Catégorie : Destinations

Petra a retrouvé ses touristes, ou presque. La cité antique a attiré 900.000 visiteurs l’année dernière, un nombre proche du précédent record d’un million établi en 2019 et ça pour le plus grand bonheur des professionnels. Environ 1.700 personnes vivent du tourisme à Petra comme guides touristiques, vendeurs de souvenirs ou bien en faisant visiter le site à des touristes sur des ânes, chevaux, chameaux ou encore des fauteuils roulants électriques. Petra, selon Suleiman Farajat, chef de l’Autorité régionale de développement et de tourisme de Petra, compte désormais 4.000 chambres d’hôtel et des permis ont été délivrés pour la construction de trois nouveaux hôtels cinq étoiles, de sorte que bientôt la capacité va presque doubler depuis 2019. « Si cela continue comme cela, nous pourrions atteindre, d’ici trois à quatre ans, le seuil des deux millions de touristes à Petra » chaque année. Fait-il s’en réjouir ?

LG

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D’après le dernier Henley Passport Index, le passeport japonais permet d’aller dans le plus grand nombre de pays en 2023 (193). Ce passeport est en tête pour la cinquième année consécutive. Singapour et la Corée du Sud ont conservé ex-aequo la seconde place du classement (192), suivis de l’Allemagne et de l’Espagne (190), puis de la Finlande, de l’Italie, du Luxembourg (189), et de l’Autriche, du Danemark, des Pays-Bas et de la Suède (188). La France arrive ensuite, avec 187 destinations accessibles. Le passeport chinois est moins bien loti puisqu’il autorise l’accès à 80 pays seulement, comme celui des Boliviens. Le passeport russe permet encore de voyager dans 118 pays. Quant au passeport afghan, il permet d’entrer dans 27 pays. On se demande bien lesquels.

NB

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A la lecture des différents communiqués d’offices de tourisme ou de compagnies aériennes, on pourrait avoir le sentiment que le tourisme a retrouvé ses niveaux de 2019. Il n’en est rien : si, d’après l’ l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), plus de 900 millions d’arrivées de touristes internationaux ont été enregistrées l’an dernier dans le monde, « le double » de celui de 2021, ce niveau reste néanmoins encore très éloigné de celui de l’avant-pandémie : en 2019, le nombre d’arrivées de touristes internationaux avait en effet atteint 1,46 milliard, soit un record d’après l’agence.  Cette dynamique devrait se poursuivre et même accélérer en 2013, notamment grâce à la levée des restrictions sanitaires en Chine pour atteindre « entre 80% et 95% de leur niveau pré-pandémique. En Europe et au Moyen-Orient« , il est même « possible » qu’elles retrouvent leur niveau pré-Covid. Tout ça se traine quand même un peu en longueur.

LG

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La Syrie est encore loin des chiffres d’avant-guerre, quand le pays accueillait près de 11 millions de visiteurs chaque année. En 2019, la destination avait repris quelques couleurs avec 2,4 millions de touristes étrangers. Puis, tout s’est à nouveau arrêté avec la pandémie. Aujourd’hui, avec l’ouverture des frontières qui a suivi la fin des restrictions sanitaires, les visiteurs étrangers sont timidement de retour en Syrie. La semaine dernière, un groupe de touristes européens s’est rendu à Palmyre. Ils s’arrêtent à quelques mètres du centre d’une explosion. Un vieil homme se penche vers le sol et dessine dans le sable : « La cella était la partie la plus importante du temple de Baal. Le bâtiment a résisté aux séismes de la région pendant près de 2000 ans. Mais il y a quelques années, des gens sont venus à Palmyre. Ils voulaient être plus fort que la nature. L’État islamique a attaché des explosifs aux piliers et… boom ! Totalement détruit. » Tout ce qui reste de l’un des sites historiques les plus importants de Syrie est une arche solitaire au milieu d’un tas de décombres. « Incroyable« , dit l’une des touristes en escaladant les ruines avec son smartphone : « Ce sont des monstres ! » Puis, elle rejoint les autres voyageurs et pose pour une photo au milieu des décombres.

NB

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En Chine, les vacances du Nouvel An dureront jusqu’au 27 janvier. Le ministère des Transports estime que le trafic passagers intérieur (aérien et ferroviaire) devrait atteindre 70% du trafic observé durant cette période en 2019. Les voyages à l’étranger devraient également augmenter. Selon le site chinois Trip.com, le nombre de réservations pour la semaine précédant le 27 janvier est plus de six fois supérieur à celui des vacances du Nouvel An lunaire de 2022. La destination la plus populaire est l’Australie, suivie de la Thaïlande et du Japon. Si la flambée des cas de covid semble s’atténuer dans certaines grandes villes chinoises, le gouvernement s’inquiète de la propagation du virus dans les campagnes. Mais il ne pourra pas faire grand-chose : pour les Chinois, ce sont les premières vacances sans restriction de voyage depuis quatre ans !

