Catégorie : Destinations

La pollution de l’air, principalement due aux incendies de forêts et à l’agriculture sur brûlis, continue de sévir en Asie du Sud-Est, avec des concentrations de particules fines parmi les plus élevées au monde. Evidemment, l’air nocif de la région nuit à la santé respiratoire des gens et menace l’industrie touristique, vitale dans ces régions. Au Laos, l’indice de qualité de l’air (IQA) du pays a atteint 471 la semaine dernière sur une échelle où l’indice 300 est considéré comme dangereux. La pollution dans le nord de la Thaïlande est encore pire. L’IQA est resté au-dessus de 300 pendant deux semaines à Chiang Mai. Rappelons que les villes de Chiang Mai et Chiang Rai, toutes deux en Thaïlande, sont très fréquentées par les touristes, tout comme Luang Prabang, au Laos.

NB

En lire davantage sur le site d’Asia Nikkei

Les fermetures de pubs en Angleterre et au Pays de Galles se sont envolées de 47% sur un an au premier trimestre, les emblématiques établissements britanniques subissant de plein fouet l’inflation, selon une étude. « Les factures énergétiques déciment notre secteur avec des coûts exorbitants qui anéantissent les bénéfices et causent des fermetures de pubs à un rythme plus rapide que pendant la pandémie », alerte dans un communiqué Emma McClarkin, directrice générale de la fédération du secteur, la British Beer and Pub Association (BBPA). « Cela fait des mois que nous sonnons l’alarme sur le fait que les coûts de l’énergie constituent une menace existentielle pour les pubs à travers le pays et ces chiffres en sont la preuve », a-t-elle ajouté.

LG

En lire davantage dans Le Figaro

D’après un sondage réalisé par Anholt-Ipsos et l’office de tourisme VisitBritain, les Français classent désormais l’Angleterre au 14e rang des pays à visiter en priorité, tandis qu’en 2016, ils lui offraient la 9e position. Même constat pour les Allemands qui rétrogradent la destination de la 7e à la 16e place. Ce qui se traduit dans les faits : la société de conseil en voyages Scattered Clouds note une baisse des visites en provenance de la France en période de vacances scolaires. En cause, évidemment, les formalités : il faut maintenant un passeport pour traverser la Manche. Pour ne rien arranger, les voyageurs se montrent préoccupés par l’introduction de l’autorisation de voyage électronique (AET), annoncée pour octobre. Avec ce système, semblable au modèle américain Esta, les touristes et scolaires qui n’ont pas besoin de visa devront payer pour obtenir un droit d’entrée numérique. S’il faut maintenant aller apprendre l’anglais et, surtout, aller voir des matches de foot à Malte… « What a pity ».

LG

En lire davantage dans The Guardian

L’OMT a mis en avant dans une liste 32 villages qui « utilisent le tourisme comme moteur de développement tout en préservant les valeurs et les produits locaux ». L’accent a également été mis sur « le développement du tourisme conformément aux objectifs de développement durable ». A ce petit jeu, l’Espagne est particulièrement bien représentée puisqu’il s’agit du seul pays où trois villages ont été retenus : Rupit, Alquézar et Guadalupe. Avec deux sites mis à l’honneur, la Chine, le Pérou, l’Italie, le Mexique, l’Autriche, l’Équateur et le Maroc tirent également leur épingle du jeu. Aucun village français n’apparaît dans cette liste, ce qui, convenons-en et sans aucun chauvinisme, est curieux pour le pays le plus visité au monde. On ne doit pas être très bon en lobbying.

LG

En lire davantage sur le site de Ouest-France

Les files de véhicules ont à nouveau commencé à se former hier au port de Douvres à l’approche des vacances de Pâques, avec des temps d’attente de 90 minutes en moyenne. Aujourd’hui, la journée est la plus chargée du week-end, bien que les responsables du port et des douanes aient mis en place une série de mesures pour tenter d’éviter une répétition du chaos du week-end dernier, où certains passagers d’autocars ont attendu jusqu’à 14 heures dans leur véhicule avant d’embarquer. La principale cause des retards au port est la vérification des passeports qui, depuis le Brexit, prend désormais presque deux fois plus de temps qu’auparavant. Pour sa part, l’opérateur de ferry danois DFDS a expliqué aux touristes britanniques que ces nouveaux retards étaient causés par les contrôles de passeports côté français. Bientôt, ils vont aussi attribuer à la France la responsabilité du Brexit.

