Catégorie : Destinations

C’est l’un des problèmes les plus graves qu’ait à affronter Cuba aujourd’hui : la pénurie alimentaire. Pourtant, l’Etat préfère toujours investir dans le tourisme. Selon les chiffres de l’Oficina nacional de estadísticas e información (Onei), l’agriculture, l’élevage et la sylviculture ont bénéficié en 2022 d’un soutien à hauteur de 1,85 milliard de pesos (68 millions d’euros), la pêche de 511 millions de pesos (19 millions d’euros) et l’industrie sucrière de seulement 410 millions de pesos (15 millions d’euros). De son côté, le tourisme a reçu 3,22 milliards de pesos (118 millions d’euros). Début mars, la dictature cubaine a dû, pour la première fois de son histoire, faire appel au Pam, le Programme alimentaire mondial de l’Onu. Paradoxalement, le régime castriste continue à construire des hôtels, alors que le taux d’occupation des établissements existants à Cuba tourne au ralenti, autour de 25%. Si l’alimentation est aussi rare que les touristes, quelque chose ne tourne toujours pas rond sur l’île crocodile…

NB

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En Grèce, les législateurs envisagent de limiter à 30% l’occupation des plages par des transats. Cela traduit la volonté du pays de lutter contre le surtourisme. Une distance minimale de quatre mètres entre les transats et le rivage sera également imposée afin de garantir un accès facile à l’eau. De plus, dans les zones protégées, 85% de l’espace de plage devront être exempt de transats. Des plages sans transat seront aménagées dans certaines zones protégées. Enfin, la nouvelle loi prévoit également qu’au moins la moitié des plages du pays devront rester ouvertes au public afin d’empêcher leur monopolisation par les hôtels et les resorts. Les baux pour les concessions de plages seront désormais attribués par le gouvernement via un site en ligne pour éviter « toute transaction sournoise et accroître la transparence ». On va être bien cet été sur le sable chaud de Grèce.

NB

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Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Chiang Mai, capitale touristique du nord de la Thaïlande, est devenue l’une des villes les plus polluées du monde, contraignant visiteurs et habitants à respirer un air très toxique. Ce week-end, la cité aux nombreux temples a même pris la tête du classement des villes les plus polluées, selon la société de surveillance de la qualité de l’air (IQAir). Le niveau de PM2,5 – des microparticules pouvant pénétrer dans le sang – était qualifié de « très mauvais pour la santé », selon IQAir, et atteignait 35 fois la limite recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’année dernière, la montée en flèche des niveaux de pollution avait dissuadé les touristes internationaux de visiter la ville, laissant les vendeurs de rues dépités. Selon l’Association hôtelière locale, les Thaïlandais eux-mêmes avaient annulé massivement leurs réservations. Pourtant, ce week-end, à Chiang Mai, les rues étaient remplies de touristes déambulant entre les monuments et ne semblant pas perturbés par le smog. On a tous appris à vivre avec des masques.

LG

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En Grande-Bretagne, l’Alliance du tourisme exhorte dans un rapport le gouvernement à faire davantage pour stimuler la promotion touristique du Royaume-Uni à l’étranger. L’organisation avance que les neuf concurrents du pays dépensent en moyenne 5,88 livres (6,9 euros) par habitant pour leur promotion touristique, contre seulement 81 pence (0,95 centime) au Royaume-Uni. Pour rivaliser avec ses pairs internationaux, l’Alliance du tourisme a calculé que le financement de VisitBritain devait augmenter d’au moins 14 millions de livres pour atteindre 69 millions par an, avec un fonds de relance supplémentaire de 15 millions. Le rapport réclame aussi une « résolution durable » des grèves dans les chemins de fer qui « empêchent les déplacements ». Cela dit, en France, il y a toujours autant de grèves et on a toujours autant de touristes. Comme quoi…

NB

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D’après des scientifiques, Carthagène, la ville la plus touristique de Colombie, pourrait être partiellement submergée d’ici la fin du siècle. Chaque année, le niveau de la mer monte inexorablement. Au cours des dernières décennies, la mer « a détruit 250 maisons de la communauté, le poste de santé, les quais, elle a submergé plusieurs salles communautaires, les infrastructures électriques », déplore la municipalité. « Carthagène sombre ! » était le titre d’une étude publiée courant 2021 par la revue scientifique Nature. Il en ressortait que « depuis le début du XXIe siècle, le niveau de la mer à Carthagène montait chaque année de 7,02 mm, contre 2,9 mm en moyenne dans le monde. En l’état actuel des choses, il pourrait monter de 26 cm d’ici 2050 et de 76 cm d’ici 2100. » En 2024, les autorités envisagent d’installer une digue de 4,5 kilomètres le long de la cité coloniale pour amortir l’impact des vagues. La mairie affirme que sans cela, la quasi-totalité de la ville, soit 80%, risquerait d’être inondée….

