Catégorie : Destinations

Zanzibar veut étoffer son offre de tourisme halal pour attirer les touristes musulmans. Le gouvernement a annoncé qu’il allait revoir sa politique pour soutenir le développement d’hôtels sans alcool, de piscines avec des espaces hommes-femmes séparés, ou encore de salles de prière. Zanzibar jouit déjà d’une solide réputation en la matière, ses restaurants halal et ses mosquées historiques lui valant d’être souvent saluée sur les sites de voyages spécialisés. Un modèle qui trouve aussi ses limites : après avoir refusé de renouveler les licences de trois fournisseurs de bière, l’île a récemment été confrontée à une pénurie qui a entraîné la démission du ministre du Tourisme, dépassé par la contestation du secteur. Pas de facile de faire plaisir à tout le monde.

LG

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Le lieu de méditation historique fondé par le gourou Maharishi Mahesh Yogi et qui inspira les Beatles en 1968, sera restauré et rouvert au tourisme. C’est dans cet ashram indien que le quatuor de Liverpool a composé 48 chansons, dont celles de son fameux Album blanc. C’est aussi là qu’ils ont reçu la visite de Donovan, Mia Farrow et Mike Love des Beach Boys, pour refaire le monde. Le site va désormais être restauré et rouvert au tourisme grâce à un projet initié par le gouvernement de l’Uttarakhand. L’ashram Chaurasi Kutia se trouve près de Rishikesh, sur le fleuve Gange, au pied de l’Himalaya. Le centre est entouré de barbelés pour le protéger non seulement des graffitis et des vandales qui l’ont pillé au fil des années, mais surtout des tigres, ours noirs, léopards et cobras qui peuplent la forêt de la réserve de Rajaji. Pour les touristes en quête de sens et de quiétude, notez que la méditation transcendantale était dans les années 60/70 très en vogue en Occident, et un voyage en Inde pouvait changer votre vie grâce à l’apprentissage de la récitation de mantras, l’ascèse, le calme intérieur, le tout agrémenté de quelques substances exogènes…

NB

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L’Arabie saoudite a ouvert dimanche sur la mer Rouge la station balnéaire de Sindalah, premier projet de la mégalopole futuriste Neom à voir le jour, malgré des doutes persistants quant à la viabilité de ce dernier. L’île de Sindalah, destinée à attirer un tourisme haut de gamme, avec notamment une marina prévue pour une flottille de yachts, s’étend sur 840.000 mètres carrés et pourra accueillir jusqu’à 2.400 visiteurs par jour d’ici 2028, précise le communiqué. Le mégaprojet Neom, porté par le prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est surtout connu pour sa pièce maîtresse, The Line, un bâtiment aux deux façades en miroir prévu pour s’étendre sur 170 kilomètres à travers le désert depuis le golfe d’Aqaba.

LG

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Dans un livre blanc publié début octobre, le ministère du Tourisme sud-africain envisage la création d’une unité de police affectée à la protection des touristes. Le but : rassurer les visiteurs étrangers, alors que « les agressions de touristes ont souvent fait la une des médias internationaux ». Le Sunday Times égrène ainsi une litanie de faits divers qui ont marqué les esprits. Comme en 2023, lorsqu’un chirurgien britannique avait été abattu d’une balle dans la tête devant sa famille alors qu’il s’était égaré dans un township du Cap pour tenter d’éviter des bouchons en se rendant à l’aéroport. Espérons que cette police saura également mettre sous les verrous les babouins chapardeurs qui dévalisent les chambres d’hôtels ou s’attaquent aux voitures de tourisme.

NB

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Dublin, la capitale irlandaise, envisage d’introduire une taxe de séjour pour les visiteurs. Le projet de la municipalité intitulé « Remettez notre ville à son meilleur » propose en effet d’utiliser une telle taxe pour financer des projets d’infrastructures indispensables à Dublin. Un certain nombre de mesures ont été examinées pour faire du centre-ville un lieu plus attractif pour « vivre, travailler, faire des affaires et visiter ». Selon la mairie, les recettes fiscales pourraient contribuer à accroître la sécurité et à améliorer le paysage urbain de Dublin. Les besoins pour les investissements sont estimés entre 750 millions et un milliard d’euros. À cela s’ajoutent des dépenses annuelles comprises entre 100 et 150 millions d’euros. On ne connaît pas le montant de cette taxe, mais certaines voix s’élèvent déjà, craignant une initiative qui pourrait dissuader les touristes de venir. Cela dit, depuis le début du siècle, la majorité des destinations touristiques internationales ont mis en place une taxe de séjour. Et il n’y a jamais eu autant de touristes dans le monde.

