Catégorie : Destinations

Donald Trump avait déjà ordonné en janvier que, désormais, seules les mentions de genre « masculin » ou « féminin » seraient autorisées dans les passeports des voyageurs étrangers souhaitant se rendre aux États-Unis. Cette exigence s’appliquera également à la demande Esta, qui concerne une quarantaine de pays exemptés de visa, dont la France. Sur le formulaire, les voyageurs devront obligatoirement indiquer « homme » ou « femme » comme sexe. En cas de doute, il faudra se référer à l’indication du sexe figurant sur son acte de naissance. Les voyageurs disposant déjà d’un Esta avec la mention « X » ou dont le genre diffère de celui enregistré à la naissance devront contacter la mission diplomatique américaine de leur pays avant leur départ, sous peine d’être refoulés à la frontière. Reste à savoir comment les autorités américaines comptent s’y prendre pour vérifier la conformité du genre d’un touriste avec celui de sa naissance.

NB

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Des milliers d’habitants en colère ont protesté contre le surtourisme au sommet du célèbre point de vue d’Es Vedrà, à Ibiza. Ils ont bloqué le parking du site avec des pierres et fermé les sentiers pour stopper le « trafic excessif », les « fêtes sauvages » et les « déchets laissés par les touristes ». Selon la presse locale, ils ont agi « pour éviter l’invasion de leurs terres ». Mariages, cérémonies, séances photo et fêtes animées par des DJ célèbres sont régulièrement organisés sur ce site en toute impunité. « Après des décennies d’abus de la part d’entreprises qui font fortune grâce à ce lieu devenu l’un des plus prisés d’Ibiza pour les photos sur les réseaux sociaux, cette année, l’impunité a pris fin », ont déclaré les manifestants. La balle est désormais dans le camp des autorités, qui devront mettre en place une réglementation adaptée pour encadrer l’accès à ce site emblématique, avant que ça ne dégénère.

NB

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Astérix en Lusitanie, le 41e album du héros gaulois, à paraître en octobre, aura pour cadre le Portugal, a annoncé lundi l’éditeur. Les Lusitaniens subissaient eux aussi à l’époque d’Astérix, celle de Jules César au Ier siècle avant notre ère, une occupation romaine. Comme le souligne Manuel Neves, un anthropologue qui a travaillé sur ce peuple, et cité par les Éditions Albert René, le Portugal de l’époque était vu par les Romains comme riche en ressources minières, en or et en étain notamment. « J’avais envie d’un pays avec du soleil dans lequel Astérix n’était jamais allé. Et quand j’ai annoncé ça à l’éditeur, il m’a dit : ah, ça va leur faire plaisir, parce que ça fait très longtemps qu’ils sont demandeurs« , a expliqué Fabcaro, le scénariste. On peut les comprendre : tiré à cinq millions d’exemplaires dans le monde, l’album sortira le 23 octobre en français et à la fin du mois, en 19 langues…

LG

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Les Etats-Unis réfléchissent à la mise en place de sévères restrictions d’entrée dans le pays pour des voyageurs en provenance de 43 pays. Ces pays seraient classés en trois catégories. La catégorie rouge – les pays dont les ressortissants seraient totalement interdits d’entrée aux Etats-Unis – comprend l’Afghanistan, le Bhoutan, Cuba, l’Iran, la Libye, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, la Syrie, le Venezuela et le Yémen. Dix autres pays – le Belarus, l’Erythrée, Haïti, le Laos, la Birmanie, le Pakistan, la Russie, la Sierra Leone, le Sud-Soudan et le Turkménistan – seraient classés dans la catégorie orange et verraient leurs nombres de visas fortement restreints. Dans cette catégorie, les voyageurs d’affaires fortunés pourraient être autorisés à entrer, mais pas les personnes voyageant avec un visa d’immigrant ou de touriste. Les citoyens des pays de la catégorie orange devraient en outre se soumettre à des entretiens en personne pour obtenir un visa. Les ressortissants de vingt-deux autres pays figurant sur la liste jaune auraient pour leur part 60 jours pour répondre aux questions des États-Unis, sous peine d’être placés dans une catégorie plus restrictive. Si on y ajoute les touristes qui ont décidé de boycotter les Etats-Unis, c’est tout un secteur qui va déguster.

