Catégorie : Destinations

À partir du mois d’août, les touristes allemands auront besoin d’une autorisation de voyage électronique (ETA) pour entrer en Israël. A l’instar de l’Esta américain, l’ETA israélien devra être complété en ligne 72 heures au plus tard avant le départ. Une confirmation sera ensuite envoyée par mail. Ni une impression de cette confirmation, ni sa version numérique, ne seront exigées à l’aéroport. Elle sera automatiquement enregistrée avec toutes les données personnelles du passager. Lors de l’entrée dans le pays, il suffira de scanner son passeport sur l’une des 50 bornes de l’aéroport de Tel Aviv. L’ETA coûtera 6,30 euros et permettra de rester dans le pays jusqu’à 90 jours. Il sera valable deux ans ou jusqu’à l’expiration du passeport. Dans un communiqué, l’office du tourisme d’Israël indique « qu’à ce stade, aucun visa n’est exigé pour les ressortissants français et belges. La Police des Frontières d’Israël a décidé, afin d’assurer une plus grande fluidité à l’aéroport, d’expérimenter une première phase auprès des voyageurs allemands, américains et indiens durant tout le mois de juin. » Si l’expérimentation de « la première phase » est concluante, on peut parier que l’ETA s’appliquera rapidement aux Belges et aux Français.

NB

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Marchant derrière les bannières « Révolte des sans-maisons » ou « Majorque n’est pas à vendre », des milliers de manifestants ont parcouru samedi dernier le centre de Palma. Cette manifestation survenait deux jours après l’effondrement jeudi d’un bar-restaurant situé sur le front de mer de Palma de Majorque, dans lequel sont morts deux jeunes touristes allemandes, un Sénégalais et une Espagnole. Des îles Baléares aux Canaries en passant par Barcelone et Malaga, les mouvements hostiles au surtourisme se multiplient en Espagne. Parmi les griefs mis en avant par les habitants figurent la pression immobilière, la multiplication des locations touristiques ayant contraint de nombreux habitants à fuir les centres-villes, ainsi que les nuisances sonores et environnementales. A quand une destination qui s’enorgueillira d’avoir accueilli moins de visiteurs que l’année dernière ?

LG

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C’est le village le plus photographié de Minorque. Binibeca Vell fait le bonheur des touristes. Sa crique et ses maisons blanches ont attiré 800.000 visiteurs en 2023. Beaucoup trop pour les habitants qui dénoncent un comportement parfois déplacé. « Certaines personnes grimpent sur les terrasses, viennent sur les balcons pour avoir la meilleure photo », se plaint un habitant. Surnommé le « Mykonos espagnol », ce petit village de pêcheurs devrait accueillir cette année un million de visiteurs. Des mesures ont donc été prises : certaines ruelles sont fermées le matin et le soir et le nombre de bus transportant les touristes a été réduit de moitié. Les vacanciers sont compréhensifs. « C’est vrai que nous ne sommes pas toujours respectueux vis-à-vis des habitants, donc je comprends », reconnaît une touriste. Les habitants de Binibeca Vell vont se réunir en août. Ils décideront si les restrictions des visites ont été suffisantes ou s’ils interdisent définitivement l’accès au village. Pour vivre heureux, vivons cachés, même si les restaurateurs ne partagent pas nécessairement cette vision des choses.

LG

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Un groupe de 13 touristes étrangers, qui visitaient Bamiyan, en Afghanistan, site des bouddhas géants dynamités par les talibans en 2001, a été ciblé la semaine dernière par une attaque à l’arme à feu, entraînant la mort de trois Espagnols. En dépit du manque d’infrastructures et de la rareté des sites culturels après les destructions et pillages des guerres, le nombre de touristes étrangers en Afghanistan a progressé de 120% à près de 5.200 en 2023 sur un an, selon des chiffres officiels. L’agence de voyage Let’s be Friends Afghanistan (LBFA) « a été inondée de questions sur la sécurité » ces derniers jours, déclare Noor Mohammad Ramazan, son fondateur. « Ce que les touristes préfèrent en Afghanistan, ce sont les endroits animés et les échanges avec la population locale, note-t-il, mais, malheureusement, pour l’instant, on va éviter cela ». A quel moment se dit-on : « Tiens, et si j’allais passer des vacances au pays des talibans ? »

LG

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Dans un communiqué, le ministère israélien du Tourisme assure que toutes les zones touristiques sont « totalement sûres« . L’aéroport de Tel Aviv-David Ben Gourion est « pleinement opérationnel, et les compagnies aériennes reprennent progressivement leurs liaisons ». Ainsi, près de 60 vols directs par semaine sont opérés au départ de Paris, Nice, Marseille et Bruxelles par Air France, Transavia, El Al et Brussels Airlines. On apprend également que « les principales villes comme Tel-Aviv et Jérusalem, et les régions de la mer Morte et de la Galilée sont désormais en pleine activité, et attirent des milliers de touristes qui viennent exprimer leur solidarité, prier, et visiter le pays ». En ce qui concerne la sécurité, « qui reste la priorité absolue pour la destination, toutes les zones touristiques, Jérusalem, Tel-Aviv, la région de Tibériade, le Néguev, la mer Morte et Eilat, sont totalement sûres ». Entre janvier et avril 2024, 284.800 touristes étrangers (dont 14.600 Français en avril) sont venus en Israël. Mais – et ce n’est pas une surprise -, le nombre de touristes étrangers est en baisse de 78% par rapport à la même période en 2023.

