Catégorie : Destinations

Dans les Dolomites, en Italie, la région des Trois Pics cherche des solutions pour limiter le nombre de ses touristes en été. Jusqu’à 14.000 visiteurs affluent chaque jour, mettant à mal l’écosystème local et saturant parkings et sentiers de randonnée. Le stationnement sauvage devient également un problème récurrent. Pour y remédier, les municipalités envisagent d’instaurer un système de réservation, à l’image de celui récemment adopté pour l’accès au site naturel de Roque Nublo à Gran Canaria. La maire adjointe, Daniela Larese Filon, propose notamment de rendre la réservation de stationnement obligatoire. Ces mesures restent à l’étude, mais la tendance est claire : de plus en plus de régions touristiques adoptent des restrictions pour contenir le surtourisme. Une autre piste pourrait être la création d’un « Waze du tourisme », permettant d’orienter les visiteurs vers des sites moins fréquentés.

NB

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Venise a confirmé lundi le maintien en 2025 de son système d’entrée payante pour visiter la ville à la journée, une taxe lancée en 2024 pour lutter contre le surtourisme. L’an dernier, les touristes à la journée avaient dû s’acquitter d’un ticket d’entrée de 5 euros pour accéder à la Cité des Doges, une première mondiale qui ne concernait cependant que 29 jours de grande affluence entre avril et juillet. Ce système de réservation avait permis de réduire « légèrement » l’affluence touristique les jours concernés, selon une étude commandée par la mairie. En 2025, cette période sera étendue à 54 jours à partir du 18 avril. Le tarif sera de 5 euros pour les visiteurs quotidiens réservant au moins quatre jours en avance, mais montera à 10 euros pour les moins prévoyants. Pour ses détracteurs, cette taxe est insuffisante pour lutter contre le surtourisme et permet au mieux de renflouer les finances de la ville. En pic de fréquentation, 100.000 touristes dorment à Venise, en plus de dizaines de milliers de visiteurs journaliers. Un chiffre à comparer aux quelque 50.000 habitants du centre-ville, qui ne cesse de se dépeupler. 

LG

Donald Trump s’est félicité lundi que Google Maps aux Etats-Unis ait changé le nom du golfe du Mexique, désormais rebaptisé « golfe d’Amérique », suivant ainsi l’un des décrets qu’il a signés juste après son retour à la Maison Blanche fin janvier. Pour les usagers situés aux Etats-Unis, le service de cartographie ultra dominant affiche désormais « golfe d’Amérique », au sud-est des Etats-Unis, sur la mer encadrée par la Floride, la Louisiane, le Texas, le Mexique et Cuba. Les utilisateurs basés au Mexique ont conservé le « golfo de México », conformément à la volonté du gouvernement mexicain. Et les personnes situées dans d’autres pays, comme en France par exemple, voient les deux noms – « golfe du Mexique (golfe d’Amérique) » – comme c’est le cas pour les lieux contestés. Sur l’application concurrente d’Apple, Maps, le nom est resté « golfe du Mexique ». Il ne peut pas y avoir que des fayots dans la classe.

LG

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L’Inde et la Chine ont convenu de reprendre les vols directs entre les deux pays après cinq ans d’interruption. Cette annonce va dans le sens du dégel entre les deux géants asiatiques qui jusqu’à récemment étaient sur le pied de guerre à cause d’un conflit frontalier meurtrier dans l’Himalaya en 2020. Le rapprochement comprend également des accords visant à améliorer l’accès des journalistes des deux côtés et à faciliter les pèlerinages vers un site sacré hindou au Tibet. En octobre, le Premier ministre indien Narendra Modi avait rencontré le dictateur chinois Xi Jinping en marge d’un sommet en Russie. C’était la première fois depuis cinq ans que les deux dirigeants s’asseyaient à la même table pour des discussions sérieuses. Bientôt, l’Inde, qui est déjà le pays le plus peuplé, dépassera la Chine en termes de puissance économique. La Chine doit jouer le jeu dès maintenant, afin de ne pas devenir l’ennemi numéro un de l’Inde lorsque l’équilibre des forces se modifiera.

