Catégorie : Destinations

La Corée du Nord cherche à se positionner comme une destination de sports d’hiver et fait les yeux doux aux Russes, boudés par de très nombreux pays depuis le début du conflit ukrainien. Et ils n’y sont pas insensibles. Plus de 600 touristes se sont rendus en territoire nord-coréen depuis le début de l’année, selon un média d’État russe, avant même la réouverture officielle aux visiteurs étrangers. Il faut un peu plus de trois heures de route depuis la capitale Pyongyang pour rejoindre la station de ski de Masikryong. Construite en 2014 sur ordre de Kim Jong-un en personne, le luxueux domaine skiable fait la fierté du régime nord-coréen. Le pays ne compterait d’ailleurs que 5 500 skieurs pour une population de 24 millions d’habitants. L’hiver dernier, une touriste russe de retour de Corée était ravie de son séjour : « Il n’y avait personne sur les pistes, c’était parfait ! » C’est ce qui fait le charme des dictatures.

NB

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Entre le premier semestre de 2019 et le premier semestre de 2024, le nombre de voyages à l’international a plongé de 40% au Japon. Et dans le même temps, le nombre de touristes étrangers arrivant dans le pays a explosé. Ce double phénomène, moins de Japonais à l’étranger et plus d’étrangers au Japon, est, en grande partie, dû à l’effondrement de la valeur de la monnaie nippone, le yen. Les Japonais voient leur pouvoir d’achat amputé d’un tiers lorsqu’ils se déplacent en Europe, aux États-Unis ou en Thaïlande et doivent payer en euro, en dollar ou en baht. Pour inverser la tendance, les agences de voyages demandent au gouvernement d’offrir gratuitement un passeport à tous les jeunes du pays dès qu’ils atteignent leurs 18 ans, c’est-à-dire la majorité. Actuellement, un passeport d’adulte coûte 16 000 yens, soit 100 euros et seuls 17% des citoyens japonais en possèdent un. A titre de comparaison, en France, c’est presque un citoyen sur deux.

LG

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Au cours des sept premiers mois de l’année, la Grèce a accueilli 17.982.600 touristes étrangers. Durant cette période, les recettes touristiques ont augmenté de 577,5 millions d’euros, soit une progression de 5,6%, pour atteindre 10,953 milliards d’euros. Mais la Banque de Grèce attribue cette augmentation à une hausse de 11,2% du nombre de touristes, car la dépense moyenne du séjour d’un touriste a diminué de 5,7%, passant de 618,9 euros en 2023 à 583,9 euros. Ceux qui ont dépensé moins sont les touristes en provenance des États-Unis et des principaux pays de la zone euro (Allemagne, France et Italie). En revanche, les Britanniques ont dépensé davantage. On retiendra enfin que les arrivées en provenance de France ont augmenté de 5,2%, pour un total de 1,065 million de touristes.

NB

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Le gouvernement espagnol va relever sa prévision de croissance à 2,7% pour 2024, contre 2,4% attendus jusqu’à présent. Cette révision à la hausse confirme le dynamisme de l’économie espagnole, à rebours de la plupart des pays de la zone euro. La Banque d’Espagne parie sur une hausse du PIB de 2,8% pour l’ensemble de 2024, en partie grâce à la « solidité de la demande extérieure », portée par le tourisme. Les recettes générées par cette industrie devraient dépasser pour la première fois la barre des 200 milliards d’euros. Ce « dynamisme extraordinaire » s’accompagne d’un « processus de diversification géographique et saisonnière », permettant de mieux répartir les retombées économiques du tourisme sur le territoire et dans le temps, a insisté la banque centrale espagnole. Comme quoi, la nomination à plein temps d’un ministre du tourisme en France n’est pas complètement dénuée de bon sens.

LG

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Jusqu’ici, pour prendre une chambre dans un hôtel en Espagne, vous deviez fournir vos nom, sexe, date de naissance, numéro de passeport et date d’arrivée. Le gouvernement espagnol a estimé que cela ne suffisait plus. Au nom de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, un arrêté royal a été publié il y a trois ans, exigeant des clients des hôtels et de loueurs de voitures d’également divulguer leurs adresses personnelle et mail, leurs numéros de téléphone et l’empreinte de leur carte de crédit. Face aux inquiétudes des professionnels qui ont considéré ces nouvelles règles comme « disproportionnées et inutiles », la mise en œuvre du décret a été repoussé au 1er octobre 2024. Maintenant que l’échéance approche, les hôteliers, les propriétaires d’appartements de vacances et les sociétés de location de voitures sont à nouveau vent debout contre le décret, d’autant c’est à eux de collecter les données de leurs clients et de les transmettre à la police. Le ministère de l’Intérieur a finalement prolongé le délai jusqu’au 2 décembre. Une bonne chose pour les professionnels, qui insistent néanmoins sur la nécessité d’éliminer définitivement ce décret. Ce n’est pas à un professionnel du tourisme de faire la police. Le contraire est vrai aussi.

