Catégorie : Croisières

Disney Cruise Line prendra livraison du Disney Destiny l’année prochaine. Sa DG, Sharon Siskie, explique : « A mesure que nous continuons à élargir notre flotte, le Disney Destiny renforcera encore notre position de leader des croisières familiales, car nous offrons aux familles de nouvelles façons de découvrir la magie Disney et un service de classe mondiale en mer. » Tout est dit. Le navire sera identique au Disney Wish déjà en activité et au futur Disney Treasure, qui appareillera pour la première fois en décembre. Quant au Disney Adventure, il prendra la mer en 2025, aura son port d’attache à Singapour et sera le premier de la marque à naviguer en Asie du Sud-Est. Pour en revenir au Disney Destiny, il sera conçu autour du thème des héros et des méchants de Walt Disney. Comme l’expliquent savoureusement les équipes de Walt Disney Imagineering : la décoration du bateau s’inspire de « la dualité dynamique de chaque grande histoire de Disney, où les forces opposées de la lumière et de l’obscurité poussent les personnages à atteindre leur objectif ». On s’en régale d’avance !

NB

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Au niveau mondial, la Cruise Line International Association (Clia) prévoit d’atteindre 34,1 millions de passagers en 2024 et en vise 36,4 millions en 2025. En 2022, le secteur de la croisière avait déjà généré 56,4 milliards d’euros en Europe. Au cours des cinq prochaines années, on estime que les compagnies de croisière dépenseront 34 milliards d’euros dans le monde pour le lancement de 55 nouveaux navires. 98% de ces investissements auront lieu en Europe, pour 52 navires. L’Italie est le pays de la croisière. D’ici 2028, les chantiers navals italiens construiront la moitié des navires de croisière du monde, pour un investissement total d’environ 20 milliards. De plus, il devrait y avoir plus de 14 millions de passagers italiens. Par ailleurs, les 60 ports de croisière italiens devraient enregistrer plus de 5.200 escales cette année. L’Italie est la mère de la croisière.

NB

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Plus d’une quinzaine de collectifs européens opposés à l’industrie des croisières, jugée nuisible à la santé et à l’environnement, étaient réunis ce week-end à Marseille. Une trentaine de personnes, représentant les collectifs de 17 villes d’Allemagne, France, Grèce, Italie, Espagne, Royaume-Uni et Pays-Bas ont détaillé, au-delà du pourtour méditerranéen, le manifeste anti-croisières approuvé en avril 2023 par une dizaine de ces organisations d’Espagne, de France et d’Italie, lors d’une précédente réunion à Barcelone. Rappelons que ce manifeste réclame une réduction radicale des croisières et leur disparition à terme et l’arrêt du développement des infrastructures portuaires d’accueil… Et la tête du capitaine ? Cela dit, les manifestants n’étaient qu’une trentaine…

LG

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Celebration Key est la future plage privée de Carnival dont l’ouverture est prévue à l’été 2025 sur la côte sud de l’île de Grand Bahama aux Bahamas. Le site sera divisé en zones de loisirs conçues pour les enfants, les adultes, la restauration ou le shopping. Un parc aquatique et des tyroliennes feront partie d’une deuxième vague de développement. Carnival vient d’ailleurs d’annoncer son intention d’agrandir la jetée pour un montant de 100 millions de dollars. En plus des deux postes d’amarrage qui devraient être achevés d’ici l’année prochaine, deux postes supplémentaires sont prévus afin d’accueillir les plus grands navires de la compagnie comme le Mardi Gras. D’ici 2028, chaque année, près de quatre millions de passagers devraient visiter Celebration Key. Christine Duffy, présidente de Carnival, a déclaré : « Notre vision pour Celebration Key est assez grande et nous réfléchissons déjà à la prochaine phase d’expansion et de développement. » Espérons surtout que l’île de Grand Bahama sera assez grande pour accueillir tout le monde. Ce n’est que la quatrième des Bahamas par sa taille (1.300 m2) et on n’y compte guère plus de 52.000 habitants.

NB

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L’organisation environnementale allemande Umwelthilfe (DUH) accuse TUI Cruises de greenwashing devant un tribunal de Hambourg. Pour l’organisation, « les objectifs de zéro émission nette (annoncés par la compagnie pour 2050) sont insuffisamment justifiés. TUI Cruises affirme audacieusement pouvoir exploiter ses navires de croisière avec du méthanol vert, d’autres carburants électroniques et du GNL à partir de 2050, alors que les carburants électroniques ne sont actuellement pas produits commercialement et les systèmes annoncés jusqu’en 2035 ne sont en grande partie pas financés de manière sûre (…). Les entreprises qui annoncent qu’elles proposeront leurs produits ou services de manière neutre pour le climat au cours des prochaines décennies se donnent déjà aujourd’hui un vernis vert. » DUH y voit « une tromperie flagrante qui prendra fin devant les tribunaux ». Pour TUI Cruises, ce n’est pas de la publicité, mais de l’information : « Nous nous fixons des objectifs réalistes et en informons le public. Nous ne faisons pas de promesses pour l’avenir, mais présentons plutôt avec précision les nombreuses mesures actuelles et futures de protection du climat. » Les tribunaux vont avoir du pain sur la planche.