NB

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Le puissant tremblement de terre redouté par de nombreux sismologues dans la région de l’île volcanique de Santorin ne s’est pas encore produit, mais il reste une menace sérieuse. C’est pourquoi le ministère de la Protection civile a déclaré l’état d’urgence sur l’île. De son côté, l’autorité grecque de protection contre les séismes a réaffirmé qu’un tremblement de terre d’une magnitude de 6 ou plus ne pouvait être exclu. Hier, des dizaines de secousses ont été enregistrées dans la région de Santorin, suscitant une vive inquiétude parmi la population. L’Institut de géodynamique d’Athènes a détecté sept tremblements de terre consécutifs d’une magnitude supérieure à 4 aux premières heures du matin. Le séisme le plus fort depuis le week-end a été enregistré mercredi soir, avec une magnitude de 5,2. Un grand nombre d’habitants, en particulier des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont quitté l’île ces derniers jours pour rejoindre le continent. « L’intensité diminue, mais elle ne s’est pas encore stabilisée », a déclaré Athanassios Ganas, directeur de recherche à l’Institut de géodynamique. C’est déjà ça.

NB

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Grâce aux photos et vidéos virales publiées sur les réseaux sociaux, le canton de Xiapu, région chinoise aux allures de carte postale située dans la province côtière du Fujian, a acquis une notoriété nationale. Les villageois, qui sont quand même 480.000, y simulent un quotidien rural révolu, pour attirer des touristes avides de souvenirs et d’ambiance photogénique. En 1980, seulement 20% de la population chinoise vivait en ville. Aujourd’hui, c’est environ trois fois plus, conséquence du développement rapide du pays. Ce changement soudain des modes de vie alimente une tendance à la nostalgie pour des temps qui étaient économiquement plus difficiles, mais aussi perçus comme plus simples. Les visiteurs doivent négocier un prix avec un propriétaire de buffles pour qu’il ne les autorise à prendre des photos de lui et de ses bêtes. L’homme de 62 ans propose également des costumes traditionnels à la location. « Maintenant, je passe mes journées sous les arbres. L’été, il fait frais, et quand les clients viennent, je discute et je plaisante avec eux », explique-t-il, très peu nostalgique de son passé d’ouvrier agricole.

LG

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Si les Canadiens réduisaient, même légèrement, leurs voyages aux États-Unis en réponse aux tarifs douaniers imposés par l’administration Trump à l’encontre du Canada, cela pourrait engendrer des pertes estimées à 2,1 milliards de dollars de dépenses touristiques (soit un peu plus de 2 milliards d’euros), selon la US Travel Association. Cette association, qui représente et défend les intérêts de l’industrie du voyage aux États-Unis, rappelle que le Canada reste le premier marché émetteur de touristes internationaux vers les États-Unis. En 2024, 20,4 millions de Canadiens ont visité le pays, dépensant 20,5 milliards de dollars et contribuant ainsi au maintien de 140.000 emplois américains. Une baisse de 10% du nombre de visiteurs canadiens aurait donc un impact significatif, notamment dans les cinq États les plus prisés : la Floride, la Californie, le Nevada, New York et le Texas. Face à cette situation, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a encouragé ses concitoyens à privilégier le tourisme local : « Il est temps de choisir le Canada… Cela peut signifier modifier vos plans de vacances estivales pour rester ici et explorer les nombreux parcs nationaux et provinciaux, sites historiques et destinations touristiques que notre grand pays a à offrir. » Et il faut bien l’admettre, le Canada, c’est le paradis. Non seulement il y a la poutine et le sortilège, mais en plus, les Canadiens sont chaleureux, et leur pays est d’une beauté à couper le souffle !