NB

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Pendant longtemps, c’étaient les compagnies aériennes des pays arabes qui avaient la réputation de passer des commandes record auprès d’Airbus et de Boeing. Elles sont dépassées par leurs homologues indiennes qui ont commandé plus de 1.100 nouveaux avions ces derniers mois. En juin, Indigo a ainsi passé contrat pour 500 A-320, qui doivent être livrés à partir de 2030. Au total, la compagnie low-cost attend plus de 1.000 avions. De son côté, Air India a acheté l’année dernière 470 avions à Airbus et à Boeing. La compagnie prévoit de recevoir un avion tous les six jours cette année. Et Akasa Air vient de commander 150 B-737 Max. La flotte des compagnies aériennes indiennes ne compte actuellement que 700 avions. D’ici 2030, il devrait y en avoir plus de 2.000, et en 2040, plus de 6.000. L’objectif de l’Inde est de doubler le nombre de passagers d’ici 2030 pour passer de 152 millions en 2023 à 350 millions, dont 160 millions de visiteurs étrangers. On va se bousculer au portillon.

NB

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Maintenant que le nombre de visiteurs chinois a considérablement diminué à cause des tensions politiques entre les deux pays, Taïwan veut davantage de touristes en provenance d’Indonésie. Les statistiques montrent que les arrivées de touristes chinois (plus de 4,1 millions en 2015) ont régulièrement baissé depuis 2015. En 2019, on en dénombrait encore plus de 2,7 millions, mais les tensions géopolitiques ont porté un coup dur à la reprise d’après-pandémie. Taiwan veut donc compenser cette désaffection par l’énorme potentiel du marché que représente les touristes indonésiens, qui n’était que de 201.980 sur les plus de 6,4 millions d’étrangers venus sur l’île en 2023. Pour y parvenir, les autorités ont « renforcé l’établissement d’un environnement favorable aux musulmans à Taiwan ». Mais il reste encore beaucoup à faire pour les attirer tant la concurrence est rude. Actuellement, les destinations préférées des Indonésiens sont de loin le Japon et la Corée du Sud.

NB

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Au salon du tourisme de Berlin, l’un des plus grands au monde, la surfréquentation s’impose comme une question centrale. Des destinations surpeuplées comme Venise et Amsterdam augmentent les taxes de séjour pour lutter contre le surtourisme. L’Islande introduira également une taxe dans le courant de l’année pour l’aider à atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici 2040. De son côté, la France envisage de lancer une campagne pour encourager les touristes nationaux et étrangers à visiter des destinations hors des sentiers battus plutôt que les 20 % du pays où se concentrent 80 % des visites. Dans le même temps, on apprend que les touristes se verront bientôt interdire l’accès aux ruelles privées du célèbre quartier des geishas à Kyoto. Pour les autorités de la ville, les groupes de visiteurs se comportent en effet « comme des paparazzis » lorsque les geishas émergent de ces étroites ruelles d’un ou deux mètres de large. Un peu de tenue, que diable !

LG

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Le ministre saoudien du Tourisme, Ahmed Al-Khateeb, est présent à l’ITB de Berlin. L’occasion d’annoncer un nouvel investissement du royaume de 11 milliards de dollars (Tourism investment enablers program) « pour devenir une puissance touristique mondiale« . Ce programme, dont l’objectif ambitieux est d’attirer 150 millions de touristes étrangers par an d’ici 2030, vise notamment à augmenter l’offre d’hébergement dans certains sites en facilitant l’accès des investisseurs aux terrains appartenant à l’État à des conditions favorables. En 2023, la demande de permis dans le secteur du tourisme a augmenté de 390%. Au cours des 10 prochaines années, l’Arabie saoudite sera « le premier investisseur mondial du tourisme, car nous continuons à libérer le potentiel de notre pays« , a indiqué Ahmed Al-Khateeb. Rappelons que l’Arabie saoudite avait pour objectif d’accueillir 100 millions de visiteurs en 2030, elle y est parvenue dès 2023. Par comparaison, il y a 10 ans, la France rêvait déjà d’atteindre les 100 millions de touristes. C’est toujours un rêve, mais peut-être qu’avec les JO…

NB

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C’est la plage de Palm Cove, dans le nord-est de l’Australie, que Condé Nast Traveller a désigné comme la plus belle du monde. Ses deux kilomètres de sable blanc sur fond de rangées de palmiers l’ont emporté sur ses rivales comme Honopu à Kauai, une île d’Hawaï, Ora en Indonésie ou la dune du Pilat en France. Le maire de la localité, Terry James, est convaincu qu’elle mérite son nouveau titre grâce à ses beautés naturelles, en particulier ses « superbes mélaleucas », une plante australienne également nommée arbre à thé. Il y a quand même un hic : Palm Cove est située dans une région infestée de crocodiles et, en fin d’année dernière, le cyclone tropical Jasper s’en est pris à ses restaurants et hôtels de luxe. Va pour la dune du Pilat.

LG

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