Catégorie : Destinations

En décembre 2024, il y avait 21,6 millions de passeports japonais valides en circulation, représentant environ 17% de la population totale. Avant la pandémie, environ 25% des Japonais possédaient un passeport. La faiblesse du yen, qui a perdu un tiers de sa valeur au cours des cinq dernières années, et l’inflation sont des facteurs dissuasifs pour les voyageurs japonais, qui privilégient les déplacements internes, selon les analystes. Le nombre de Japonais voyageant à l’étranger avait fortement augmenté à la fin des années 1980, et en 1990, plus de 10 millions de Japonais avaient voyagé à l’étranger. A la fin des années 2010, juste avant la pandémie, ce chiffre était monté à 20 millions. En 2025, environ 14,1 millions de Japonais devraient voyager à l’étranger. Pourtant, le passeport japonais est considéré comme le deuxième plus efficace au monde après Singapour, puisqu’il permet une entrée sans visa dans 190 autres pays. Ce dont semble se moquer le Japonais comme de son premier kimono.

LG

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Tahiti Tourisme a enregistré un nouveau record en 2024 avec 263.766 visiteurs (+0,7%). Pour poursuivre cette dynamique, l’organisme cible le Canada et le Mexique, tout en relançant les marchés asiatiques (Japon, Chine, Singapour, Corée du Sud). « Il faut des lignes directes. Les Chinois ou même les Singapouriens ne feront pas deux ou trois transits pour venir en Polynésie », souligne Bud Gilroy, président du conseil d’administration. Côté hébergement, le manque de capacités reste un frein, mais des ouvertures et rénovations sont prévues d’ici 2026. La croisière, elle, se développe avec une hausse de 25% des escales attendue cette année. Tahiti Tourisme appelle les acteurs locaux à proposer des activités innovantes pour mieux capter les retombées économiques des croisiéristes. Enfin, Tahiti Tourisme renforce son réseau avec la structuration des comités du tourisme locaux, garants de l’image des îles. Le nom du futur directeur général sera dévoilé le 28 février. A lui de nous démontrer que le paradis est pavé de bonnes intentions…

LG

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En Sicile, des milliers de touristes ont pris d’assaut les pentes enneigées de l’Etna, qui est entré en éruption le 11 février, encombrant les routes et obstruant le chemin des équipes de secours. Les coulées de lave ont même attiré des skieurs, désireux de s’approcher au plus près du spectacle visuel. Cet afflux de curieux a eu des répercussions néfastes pour leur sécurité. Salvo Cocina, responsable de la protection civile régionale de Sicile, a qualifié cette concentration de touristes de « sauvage« , et même « extrêmement dangereux ». Les pompiers ont été mobilisés pour retrouver huit touristes, dont deux mineurs, qui s’étaient perdus lors d’une sortie lundi et n’ont été localisés que plusieurs heures plus tard. La veille, un homme de 48 ans s’était fracturé le pied à la suite d’une chute. Quatre autres personnes ont également disparu samedi. Fabio Mancuso, le maire d’Adrano, une ville située au pied de l’Etna, avait pourtant « signé un ordre interdisant à quiconque de s’approcher du front de lave ». Ce qui n’a pas empêché certains de jouer avec le feu.

NB

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Avec plus de 35 millions de visiteurs en 2024 (+10%), la Grèce attire toujours plus de voyageurs, notamment hors saison. « C’est encourageant de voir qu’en dehors de l’été, les chiffres progressent et c’est notre objectif », souligne Olga Kefalogianni, ministre du Tourisme. Pour alléger la pression sur les destinations phares (Crète, Cyclades, Athènes…), le gouvernement mise sur une meilleure répartition des flux, avec la promotion de régions moins connues comme la Thrace, les Météores ou certaines îles ioniennes. L’offre touristique évolue aussi : investissements dans les aéroports, développement du haut de gamme, et nouvelles expériences (agrotourisme, randonnée, bien-être). L’application MyGreece sera renforcée avec des services en 31 langues et des outils d’urgence. Enfin, face aux défis climatiques et au surtourisme, des restrictions vont être mises en place, notamment sur les croisières à Santorin, qui, pour l’instant, a d’autres chats à fouetter.

LG

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Une année « dramatique » pour Nouvelle-Calédonie Tourisme : seuls 59.399 touristes et 191.528 croisiéristes ont posé le pied sur le sol calédonien en 2024, selon l’Institut de la statistique et des études économiques. Une baisse de respectivement –53% et –44%. Evidemment, c’est la deuxième moitié de l’année, après les violences de mai-juin, qui a été la plus touchée avec une chute de la fréquentation de plus de 70% par rapport à 2023. Si la fréquentation n’est pas descendue à zéro en milieu d’année, c’est uniquement grâce aux touristes métropolitains et océaniens, qui ont « maintenu un faible flux de visiteurs ». Une bonne nouvelle toutefois, selon Nouvelle-Calédonie Tourisme, le secteur de la croisière a « connu une relance notable entre novembre et décembre », soit dès la reprise des escales de paquebot, après six mois d’interruption. Le tourisme dit « aérien » redémarre beaucoup plus lentement avec une « reprise timide » à partir de décembre seulement. Après une telle crise, c’est plutôt encourageant.