NB

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L’organisation chargée d’administrer le site d’Angkor, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, a exhorté les visiteurs à se tenir à distance des groupes de plus en plus nombreux de macaques « agressifs » vivant dans ces ruines étendues et coupables d’avoir mordu plusieurs touristes. D’après l’organisme public gérant le site, Apsara, ces primates originaires des forêts luxuriantes des alentours ont vu leur comportement changer au gré d’interactions avec les êtres humains, en particulier avec des individus filmant du contenu pour le publier sur internet. Quelques Youtubeurs ont nourri régulièrement ces singes pour des vidéos, ce qui a « changé le comportement naturel des singes » : d’animaux sauvages, ils sont devenus « des animaux domestiques agressifs, qui volent la nourriture et occasionnent des blessures » chez les visiteurs, explique Apsara dans un communiqué. Selon la presse locale, certains influenceurs se sont même mis en scène en train de violenter des macaques. « En plus de mordre des touristes, ils grimpent sur les édifices et font tomber des pierres, ce qui détériore les temples », et ils détruisent aussi des panneaux d’information. Mais ce ne sont évidemment pas les singes qu’il faut punir.

LG

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En 2024, la Turquie a accueilli un nombre record de visiteurs, avec 62,3 millions de touristes, soit une hausse de 9,8% par rapport à l’année précédente. Les recettes touristiques ont également connu une progression significative, atteignant 59 milliards d’euros, en augmentation de 8,3%. Les principaux marchés émetteurs restent la Russie (6,7 millions de visiteurs, +6,3%), l’Allemagne (6,6 millions, +6,9%) et le Royaume-Uni (4,4 millions, +16,6%). Parallèlement, de nouvelles clientèles affichent un intérêt croissant pour la destination turque, notamment les Américains (+8,1%), les Chinois (+65,1%) et les Indiens (+20,7%). En période estivale (de juin à août), les stations balnéaires d’Antalya, de Bodrum et d’autres villes côtières figurent parmi les destinations les plus prisées. En hiver (de décembre à février), les stations de ski de Cappadoce, telles qu’Uludag et Palandöken, attirent les amateurs de sports d’hiver. Le tourisme culturel et religieux reste également un pilier de l’offre touristique turque, avec des sites emblématiques comme Istanbul, Éphèse et Konya, toujours très fréquentés. Les visiteurs étrangers passent en moyenne 10,7 jours en Turquie et dépensent environ 939 euros par séjour. Pour 2025, la Turquie affiche des ambitions encore plus élevées. Selon Erkan Yagci, président de l’Association hôtelière de Turquie (TÜROFED), le pays vise les 70 millions de visiteurs internationaux, confirmant ainsi sa place parmi les destinations touristiques les plus dynamiques au monde.

NB

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Le prix du permis d’ascension de l’Everest va augmenter d’un tiers afin de lutter contre la pollution et améliorer la sécurité sur le plus haut sommet du monde. Cette hausse de tarif a été approuvée par le gouvernement en janvier, mais n’a été publiée dans le journal officiel du pays que lundi soir. Il faudra désormais débourser 15.000 dollars (14.570 euros) pour avoir le droit de tenter d’escalader le toit du monde en pleine saison, soit au printemps, contre 11.000 dollars jusqu’à présent. « Le coût est resté constant pendant une décennie et il était grand temps de le réviser », a souligné Narayan Prasad Regmi, directeur général du Département du tourisme. Les prix lors des périodes moins prisées, en hiver et pendant la mousson, car l’ascension est encore plus difficile, ont augmenté dans des proportions similaires, passant notamment de 5.500 à 7.500 dollars pour la saison automnale. Les voyagistes proposant cette ascension espèrent que cette hausse ne sera pas dissuasive pour les grimpeurs redoutant pour certains qu’ils soient tentés de faire l’ascension depuis la Chine. « Certains alpinistes pourraient se tourner vers le Tibet où les installations sont bien meilleures », a déclaré Mingma G. Sherpa, qui dirige l’agence d’alpinisme Imagine Nepal. « Notre gouvernement augmente simplement les redevances, mais ne fait pas grand-chose, estime-t-il. Il doit également fournir un soutien aux alpinistes et aux guides. » Le Népal a été critiqué pour avoir permis à trop d’alpinistes d’escalader l’Everest tout en agissant peu pour garder le sommet propre. Depuis l’an dernier, le gouvernement oblige les alpinistes à porter des traceurs et des sacs pour ramasser leurs excréments. On y respirera enfin un parfum qui sent bon l’odeur des montagnes.

LG

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