LG

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Les touristes en Espagne doivent se méfier de certaines règles locales, parfois surprenantes, sous peine d’amendes salées. À partir du 1er juin, Barcelone interdira les tournées des bars dans le quartier de l’Eixample, une mesure déjà en vigueur dans la vieille ville depuis 2012. Aux Baléares, l’alcool est banni des rues des stations balnéaires de Palma, Calvià, Llucmajor et San Antonio, et la vente d’alcool est interdite entre 21h30 et 8h. Les amendes peuvent atteindre 3.000 euros en cas de débordements. À Majorque, la ville de Sóller interdit aux touristes de circuler en voiture dans son centre-ville, les contraignant à se garer en périphérie. Sur la Costa del Sol, Torrox interdit désormais les tentes et gazebos sur la plage, accusés de gêner la visibilité des sauveteurs et l’accès des secours. Fumer est interdit sur plus de 100 plages espagnoles, dont 28 aux Baléares et 61 aux Canaries. Enfin, à Malaga et Vigo, faire pipi dans la mer est passible d’une sanction allant jusqu’à 750 euros. Et ça, c’est moche.

LG

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Parmi les gagnants de la FDJ United, le nouveau nom de la Française des Jeux, 80% évoquent l’envie de financer un projet de voyage, juste après l’achat d’une maison et l’acquisition d’une nouvelle voiture. Isabelle Cesari, qui accompagne les grands gagnants, précise que certaines destinations hantent les souhaits des joueurs : « La Polynésie est souvent évoquée, les Antilles aussi et, plus proche de chez nous, la Corse. En somme, les îles. Les cocotiers, la chaleur, le farniente, la sérénité, la liberté… c’est l’image d’Épinal du rêve », affirme-t-elle. Et ce, même pour les habitués du voyage comme Thierry, 66 ans aujourd’hui, un ex professionnel du tourisme qui a remporté 12 millions d’euros au Super Loto. « Dans l’avion, quand on passe de la seconde classe à la business où l’on se croirait dans un hôtel, c’est très compliqué de revenir en arrière », avoue-t-il. Pour le futur, un dilemme s’impose à lui : rester en France métropolitaine ; ou bien vivre six mois de l’année dans l’Hexagone et le reste du temps en Polynésie. Le prochain tirage de l’EuroMillions, c’est vendredi. Hier, mardi, le jackpot de 143 millions d’euros n’a pas été remporté et il est donc remis en jeu. A qui la classe affaires pour le restant de ses jours ? 

LG

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Afin de lutter contre les effets du tourisme de masse, les autorités des Baléares ont décidé d’adapter la taxe de séjour en fonction des saisons. Le ministre du Tourisme des Baléares, Jaume Bauzà, et le porte-parole du gouvernement, Antoni Costa, tous deux membres du Parti populaire, ont présenté la restructuration du modèle fiscal, « axée sur la durabilité et un équilibre entre le bien-être des résidents et celui des visiteurs ». Pendant la haute saison estivale, la taxe de séjour augmentera jusqu’à 200%, tandis qu’en janvier et février, les touristes en seront totalement exemptés. Ainsi, en juin, juillet et août, les tarifs actuels, compris entre 1 et 4 euros par nuit, seront revus à la hausse pour atteindre 2,50 à 6 euros par nuit. De plus, les passagers des croisières devront s’acquitter d’une taxe de 6 euros au lieu des 2 euros actuels. En revanche, durant les mois intermédiaires – mars, avril, novembre et décembre, ainsi que mai, septembre et octobre – les tarifs resteront inchangés, oscillant entre 1 et 4 euros selon le type d’hébergement. Le projet de loi prévoit également l’instauration d’une nouvelle taxe sur les véhicules, applicable aux vacanciers séjournant moins de six mois sur les îles, ainsi qu’aux sociétés de location de voitures enregistrant leur flotte à l’étranger. Cette taxe sera comprise entre 30 et 80 euros. On ne sait pas encore quand ces changements entreront en vigueur, mais on le saura bien assez tôt.