LG

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Donald Trump a licencié vendredi environ 1.000 employés du National Park Service (NPS), sur un total de 2.000 suppressions de postes prévues. En compensation, le NPS devrait être autorisé à embaucher 5.000 travailleurs saisonniers. Néanmoins, la National Parks Conservation Association (NPCA), qui veille à la préservation des parcs, craint de graves conséquences, telles que la fermeture des centres d’accueil et des pertes financières, alors que la haute saison touristique approche. Phil Francis, président de la Coalition pour la protection des parcs nationaux américains, s’interroge également sur cette décision : « À une époque où le nombre d’employés du Service des parcs nationaux est en baisse, où la fréquentation est en hausse et sachant que le budget total du Service des parcs nationaux représente une goutte d’eau dans le budget fédéral, il est incompréhensible de supprimer encore davantage de postes. » Il est encore trop tôt pour mesurer pleinement l’impact de ces licenciements sur l’expérience des touristes. On en saura plus lorsque les poubelles ne seront plus vidées et que les toilettes ne seront plus nettoyées…

NB

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Avec la saison 3 de The White Lotus, la Thaïlande anticipe une forte hausse des arrivées internationales. Comme les deux saisons précédentes tournées à Hawaï et en Sicile ont entraîné un afflux massif de touristes dans ces deux destinations, les autorités espèrent que cette nouvelle édition suscitera le même engouement pour la Thaïlande. Diffusée en France à partir du 17 février sur Canal+, cette série à succès, particulièrement prisée aux États-Unis, suit les vacances d’une clientèle huppée dans un hôtel de luxe. Ce qui commence comme une parenthèse idyllique prend rapidement une tournure plus sombre, révélant les tensions sous-jacentes entre les touristes, le personnel de l’hôtel et l’environnement paradisiaque lui-même. Pour cette saison, le tournage s’est déroulé dans deux établissements prestigieux : le Four Seasons Resort Koh Samui et l’Anantara Mai Khao Villas Phuket, exploités par Minor Hotels. « Je pense que la prochaine saison de The White Lotus contribuera à renforcer l’image de la Thaïlande à l’échelle internationale », explique Anoma Vongyai, directrice du bureau de l’Autorité du tourisme de Thaïlande à Chicago. « Les clichés associant l’Asie du Sud-Est aux voyages à petit budget persistent encore, mais j’espère que la série aidera enfin à les dissiper. » A quoi ça tient le succès d’une destination…

NB

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Des agences de voyages annoncent leur retour en Corée du Nord pour la première fois depuis la fermeture du pays lors de la pandémie de covid en 2020, et espèrent pouvoir y acheminer prochainement les premiers touristes occidentaux. Jeudi matin, « notre personnel a traversé la frontière » chinoise à Rason, au nord-est de la Corée du Nord, a annoncé sur son site internet la société Koryo Tours, basée à Pékin, qui organise des séjours dans le pays communiste, principalement pour des clients occidentaux. Une autre agence de voyages, Young Pioneer Tours, a publié sur son site internet une photo d’un passeport portant un tampon nord-coréen, affirmant être la « première à revenir depuis cinq ans ». Cette agence a ouvert des réservations pour un circuit à Rason prévu du 2 au 6 mars. Le tourisme en Corée du Nord était limité, avant la pandémie. Les ressortissants chinois étaient très majoritaires et, selon des tour-opérateurs, chaque année, seuls quelque 5.000 Occidentaux s’y rendaient. Attention si jamais vous vous rendez là-bas : il est interdit de photographier une statue de Kim Jong-un de dos ou de lui « couper » la tête en ne cadrant pas entièrement le monument dans votre appareil.

LG

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Avant la guerre civile, le tourisme représentait 14 % du PIB syrien. Avec son histoire millénaire, le pays attirait des visiteurs vers des sites antiques comme Palmyre et des paysages désertiques ponctués de châteaux croisés, dont le Crac des Chevaliers. Son littoral méditerranéen, réputé pour ses stations balnéaires ensoleillées, était aussi prisé. Aujourd’hui, bien que de nombreux gouvernements déconseillent toujours les voyages en Syrie, l’activité reprend peu à peu. À peine six semaines après le départ d’Assad, Syria Scope Travel a accueilli ses premiers touristes à la frontière libano-syrienne en janvier. Pour la première fois depuis 2011, des compagnies comme Qatar Airways et Turkish Airlines ont repris leurs vols vers Damas. Dylan Harris, de l’agence britannique Lupine Travel, estime que la Syrie peut rebâtir rapidement son industrie touristique : « L’infrastructure est en place, la plupart des sites ont survécu et les guides sont toujours là. » Ayoub Alsmadi, patron de Syria Scope Travel, partage cet optimisme : « Avec la guerre, tout le monde connaît la Syrie. Maintenant qu’Assad est parti, je suis sûr que le tourisme va repartir rapidement. Et dès que les gouvernements cesseront de dire « N’allez pas en Syrie », il explosera. » Pas trop tout de même…

NB

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Tous les touristes étrangers entrant en Égypte via les aéroports de Louxor et d’Assouan entre le 1er mai et le 31 octobre 2025 pourront bénéficier d’un visa gratuit. En revanche, toute personne arrivant via Le Caire, Hurghada ou d’autres aéroports devra toujours s’acquitter des 25 dollars américains (soit environ 24 euros) pour obtenir son visa. Cette mesure vise à stimuler le tourisme en Haute-Égypte durant l’été, une saison généralement délaissée par les visiteurs en raison des températures élevées, pouvant atteindre 42 degrés à cette période. Rappelons que Louxor et Assouan abritent certains des sites historiques les plus emblématiques du pays, notamment la Vallée des Rois, le temple de Karnak et les temples d’Abou Simbel. Si la suppression des frais de visa se traduit par une augmentation significative du nombre de touristes, la mesure pourrait être prolongée ou étendue à d’autres régions d’Égypte. Reste à voir si économiser 24 euros vaut la peine de braver la chaleur pour découvrir cette région splendide.

NB

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