NB

En lire davantage dans The Times

Les responsables du tourisme d’Hawaï envisagent de mettre en place une redevance d’écotourisme pour visiter certaines attractions naturelles. Il s’agit d’une nouvelle mesure envisagée pour freiner le surtourisme sur ces îles qui accueillent plus de neuf millions de visiteurs par an. « Tout ce que je veux faire, c’est responsabiliser les voyageurs et avoir la capacité d’aider à payer pour l’impact qu’ils ont », a récemment déclaré le gouverneur de l’Etat, Josh Green. Une taxe touristique de 50 dollars a été évoquée l’année dernière. Le projet de loi actuellement à l’étude obligerait les visiteurs à payer cette redevance d’écotourisme pour entrer dans les forêts, les parcs, les sentiers ou « toute autre zone naturelle sur les terres domaniales ». Les résidents d’Hawaï seraient exemptés.

NB

En lire davantage sur le site de MSN

Le train touristique Maya, projet colossal du président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, doit couvrir une boucle de 1.554 km à travers la péninsule du Yucatan. Il est censé permettre le développement de l’arrière-pays, au-delà de la vitrine touristique Cancun-Tulum sur la côte des Caraïbes, d’après le président originaire de Tabasco, un des cinq Etats qui se trouvent sur le tracé du futur train Maya. Des défenseurs de l’environnement dénoncent une menace pour les cénotes, réseaux de puits d’eau douce souterrains d’une grande valeur historique et touristique, et pour la forêt. Ils ont saisi la justice qui a suspendu les travaux sur le tronçon symbolique Cancun-Tulum (130 km). Dès lors, le président, après avoir décrété que le train Maya était une priorité de « sécurité nationale », en a confié la construction à l’armée. Affaire réglée.

LG

En lire davantage dans Mediapart

S’il est difficile de définir ce qu’est un « piège à touristes », une carte, réalisée par la plateforme de réservation de voyages en ligne Casago, s’emploie à les recenser selon les commentaires recueillis sur Tripadvisor. Les Etats-Unis sont le pays qui en compte le plus avec, en tête, le Fisherman’s Wharf de San Francisco. Sont aussi distinguées les Ramblas de Barcelone, cette artère semée de bars plus ou moins louches. 291 commentaires qualifient « d’attrape-touristes » la tour Eiffel. C’est toutefois deux fois moins que le Blue Lagoon, en Islande. Une Suissesse a laissé ce commentaire sur Tripadvisor : « c’est juste une piscine géante où les nageurs picolent en se barbouillant le visage de boue ».

LG

En lire davantage sur le site de Geo

Selon l’Unesco, quelque 248 monuments ont été endommagés en Ukraine, et certains ont été totalement détruits, particulièrement dans l’Est. En tout, sept sites culturels et un site naturel ukrainiens font partie de la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, dont le centre historique d’Odessa relativement épargné par un an de conflit. Seize autres sites, dont le centre-ville de Tchernihiv, endommagé durant les premiers mois de la guerre, apparaissent eux dans une liste « indicative » de l’Unesco. Kiev doit à terme présenter leur candidature afin qu’ils intègrent le Patrimoine mondial onusien. « Nous allons soutenir les autorités ukrainiennes dans l’élaboration d’un plan national de reconstruction du secteur culturel », a annoncé l’organisme, qui a estimé le besoin total de financement pour reconstruire et relancer ce secteur à 6,4 milliards d’euros.

LG

En lire davantage sur le site de CNews

Avec le prêt du FMI de 2,9 milliards de dollars, la situation financière du Sri Lanka s’est stabilisée, mais la situation de l’approvisionnement reste précaire. Même si la crise est loin d’être terminée, le président Ranil Wickremesinghe a annoncé que son pays n’était plus considéré comme en faillite. L’inflation qui était de 74% l’année dernière reste toujours à 50%. Heureusement, le Sri Lanka dispose à nouveau de suffisamment de devises étrangères pour payer les importations de carburant, de médicaments et d’engrais. Les coupures de courant d’une heure sont terminées et les files d’attente aux stations-service ont disparu. Deux autres bonnes nouvelles : la baisse des prix de l’énergie depuis le début de la guerre russe en Ukraine et, surtout, le retour des touristes étrangers. En 2019, le tourisme représentait la moitié des rentrées de devises du pays.

NB

En lire davantage dans le NZZ