NB

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Alors que les effets de la crise climatique deviennent de plus en plus visibles, un phénomène préoccupant émerge : le « tourisme de la dernière chance ». Il s’agit d’une pratique qui consiste à se rendre dans des endroits écologiquement fragiles, menacés par les conséquences du réchauffement climatique, comme la fonte des glaciers, la montée du niveau des mers, ou la disparition de la faune et de la flore. La contradiction est flagrante : en cherchant à préserver des souvenirs de lieux exceptionnels, ces touristes contribuent activement à leur disparition. Il est donc crucial que les visiteurs soient informés des conséquences de leurs déplacements. Cela devrait aller sans dire mais c’est mieux en le disant.

LG

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Séville fera payer aux touristes la visite de l’incontournable Plaza de España. Un droit d’entrée de « 3 à 4 euros » a déjà été « décidé » par le maire conservateur de la métropole, José Luis Sanz, sans donner de date d’entrée en vigueur. Les recettes serviront, entre autres, à financer l’entretien de la place et également à y garantir la sécurité, avec une surveillance 24h/24. L’accès reste cependant gratuit pour les résidents de Séville. La Plaza de España est considérée comme l’une des plus grandes attractions touristiques de la capitale andalouse. L’augmentation du surtourisme est aussi l’une des raisons avancées par la mairie. En revanche, le gouvernement central à Madrid a rejeté cette idée. Il considère la mesure comme une tentative de « privatisation » d’un espace public. Cela dit, il y a beaucoup « d’espaces publics » dans le monde qui sont aujourd’hui payants.

NB

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Comme l’an dernier, les chiffres de la fréquentation touristique à La Réunion s’annoncent historiques pour cette année 2024, annonce Patrick Lebreton, président de l’IRT, l’Ile de La Réunion Tourisme. L’an dernier, 556.000 touristes avaient été accueillis dans le département, une fréquentation historique. « Nous devrions de nouveau atteindre ce chiffre ou être dans les environs », révèle Patrick Lebreton, président de l’IRT, l’Ile de La Réunion Tourisme. Au-delà de la fréquentation, il faut aussi tenir compte des recettes. Il est annoncé une baisse d’environ 0,6% des recettes enregistrées sur le deuxième semestre 2024 par rapport à l’an dernier. « Avec la hausse des prix des billets d’avion, les touristes vont quand même sur la destination, mais regarde davantage leurs dépenses », remarque le responsable qui souhaite que les professionnels s’intéressent davantage aux touristes réunionnais, « et pas seulement en période de crise quand il y a le covid ou le chikungunya ». Mais certains professionnels évoquent un plafond annuel de 600.000 touristes maximum pour la Réunion. Ce qui laisse peu de place pour les locaux.

LG

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À partir d’avril 2025, les voyageurs européens devront demander un visa électronique avant de se rendre au Royaume-Uni. L’ETA fonctionnera de la même manière que les visas électroniques mis en place par les États-Unis (ESTA) et l’Australie. Les Européens pourront commencer à faire leur demande à partir du 5 mars, et la démarche sera obligatoire à partir du 2 avril. Le coût de l’ETA sera de 10 livres, soit environ 12 euros, et il sera valable pour « plusieurs voyages pendant deux ans, ou jusqu’à expiration du passeport ». Il permettra de séjourner jusqu’à six mois au Royaume-Uni. La demande pourra être faite « rapidement et facilement » via l’application. C’était quand même plus simple avant le Brexit.

LG

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« Lorsque les médias d’autres pays titrent que le Canada est en feu, c’est un défi pour nous, souligne Beth Potter, qui dirige l’Association de l’industrie touristique du Canada. Nous sommes un très grand pays et une région peut être confrontée à un événement extrême, mais cela ne signifie pas que le pays entier l’est », poursuit-elle, rappelant que le Canada représente « 18 fois la taille de la France ». L’été dernier, des opérateurs touristiques de l’est du pays ont été confrontés à des annulations dues à des incendies survenus à plus de 3.500 kilomètres de là, en Colombie-Britannique. Destination Canada, chargé de promouvoir le Canada en tant que destination touristique, admet avoir « un problème d’image à gérer » mais travaille à la mise en place de « meilleures pratiques », notamment de communication pour avertir précisément les touristes de la situation. Mais pour l’instant, l’impact ne se fait pas encore sentir au niveau national : malgré un incendie spectaculaire au cœur du parc Jasper, 2024 s’annonce comme une bonne année, car les revenus générés par les visiteurs internationaux, depuis la fin du mois de juillet, dépassaient ceux de 2019 à la même période, une année considérée comme record. Il n’y a donc pas encore le feu au lac, même si ces incendies touchant le pays sont particulièrement spectaculaires et préoccupants.

LG

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