Catégorie : Destinations

En Egypte, comme en Jordanie, les autorités se veulent rassurantes : tout fonctionne normalement et les annulations sont rares. En revanche, les nouvelles réservations sont à la peine, en particulier pour l’Egypte avec, chez Misterfly, un repli de « 60% par rapport à la même période l’an dernier ». Pour Frédéric Pilloud, directeur marketing de la plateforme, « le coup de frein est net ».  Même constat pour Raouf Ben Slimane, PDG de Ôvoyages : « Sur les 10 derniers jours d’octobre, nous avons noté une chute de 80% des réservations pour l’Égypte par rapport à la même période en 2022. Certains jours, nous sommes même tombés à – 90%. » La seule chose rassurante, c’est que dès que l’on s’éloigne de l’épicentre du conflit, l’appétit de voyage, en Tunisie ou au Maroc, résiste aux considérations géopolitiques.

LG

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Le Conseil central de contrôle de la pollution a enregistré à Dehli un indice de qualité de l’air (IQA) de 480, « potentiellement mortel pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires ou pulmonaires ». Cet indice est plus de 100 fois supérieur à la limite « saine » établie par l’OMS. Le brouillard toxique, alimenté par les brûlis agricoles, les émissions industrielles et du transport routier, stagne dans la mégapole de 30 millions d’habitants. Au moins la moitié des salariés sont tenus de travailler à domicile et les écoles ont été fermées. Les événements sportifs ont été interdits, avec un impact sur la Coupe du monde de cricket. Le zoo de Delhi a également pris des mesures pour protéger les animaux avec des arroseurs dans les enclos. Enfin, certains camions très polluants ont été temporairement interdits d’entrée dans la ville. Une étude de The Lancet imputait 1,67 million de décès, un an plus tôt, à la pollution de l’air en Inde, dont près de 17.500 dans la capitale. 

NB

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Au Mexique, Acapulco a été partiellement dévasté mercredi avec le passage du puissant ouragan Otis. Les images montrent des maisons, des immeubles et des hôtels détruits. Les autorités n’ont pour l’instant fait mention d’aucune victime, mais les habitants et les touristes se trouvent coupés du reste du pays. « Les dégâts matériels sont très importants. Nous n’avons pas d’eau, nous n’avons pas de lumière, mais nous sommes sains et saufs », a déclaré la responsable d’une résidence pour touristes. « L’immeuble bougeait comme s’il s’agissait d’un tremblement de terre ! », a-t-elle ajouté. Ce matin, il n’y avait toujours pas d’avions, ni d’autobus, entre Mexico et Acapulco. Pris entre le Pacifique et le golfe du Mexique, le Mexique est particulièrement exposé aux ouragans pendant la saison qui va de mai à octobre-novembre.

LG

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Pour l’année prochaine, les guides touristiques Lonely Planet recommandent les destinations qui seront les plus « tendance ». A l’occasion de son 50e anniversaire, Lonely Planet propose sa série « Best in Travel » sous forme de livre. On y trouve 50 destinations réparties dans 5 catégories. Dans le top 10 des pays, c’est la Mongolie qui sera à la fête l’an prochain. Pourquoi ? La destination a tout pour « combler les amateurs de grands espaces, d’aventure et de culture », selon les experts de Lonely Planet. Comme pas mal de destinations d’ailleurs. Elle est suivie de l’Inde et du Maroc. Dans le top 10 des villes, Nairobi arrive en tête, suivie de Paris et de Montréal. Dans le classement des destinations, on trouve la piste cyclable Trans-Dinarica à travers les Balkans, l’île Kangourou en Australie et la Toscane. L’Espagne, la Patagonie, le Groenland et les chemins de randonnées du Pays de Galles figurent en tête du top 10 des destinations les plus écoresponsables. Pour ce qui est des destinations les plus « bon marché », on trouve le Midwest américain, la Pologne, le Nicaragua, la Roumanie et la Normandie… Cela dit, tout est relatif : pour ce qui est des destinations « bon marché » par exemple, tout dépend d’où on part.

NB

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Après la réservation d’hélicoptère à New York ou de bateau à Mykonos, la plateforme de VTC continue de se diversifier dans le tourisme. Son objectif : devenir une application pour réserver tout type de voyages. Dernière nouveauté : le lancement d’Uber Balloon, qui permettra de réserver des vols en montgolfière en Cappadoce. Le service sera déployé jusqu’au 19 novembre. Les réservations devront être effectuées au moins douze heures à l’avance via Uber Reserve. Le prix pour une heure et demie de vol est de 150 euros, moins cher que le prix moyen demandé pour un vol comparable, qui se situe plutôt entre 250 et 300 euros. « Afin d’habituer les gens à cliquer sur l’application, les prix des offres d’Uber commencent souvent bas. Mais quand l’habitude est prise, ils augmentent et les utilisateurs continuent malgré tout », analyse The Telegraph. En attendant, Uber lance un nouveau ballon d’essai.

LG

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De janvier à fin août, 22,65 millions de voyageurs ont visité le pays, soit une hausse de 18,4% par rapport à 2022. Ce nombre de visiteurs sur les neuf premiers mois de l’année dépasse le record absolu enregistré en 2019 sur la même période (21,84 millions de voyageurs). Pour le seul mois d’août, le nombre de touristes étrangers, visiblement peu sensibles aux impacts du surtourisme, des canicules et des incendies, a atteint 6,48 millions, soit une progression de 10,4% par rapport à 2022.

