Catégorie : Destinations

Au Pérou, une grève ralentit l’activité touristique au Machu Picchu, en réaction à un nouveau système de vente en ligne des billets d’entrée concédé à une société privée. De nombreux commerces ont baissé leur rideau et le train amenant les touristes jusqu’à la citadelle a été bloqué par les manifestants. « Nous sommes contre la privatisation systématique du Machu Picchu. Le peuple n’est pas d’accord, cette entreprise a été contactée illégalement. Les organisations demandent l’annulation du contrat avec l’opérateur de vente en ligne des billets qui a commencé à opérer samedi », a déclaré à l’AFP Darwin Baca, l’ancien maire de Machu Picchu. « Personne ne peut dire que nous privatisons le patrimoine culturel. Moi-même, je suis contre. Machu Picchu appartient à tous les Péruviens », a déclaré la ministre de la Culture, Leslie Urteaga. Elle estime que le nouveau système de vente doit permettre de contrôler le flux de touristes et préserver la citadelle, classée au Patrimoine mondial de l’humanité depuis 1983. « Il y a un risque que Machu Picchu soit retiré de la liste », en raison d’un « excès de visiteurs » qui pourrait conduire à sa détérioration.

LG

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2,73 millions. C’est le nombre record de voyageurs que le Japon a accueillis en décembre 2023. Ce chiffre, annoncé le 17 janvier, clôture une année de reprise rapide du tourisme après la pandémie de Covid. En plus d’être environ 8% plus élevé par rapport à l’avant-pandémie, il représente le nombre le plus élevé de touristes pour un mois de décembre. Mieux : en 2024, le record des 31,9 millions de visiteurs atteint en 2019 devrait même être battu. A noter que les dépenses moyennes par visiteur sont environ 30% plus élevées qu’avant la pandémie : l’affaiblissement du yen, qui a fait du Japon une destination moins chère que d’autres, est l’une des explications de ce succès… nippone, ni mauvaise.

LG

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L’industrie touristique de Bali est préoccupée par la multiplication des taxes imposées aux touristes. Comme celle sur les divertissements (discothèques, bars, spas et clubs de plage) qui a encore augmenté en janvier. Mais c’est surtout la taxe de séjour que tout touriste étranger devra payer à son entrée dans le pays, qui inquiète les professionnels du tourisme. D’un montant de 150.000 roupies indonésiennes (environ 9 euros), elle viendra s’ajouter aux 500.000 roupies (30 euros) à débourser pour un visa de 30 jours. Pour le secteur, « il ne fait aucun doute que les amateurs de Bali soucieux des prix chercheront désormais d’autres destinations de vacances », comme la Thaïlande, son principal concurrent. D’autant qu’au début de l’année, le gouvernement de Bangkok a donné son feu vert à une réduction drastique des taxes sur les boissons alcoolisées et les lieux de divertissement. Comme le rappelle souvent LG, dont la sagesse est infinie : « On n’attire pas les mouches avec du vinaigre. »

NB

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L’activité touristique espagnole a pulvérisé les compteurs, avec une année 2023 au-delà de toutes les espérances. Dans l’attente des chiffres officiels, les représentants du secteur calculent que le PIB a explosé l’an dernier, propulsé par un taux de visite record avec plus de 84 millions de touristes au cours de l’année, qui ont permis de générer un chiffre d’affaires global de près de 187 milliards, soit 18,6% de plus qu’en 2019. Le secteur se confirme comme le principal fer de lance de la croissance espagnole. Il a généré à lui seul 12,8 % de la richesse du pays. « Cela veut dire que sans notre apport, le PIB national n’aurait progressé que de 0,8% », résume Oscar Perelli, le responsable des études d’Exceltur. Ces chiffres vertigineux font resurgir la crainte du surtourisme, face à la saturation de certaines stations balnéaires sur le littoral méditerranéen ou dans les îles Baléares notamment. Certains s’interrogent : cela a-t-il un sens de devoir subir quatre heures d’attente pour descendre dans une crique à Majorque ? Pour beaucoup, apparemment, c’est oui.

LG

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La municipalité de Venise a commencé à mettre en vente des billets d’entrée de 5 euros, montant de la taxe appliquée au printemps et en été aux touristes ne venant qu’une journée dans la Cité des Doges. Cette contribution a pour objectif principal de dissuader les visiteurs à la journée qui contribuent à engorger la ville qui fait partie depuis 1987 du patrimoine mondial de l’Unesco. De nombreuses exemptions sont cependant prévues, notamment pour les moins de 14 ans, les étudiants ou les membres des forces de l’ordre. Par ailleurs, aucun nombre limite de visiteurs n’a été envisagé dans le cadre de ce programme approuvé l’année dernière. Quelque chose nous dit qu’il va sans doute falloir passer à la vitesse supérieure.