NB

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Moins d’un mois après l’ouverture de la ville de Rason au tourisme, les autorités nord-coréennes ont brutalement annulé, jusqu’à nouvel ordre, les visites des touristes occidentaux. Située près de la frontière avec la Chine et la Russie, cette ville devait symboliser une possible réouverture progressive du pays. Le régime n’a donné aucune explication officielle, mais selon Shreyas Reddy, journaliste spécialisé sur la Corée du Nord, cette décision pourrait être liée à la mauvaise presse récente concernant le pays. « Les autorités nord-coréennes s’inquiètent peut-être des descriptions peu flatteuses faites par les premiers visiteurs de Rason, qui ont dépeint une ville sous-développée. » Une situation qui pourrait se répéter à l’avenir, selon Joe Smith, un touriste britannique revenu récemment de Corée du Nord : « L’annulation du tourisme attire encore plus l’attention des médias. Lorsque le pays rouvrira, les touristes reviendront, publieront à nouveau des vidéos et des avis… et le cycle recommencera. » Pour l’instant, seuls les touristes russes sont toujours autorisés à visiter Rason, et ils ne doivent pas être très critiques sur les réseaux sociaux.

LG

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Près de la moitié des Québécois qui envisageaient de se rendre aux États-Unis cet été ont décidé de revoir leurs plans, selon un sondage de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec. Ce boycott inédit serait motivé par plusieurs facteurs : l’augmentation des tarifs douaniers décidée par Donald Trump, la détérioration des relations canado-américaines, et un taux de change défavorable. Ce mouvement a un impact direct sur les agences de voyages qui enregistrent des baisses de réservations significatives, jusqu’à 60 % pour certaines destinations phares comme Disney et Universal. Outre les aspects économiques, certaines agences constatent aussi une inquiétude des clients sur l’accueil réservé aux Canadiens aux États-Unis. Pourtant, les vendeurs ont pu noter que les Américains sont compréhensifs et parfois gênés par la situation politique. Le secteur reste néanmoins confiant : les Québécois continueront de voyager, mais se tourneront vers d’autres destinations, et les croisières au départ de la Floride devraient limiter la baisse du tourisme vers les États-Unis. Bref, les premiers punis seront les professionnels du tourisme américains.

LG

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Depuis aujourd’hui, mercredi 5 mars, il est possible de faire la demande de l’autorisation de voyage électronique (AVE), indispensable pour voyager au Royaume-Uni à partir du 2 avril. Ce nouveau dispositif, déjà en vigueur depuis plusieurs mois pour d’autres pays comme les États-Unis, le Canada ou l’Australie, s’appliquera alors aux Européens qui devront s’acquitter de 10 livres sterling, soit environ 12 euros, pour pénétrer sur le territoire britannique. Et même en cas de correspondance sur le sol britannique lors d’un vol, il faudra pouvoir présenter cette autorisation. La démarche pour l’obtenir est relativement simple et rapide. Il suffit de télécharger l’application « UK ETA », disponible sur l’App Store d’Apple et le Play Store d’Android. Une fois dessus, on suit les instructions. Le sésame est valable deux ans. Ou alors jusqu’à l’expiration du passeport auquel il est lié.  Attention, expliquent les autorités, « de nombreux demandeurs reçoivent la décision dans la journée qui suit l’introduction de leur demande, mais dans certains cas, le délai peut être supérieur à trois jours ». Par ailleurs, avec ces nouvelles procédures, il est désormais recommandé d’arriver 3h avant un vol à destination du Royaume-Uni comme pour n’importe quel vol international. Qu’on se le tienne pour dit.

LG

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