NB

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Entre 2011 et 2019, onze personnes ont été tuées par des requins à La Réunion et plusieurs autres grièvement blessées. Mais depuis cinq ans, aucune attaque n’a été enregistrée. Michael Hoarau, directeur des opérations du centre Sécurité Requins (CSR), salue « la plus longue période sans attaque à La Réunion depuis le début du recensement » des interactions avec les squales dans les années 1970. C’est ce groupement d’intérêt public qui pilote, depuis 2016, la stratégie locale de réduction du risque. Vingt-six millions d’euros y ont déjà été consacrés. Le cœur du dispositif, c’est un programme de pêche préventive. Conséquence heureuse, le surf est de nouveau en vogue à La Réunion. Le nombre d’écoles, tombé d’une douzaine en 2011 à deux, est remonté ces deux dernières années et l’activité économique redémarre. Attention, le squale est sournois. Début mai, un requin-bouledogue « agressif » a été aperçu par un plongeur sous-marin au large de Saint-Leu, spot connu pour sa vague à la réputation mondiale.

LG

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Dubaï envisage la création d’un écosystème maritime avec la plantation de plus de 100 millions de mangroves sur près de 70 kilomètres de côte d’ici 2040. Où exactement ? On ne sait pas encore. Selon Baharash Bagherian, fondateur de Urb, une agence de développement durable en charge de ce projet, l’objectif est de « lutter contre les effets du changement climatique ». La technologie jouera un rôle très important dans ce projet, et l’Urb mettra en place des « jardiniers IA » afin de surveiller la santé et la croissance des mangroves. Les plantes créeront un habitat naturel pour la faune et la flore maritime, développant la pêche et l’aquaculture afin de soutenir l’économie locale et l’amélioration de la qualité de vie des habitants. Le projet dispose également d’un volet écotourisme. Baharash Bagherian explique que « l’objectif n’est pas seulement d’attirer les touristes, mais aussi de les encourager à devenir des participants actifs à la préservation du patrimoine naturel (…), en créant un environnement où les visiteurs peuvent profiter de la nature sans lui nuire ». Et après la visite des mangroves, ils pourront prendre le frais en dévalant la piste de Ski Dubaï.

EB

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Pour le ministre du Tourisme espagnol, Jordi Hereu, l’Espagne sera la destination favorite des touristes européens pour les mois d’été 2024. « Après une saison hivernale extraordinaire, qui n’est pas une basse saison, nous espérons réaliser un second semestre qui égale et même dépasse celui de 2023 », a déclaré le ministre. Selon un rapport officiel, la destination se situerait « clairement » au-dessus de ses concurrents les plus directs, espérant ainsi dépasser les chiffres de l’été 2023. On observe déjà une forte augmentation du nombre de sièges aériens entre les pays Européens et l’Espagne, essentiellement le Royaume-Uni (+8%), l’Allemagne, la France et l’Italie (+13,8%). Cette tendance est la même pour les États-Unis et la Chine, avec une hausse importante de l’offre aérienne : 16% entre les Etats-Unis et l’Espagne et 49,8% pour la Chine. Selon Jordi Hereu, ces prévisions « nous rendent optimistes, sans tomber dans l’autosatisfaction ».

EB

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Afin de désencombrer le sentier Yoshida, l’itinéraire le plus emprunté par les randonneurs, le Japon prévoit de plafonner le nombre d’entrées quotidiennes sur le mont Fuji à 4.000 personnes, qui devront s’acquitter d’un droit d’entrée de 12 euros. Un système de réservation en ligne sera également mis en place. Il permettra aux randonneurs de « planifier à l’avance » leur sortie, a expliqué à l’AFP Katsuhiro Iwama, un responsable du gouvernement local de Yamanashi. Les réservations en ligne ouvriront le 20 mai pour la saison de juillet à septembre. Toutefois, au moins 1.000 entrées pourront être achetées chaque jour sur place. Le mont Fuji est recouvert de neige la majeure partie de l’année, mais durant l’été plus de 220.000 visiteurs se lancent à l’assaut de cette montagne, dont le sommet culmine à 3.776 mètres. Sinon, on conseille de partir à l’assaut du point culminant du pays d’Iroise qui ne connaît pas encore les méfaits du surtourisme. Au sommet (142 mètres) – on peut s’y rendre en voiture – le belvédère de Kéramézec offre une vue imprenable sur les îles d’Ouessant et de Molène. Du moins, quand il fait beau. Attention, il n’y a que deux saisons dans ce coin : l’hiver et l’après-midi du 15 août.

LG

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Peu de temps après que la Première ministre des Baléares, Marga Prohens, ait déclaré qu’une « limite avait été atteinte » en termes de tourisme à Majorque et dans les îles, Llorenç Galmés, le président du Conseil de Majorque, lui a emboîté le pas. Le nombre de lits touristiques va être réduit de 4%, pour atteindre 412.000 lits, soit 308.000 dans les hôtels (-7.000) et 104.000 dans les locations de vacances (-11.000). Llorenç Galmés s’est également prononcé en faveur d’autres « mesures courageuses » pour ne pas « mettre en danger la cohabitation harmonieuse entre touristes et locaux ». Il a ainsi interdit la consommation d’alcool dans certaines zones festives de Majorque. Les vacanciers et les locaux qui seront surpris en train de brandir une canette de bière ouverte sur la plage ou sur un domaine public s’exposent à une amende comprise entre 500 et 1.500 euros. C’est effectivement une « mesure très courageuse« .

NB

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