NB

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Depuis le 25 avril, les touristes à la journée doivent présenter un ticket d’entrée de cinq euros pour accéder à Venise, une première mondiale qui ne concernait jusqu’ici que 29 jours de grande affluence, entre avril et juillet. En 2025, cette période sera étendue à 54 jours à partir du 18 avril, a annoncé sur X le maire de Venise, Luigi Brugnaro. « Le montant sera de 5 euros pour les visiteurs quotidiens réservant quatre jours avant (…) et s’élèvera à 10 euros pour les autres », a-t-il précisé. L’initiative entend convaincre les touristes de choisir des périodes de moindre fréquentation pour visiter Venise. Un jour, qui sait, il se trouvera même un ministre qui aura l’idée de nous faire payer pour rentrer dans Notre-Dame de Paris.

LG

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Les autorités de l’île très prisée de Capri veulent freiner les flux touristiques. Les ferries en provenance du continent, qui arrivaient auparavant toutes les dix minutes en provenance de Naples pendant la haute saison, circuleront bientôt moins fréquemment : les arrivées de bateaux devront être espacées d’au moins 20 minutes. Mais la décision est toujours en suspens. Capri est l’une des destinations les plus visitées d’Italie. L’île, qui compte moins de 15.000 résidents permanents, reçoit des dizaines de milliers de visiteurs par jour pendant la haute saison. Et plus de 30.000 touristes ont même été dénombrés le week-end du 19 octobre, bien après la fin de la grande saison touristique. L’année dernière, Capri a accueilli au total plus de 2,7 millions de touristes, et ce n’est pas fini.

NB

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Lonely Planet vient de dévoiler sa liste des meilleures destinations pour l’année prochaine avec la publication de son très attendu Best in Travel 2025. Le Cameroun se hisse en tête des pays grâce à ses plages préservées, ses parcs nationaux peu fréquentés et la vie nocturne animée de ses grandes villes. Suivent la Lituanie, les île Fidji, le Laos et le Kazakhstan. L’édition 2025 met également en lumière des lieux sous-estimés, comme Gênes, la Lituanie et la région du Valais, en Suisse. Enfin, cocorico, alors que le nom de Brest était chuchoté, c’est finalement Toulouse qui a été élue meilleure ville grâce à sa scène artistique florissante.

LG

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HelloSafe, une plateforme de comparaison de produits financiers, a dévoilé les résultats d’une étude à propos du budget voyage moyen nécessaire pour partir en vacances. Après avoir examiné 136 pays dans le monde, elle en arrive à la conclusion que le pays le moins cher est le Laos. Quant au pays le plus cher, il s’agit de la Barbade. En se rendant dans l’État insulaire des Caraïbes, il faut avoir un budget journalier moyen estimé à 311 euros par personne. Sur le podium, figurent ensuite Antigua-et-Barbuda (291 euros) et Saint-Kitts-et-Nevis (256 euros), deux autres îles des Caraïbes. Sans surprise, la Suisse est le pays européen le plus cher pour voyager (avec un budget voyage moyen de 239 € par jour), largement devant le Liechtenstein (208 €) et Monaco (190 €). La France arrive en quatrième position (178 €), notamment en raison des prix élevés pratiqués à Paris, heureusement compensés par l’amabilité des garçons de café et des chauffeurs de taxis.

LG

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L’Allemagne ne dispose pas d’un ministère du Tourisme capable de prendre des décisions centralisées en matière de politique touristique. Actuellement, ce sont le coordinateur du gouvernement fédéral pour l’économie maritime et le tourisme, le comité du tourisme du Bundestag allemand et l’Office national allemand du tourisme ainsi que des groupes d’intérêt tels que l’Association allemande du tourisme (DTV) et l’Association allemande du tourisme (DRV), qui s’occupent du secteur. Pour de nombreux observateurs, le fait qu’aucun ministère n’ait été créé jusqu’à présent est incompréhensible, car l’Allemagne est le troisième marché mondial du tourisme, avec une contribution au PIB de 487,6 milliards de dollars, selon WTTC. Un débat récurrent en France.

NB

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