année semble se terminer avec 3 milliards d’euros supplémentaires », a-t-il précisé. Il a aussi indiqué qu’au troisième trimestre, le chiffre d’affaires de l’hôtellerie et de la restauration avait dépassé les niveaux de 2019, marquant des augmentations « de 22,1% pour les hôtels et de 19,8% pour les restaurants ». Le redressement de la Grèce depuis la crise de 2009 – le pays est même parvenu à rembourser cet été, avec deux ans d’avance, sa dette au FMI – est spectaculaire. Chapeau bas.

NB

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« Nous passons une excellente année« , a déclaré le ministre grec du Tourisme, Vassilis Kikilias. En 2022, le nombre de touristes étrangers venus en Grèce devrait être « proche de 30 millions« . Mais ce succès a son revers. Au plus fort de l’été, environ 16.000 touristes montaient chaque jour sur l’Acropole. Ce qui inquiète Kostas Bakoyannis, le maire d’Athènes. Il a demandé la semaine dernière qu’une taxe de séjour soit imposée aux visiteurs pour faire face à la forte augmentation de la demande de services. Quant à Peter De Brine, conseiller en tourisme de l’Unesco, il constate que « nous sommes passés du « surtourisme » au « tourisme de vengeance » avec le même effet négatif ». Il trouve aussi que « 16.000 visiteurs obstruant chaque jour un monument comme l’Acropole, c’est beaucoup trop ». Beaucoup trop, en effet, que ce soit pour l’Acropole, pour les Athéniens et pour les touristes eux-mêmes.

NB

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Dans la station de Kitzbühel, la flambée des prix se fait fortement ressentir. Les canons à neige s’activent à fond dès l’aube pour stocker le plus de flocons artificiels possibles et profiter des tarifs actuels des contrats d’électricité, avant la révision à la hausse attendue en 2023. Le prix du séjour a grimpé de 10% cette année. Conséquence, selon un sondage : « ceux qui prévoient toujours de partir sont soucieux de dépenser moins », c’est-à-dire sortir peu au restaurant, raccourcir la durée du séjour ou chercher un logement bon marché. Ainsi, Klaus Bernert, passionné de glisse, est prêt à tous les sacrifices pour dévaler les premières pistes ouvertes et se priver de « schnitzel« , plat typique autrichien constitué d’une fine tranche de viande enrobée de chapelure et frite. On en connaît qui feraient exactement l’inverse.

LG

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La hausse du dollar fait monter les villes des États-Unis au classement des villes les plus chères du monde établi par The Economist. New York est en tête du classement, ex-aequo avec Singapour. « Les prix ont flambé de 8,1% en moyenne sur un an (en monnaie locale) dans 172 villes majeures autour du monde, la plus forte hausse enregistrée depuis au moins 20 ans », selon ce rapport. Sans surprise, ces hausses reflètent l’impact de « la guerre en Ukraine et des restrictions persistantes liées à la pandémie (qui) perturbent les chaînes d’approvisionnement ». New York et Singapour détrônent Tel Aviv, en tête l’an dernier. Autre conséquence de la guerre en Ukraine : Moscou gagne 88 places et pointe à la 37e position des villes les plus chères du monde. Mais qui va encore à Moscou ?

NB

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L’opérateur public gérant les transports de Londres (TFL) a indiqué qu’il jugeait inacceptable la présence dans ses bus, trains et métros de publicités vantant le Qatar comme destination touristique ou promouvant certains évènements dans le pays à cause de sa législation envers les personnes LGBT+. La réponse du Qatar n’a pas traîné : en réaction à cette politique de TFL, l’Emirat a lancé un examen de ses importants investissements dans la capitale britannique. Ce boycott est « interprété comme un message du maire de Londres que les investissements du Qatar n’y sont plus bienvenus ». De son côté, la Fifa menace de sanctions toutes les équipes qui arboreraient pendant les matches un brassard en faveur de la diversité… Ca s’appelle jouer la carte d’une forme de consensus.

LG

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La maison d’édition de guides Fodor’s publie le top 10 des endroits où il ne faut pas aller. Si elle recommande d’éviter ces destinations, ce n’est pas parce qu’elles manquent d’intérêt, c’est même exactement l’inverse. Elles sont toutes touchées par le tourisme de masse, que subissent les populations locales et qui abîme leur environnement. Si l’on voulait faire du mauvais esprit, on dirait que Fodor’s nous offre ainsi sur un plateau une liste des spots qu’il faut aller voir avant de mourir. Avec seulement deux sites à éviter, les falaises d’Etretat et le Parc national des Calanques, la France est bien représentée dans ce classement. C’est déjà ça.

LG

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