LG

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Le Cap-Vert est devenu, selon l’Organisation mondiale de la santé, le troisième pays d’Afrique où le paludisme est officiellement considéré comme éradiqué. Ce dont s’est félicité le Premier ministre de l’archipel : « Pour un pays dont la principale activité économique est le tourisme, l’éradication du paludisme signifie l´élimination d´une contrainte à la mobilité et aussi le renforcement de la perception de sécurité sanitaire, et nous espérons désormais des meilleurs résultats dans le tourisme, qui représente environ 25% du PIB cap-verdien. » Ailleurs dans le monde, la malaria continue cependant de causer la mort de 608.000 personnes par an selon une estimation de 2022, pour près de 250 millions de contaminations, et la cinquantaine de pays africains supportent une part disproportionnée de ce lourd tribut de victimes. Cap vers un monde sans paludisme.

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Dans un récent rapport, l’Unesco menace de retirer le statut de patrimoine mondial à Luang Prabang, au Laos. En cause : de nouveaux lotissements dans le vieux quartier protégé qui ont entraîné la destruction de certaines maisons traditionnelles, et la construction d’un barrage hydroélectrique à 25 kilomètres en amont de la ville. L’Unesco craint que ce barrage ne transforme « la ville historique au bord de la rivière en une ville au bord du lac« , moins historique. « Si le deuxième barrage est effectivement construit, Luang Prabang devrait être radié de la liste » des sites du patrimoine mondial, indique le rapport. Dans ce cas, les nombreux projets mal pensés de centres commerciaux et de casinos destinés à faire venir les touristes en masse, jusqu’à présent stoppés grâce à la classification de l’Unesco, pourraient être remis sur la table.

NB

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Angela, une touriste américaine en visite à Lyon, a fait le buzz après la publication d’une vidéo sur TikTok dans laquelle elle décrit, en pleurs, son voyage cauchemar dans la capitale des Gaules. Elle s’est sentie « isolée » et a vécu un Nouvel An très loin de ses attentes. « Tous les restaurants sont fermés, même les restaurants asiatiques et les pizzérias« . Dans cette vidéo aux plus de 5,5 millions de vues, l’influenceuse finit par dire qu’elle n’a pas du tout aimé son expérience en France. OnlyLyon, l’office de tourisme, a réagi : « Il serait dommage de s’arrêter à une mauvaise expérience, nous l’invitons à prendre contact avec l’Office pour programmer une nouvelle visite. Nous serions ravis de lui faire (re)découvrir, ainsi qu’à l’ensemble des visiteurs outre-Atlantique, les trésors de Lyon !  » La structure précise que les Américains représentent « la première nationalité acheteuse de l’indispensable Lyon City Card après les Français, avec une progression de 10 % par rapport à 2022« . Visiblement, Angela a des oursins dans les poches.

LG

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Avec 11 millions de touristes de passage sur l’ensemble de l’année, la Côte d’Azur a renoué avec son niveau de fréquentation d’avant la crise sanitaire. Le CRT de la Côte d’Azur, qui communique ces chiffres, a ainsi noté en 2023 une hausse de 9% par rapport à 2022. Bilan qu’il juge « positif« . La clientèle internationale représente la moitié de sa fréquentation touristique (6 millions de visiteurs, un million de personnes supplémentaires en un an). Au total, 44 destinations étrangères sont directement reliées à l’aéroport de Nice, un chiffre légèrement supérieur à celui communiqué par celui de Brest.

LG

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En raison des tensions entre l’UE et la Russie, les skieurs russes désertent les Alpes. Les autorités du tourisme de la région de Primorye, dans l’Extrême-Orient russe, en profitent pour leur proposer d’aller skier en Corée du Nord voisine. Les premiers skieurs russes devraient s’y rendre à partir du 9 février. Le forfait de cinq jours vers la station de ski de Masikryong coûte l’équivalent de 700 euros. Il comprend le vol aller-retour entre Vladivostok et Pyongyang ainsi que l’hébergement dans des hôtels quatre et cinq étoiles. Bâtie par les soldats de l’Armée populaire coréenne, la station de Masikryong a ouvert ses portes en janvier 2014 et se situe entre 650 et 1.350 mètres d’altitude. Elle offre 17 kilomètres de pistes avec 5 remontées mécaniques. Avec cette station, Kim Jung-un souhaite stimuler le tourisme dans son pays aux atouts touristiques assez secrets. Quant aux moniteurs de ski, on pourrait les surnommer les Kim… monos.

NB

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