NB

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En 2022, avec 9,4 millions de touristes (-11% par rapport à 2019) et 7,6 milliards d’euros de recettes touristiques (+5,3% par rapport à 2019), la France est devenue le premier marché de l’Espagne, devant l’Allemagne. Mais les Français qui traversent les Pyrénées organisent essentiellement leurs voyages eux-mêmes. En effet, ils sont seulement 13% à passer par une agence de voyages. Dans ces conditions, l’office du tourisme « cherche à travailler davantage avec les réseaux de distribution », comme l’indique Maria José Gomez, directrice de l’OT à Paris. Pour elle, les agences de voyages apportent davantage « de qualité, de sécurité et de fiabilité dans l’organisation des séjours ». En 2023, elle a donc décidé de faire appel au créateur d’événements Pure pour l’organisation d’une journée de rencontre avec les agences de voyages, le 19 octobre 2023 au Pavillon Dauphine à Paris. Il s’agira de rendez-vous « exclusivement BtoB » permettant la rencontre d’une centaine de professionnels espagnols avec près de 350 agents de voyages français. « L’idée est de promouvoir les régions moins connues, et de mettre en avant les séjours hors été, notamment au printemps et à l’automne », ajoute Maria José Gomez. L’opération s’annonce déjà un succès : « Nous avons déjà 120 agents de voyages inscrits, sans communication. » A ce rythme, le pavillon Dauphine risque d’être un peu étroit.

NB

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C’est la haute saison en ce moment au Sénégal, mais malgré une relance des activités dans le tourisme d’affaires, le tourisme de loisirs « continue de souffrir », affirme Mamadou Racine Sy, président des organisations patronales de l’industrie touristique. Pour attirer les visiteurs, il faut « protéger » les sites, souligne Blandine Leguichaoua de l’agence de voyages Origin’Africa. Le mini-désert de Lompoul est ainsi menacé par l’extraction de zircon. « On sait très bien que l’industrie minière est importante, mais est-ce qu’on n’aurait pas pu réfléchir tous ensemble avant de signer la disparition de ce micro-désert, qui fait partie de l’offre touristique, s’interroge cette professionnelle. Déjà, il faut commencer par protéger une grande ville comme Dakar, qui a besoin de lieux touristiques organisés. » Sans compter le célèbre lac Rose, qui après une montée des eaux, risque d’être rebaptisé « lac Verdâtre ». Et c’est bien malheureux pour le tourisme, mais aussi pour tous les ouvriers qui extraient le sel.

LG

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A partir de juin 2023, une redevance touristique de 300 bahts, soit environ 8 euros, devrait être imposée à tous les touristes étrangers. L’an passé, le gouvernement thaïlandais avait déjà tenté de mettre en place une taxe de durabilité supportés par les visiteurs étrangers, mais l’idée avait été rapidement abandonnée pour ne pas entraver la reprise du tourisme. Cette année, rebelotte, mais les fonds provenant de cette redevance seront utilisés en partie pour couvrir les dépenses médicales des visiteurs étrangers après un accident ou une infection. Ils seront également investis dans des développements touristiques futurs. A l’heure actuelle, la proposition de redevance est toujours soumise à l’approbation du gouvernement. Il ne s’agirait pas de décourager les 25 millions de voyageurs étrangers attendus en 2023 par le ministre du Tourisme, Phiphat Ratchakitprakarn.

NB

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En 2024, le Noma, célèbre restaurant de Copenhague, vedette de la gastronomie mondiale avec trois étoiles au Michelin, va fermer ses portes pour deux ans. Célèbre depuis son ouverture il y 20 ans pour ses menus de saison qui valorisent les produits scandinaves, de la viande de renne aux lichens, des crevettes noires de la mer du Nord aux baies et champignons, le Noma attire chaque année des gourmets du monde entier venus d’asseoir à une de ses tables (avec une liste d’attente de six mois), ans le quartier de Cristiania. Son patron, le chef René Redzepi explique : « nous allons procéder à une réorganisation totale du lieu de travail et du personnel. Ce n’est pas durable, il faut repenser la filière. » Quand il rouvrira, « le Noma tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existera plus, ajoute René Redzepi, ce sera un nouvel endroit que nous pourrions appeler le Noma 3.0″. Le Noma 2.0 est donc mort, vive le Noma 3.0.

NB

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