LG

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Certains fans américains de Taylor Swift préfèrent aller à l’étranger écouter et voir leur idole, car la place de concert combinée au billet d’avion et à un hébergement revient parfois moins cher que le seul billet du concert aux Etats-Unis ou au Canada. Il faut dire que les prix flambent en Amérique du Nord, pouvant atteindre 2.000 dollars (1.900 euros) pour une place d’entrée, contre 170 dollars à Rio ou 400 à Buenos Aires. Ainsi, une Américaine de San Diego et sa fille ont préféré prendre un avion pour Mexico. « Les billets du concert à Los Angeles coûtaient 1.900 dollars par personne, a-t-elle expliqué. C’est plus que ce que nous avons dépensé pour nos vols, notre hôtel et toute notre nourriture. » Le temps d’un week-end dans la capitale mexicaine, entre une dégustation de tacos et de churros et un saut au Museo de Arte Moderno pour admirer des tableaux de Frida Kahlo, elles ont pu aller au concert de Taylor Swift. Selon la US Travel Association, l’impact économique de la tournée mondiale de la chanteuse (26 pays) qui aurait déjà dépassé les 10 milliards de dollars, profite également beaucoup au tourisme international. Il n’y a pas que my Taylor qui va être riche.

NB

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Les cadenas de l’amour que les couples fixent sur les ponts et les clôtures du monde entier sont une calamité. En 2015, la ville de Paris avait dû en retirer des milliers attachés au Pont des Arts, qui menaçaient sa stabilité. Dans le parc national du Grand Canyon, ils pourraient constituer une menace pour les condors, une espèce en voie de disparition. En effet, après avoir attaché leurs cadenas aux clôtures qui limitent les points de vue touristiques, les visiteurs jettent la clé dans le Grand Canyon, suscitant l’intérêt du rapace, au même titre que des pièces de monnaie ou du papier d’aluminium. L’ingestion d’une trop grande quantité de ces objets peut entraîner sa mort. Dans ces conditions, les responsables du parc ont fait une campagne pour dissuader les touristes d’accrocher leur cadenas. Le message est le suivant : « L’amour est fort, mais il n’est pas aussi fort que nos coupe-boulons. » C’est clair.

NB

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Anouchka Sooriamoorthy, philosophe mauricienne, et Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, débattent dans les colonnes du Figaro autour de cette question difficile, toujours terriblement d’actualité. Extraits.

Anouchka Sooriamoorthy, considère que « continuer les voyages dans les pays qui ne respectent pas les droits humains, c’est peut-être se faire les complices silencieux de ce qui s’y passe. Mais arrêter, c’est peut-être aussi apporter une sorte de double condamnation à ces populations qui subissent déjà les conséquences de régimes politiques inhumains. »

Agnès Callamard appelle pour sa part « à un tourisme informé, éclairé. Si un touriste décide de partir dans un pays où les violations sont massives, qu’il s’interroge alors sur la façon dont il pourrait en être témoin, qu’il veille à ce que ses activités n’y contribuent pas, qu’il ne descende pas dans un bel hôtel ou un joli centre touristique créé sur le territoire de populations, notamment indigènes, forcées d’en partir. »

Par ailleurs, Agnès Callamard évoque Israël et les territoires occupés. Pour elle, « quand un touriste se rend en Cisjordanie, il contribue directement à une violation du droit international, à une occupation illégale et à un régime fondé sur l’apartheid. Les autorités israéliennes ont favorisé le développement du tourisme dans les Territoires occupés. Airbnb et TripAdvisor en font la promotion, en tirent des profits, et font des touristes non éclairés des complices. » Elle nuance cependant : « En ce qui concerne les Territoires occupés, les murs physiques et mentaux sont tellement présents qu’un touriste non éclairé n’aura aucune idée de ce qui s’y passe. Je ne me permettrais jamais de suggérer qu’on ne peut pas partir en vacances en Israël. Mais, si vous le faites, alors prenez le temps d’aller dans les territoires occupés ou les villages de Bédouins avec une organisation qui va vous montrer leur réalité. »

Anouchka Sooriamoorthy enfonce le clou : « Il y aurait presque ce que l’on pourrait appeler un tourisme de résistance, l’inverse d’un tourisme de masse. En tant que voyageur, on n’a pas à endosser l’histoire, le fardeau du pays, mais qu’on n’y connaisse rien, qu’on ne comprenne pas pourquoi les gens sont là, est quelque chose qui m’a toujours choquée. »

NB

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Israël fondait de grands espoirs sur le tourisme cette année. Ces espoirs se sont effondrés avec les événements du week-end dernier. La majorité des compagnies aériennes ont interrompu leurs liaisons vers Israël, et la plupart des pays ont réagi en recommandant à tous leurs citoyens d’éviter la destination. En 2022, le pays avait accueilli 2,7 millions de touristes, contre 4,7 millions en 2019. En 2023, les autorités espéraient retrouver la fréquentation d’avant la pandémie. Mais jusqu’en août de cette année, Israël était encore en retard de 13% par rapport à 2019, attirant seulement 2,52 millions de visiteurs contre 2,89 millions pour la même période en 2019. Le ministre israélien du Tourisme a récemment présenté un plan ambitieux qui visait à accueillir d’ici 2030… 7 millions de touristes.

NB

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