NB

En lire davantage sur le site du Sueddeutsche Zeitung

Il faudra beaucoup d’énergie pour alimenter l’Icon of the Seas, le nouveau fleuron de de Royal Caribbean, 365 mètres de long, 20 ponts, une cascade de 17 mètres, six toboggans aquatiques, plus de 40 restaurants, bars et lieux de divertissement, et 2.350 membre d’équipage. La croisière inaugurale partira le 27 janvier de Miami. Comme le dit Nick Rose, vice-président en charge de l’environnement chez Royal Caribbean, « nous vivons selon une seule philosophie : offrir les meilleures vacances de manière responsable. Et pour ce faire, nous construisons sur la base des principes fondamentaux de durabilité de notre planète et de nos communautés. » Ainsi, l’Icon of the Seas est propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL), un combustible fossile qui émet environ 25% de dioxyde de carbone en moins que le fioul. Il est aussi capable de traiter toutes les eaux usées à bord et produire plus de 93% de son eau douce. Malgré tout, quelque chose nous tarabuste : Est-il bien « responsable » d’embarquer sur une petite ville flottante près de 8.000 passagers qui seront déversés à terre à chaque escale ?

NB

En lire davantage dans le New York Times

En 2024, sept navires de croisière devraient entrer en service auprès de nouveaux opérateurs. 

– Le Margaritaville at Sea Islander, qui peut accueillir 2.100 passagers, est l’ancien Costa Atlantica construit à l’origine pour desservir le marché italien. Après quelques années en Asie et en Europe, le navire a été acquis par Margaritaville at Sea fin 2023.

– Après Carnival Venezia, le Costa Firenze, rebaptisé Carnival Firenze, rejoindra la flotte de Carnival Cruise Line en 2024. Construit pour Costa Croisières, le navire pouvant accueillir 4.323 passagers fera partie du nouveau concept Carnival Fun Italian Style.

– Le Mitsui Ocean Fuji (anciennement Seabourn Odyssey) a été vendu par Seabourn à Mitsui Ocean Cruises mi-2023. Il fera ses débuts en décembre 2024 et pourra accueillir 450 passagers.

– L’Exploris One (anciennement Silver Explorer) pourra accueillir 132 passagers. Après avoir terminé une saison pour Silversea Cruises, le navire d’expédition polaire est entré en service en décembre 2023 pour la compagnie française Exploris.

– L’Otto Sverdrup mettra le cap sur la Norvège. Ce navire, qui peut transporter 500 passagers, faisait auparavant partie de la flotte d’Hurtigruten.

– L’ancien World Dream est en cours de rénovation en Allemagne et devrait faire ses débuts chez Aroya Cruises de Cruise Saudi en 2024. Le navire, qui appartenait auparavant à Dream Cruises, peut accueillir 3.400 passagers et naviguera désormais dans le Golfe arabique, et en Mer rouge si la situation le permet.

– Le Celestyal Discovery (1.270 passagers) était auparavant exploité par Aida Cruises sous le nom d’Aida Aura. Il a été repris par Celestyal Cruises en novembre 2023 et devrait appareiller sous ses nouvelles couleurs en mars 2024.

NB

En lire davantage sur le site de FVW

Les attaques contre des navires marchands par les rebelles houthis du Yémen continuent de faire régner l’insécurité en mer Rouge. MSC Croisières a donc décidé d’annuler trois croisières afin d’éviter les passages dans la région. Sont concernés : une croisière de 24 nuits à bord du MSC Splendida entre Durban et Gênes, un voyage de 21 nuits sur le MSC Opera entre Dubaï et Gênes ainsi qu’une croisière de 23 nuits entre Dubaï et Southampton sur le MSC Virtuosa. « La sécurité des passagers et de l’équipage est notre priorité absolue, a expliqué MSC. Et sans itinéraires alternatifs, il n’y a pas d’autre choix que d’annuler les voyages. » Les trois bateaux feront le tour de l’Afrique et navigueront sans passagers et sans escales jusqu’à leurs ports d’attache respectifs. Tous les passagers seront contactés soit directement, soit par l’intermédiaire de leur agence de voyages. Ils pourront modifier gratuitement leur réservation pour une autre croisière. Un remboursement complet est également possible, ajoute MSC. Pendant ce temps, nullement découragés par les frappes américaines, les rebelles yéménites houthis, soutenus par l’Iran, continuent leurs attaques en mer Rouge et perturbent toujours le trafic maritime.

NB

En lire davantage sur le site de Travel Weekly

Les passagers du MSC Meraviglia avaient réservé une croisière qui devait les faire voguer d’île en île aux Caraïbes, depuis le port de New York. Mais en raison de conditions météorologiques déplorables, ils ont finalement été conduits dans le nord des États-Unis et au Canada. Certains passagers, qui n’avaient pas pris de manteaux, ont poussé quelques soupirs. « Nous l’avons appris lorsque nous étions à bord du bateau, il était alors déjà trop tard », s’est plaint cette passagère allemande qui n’avait emporté que des jupes et des maillots de bain dans sa valise. À défaut de plages paradisiaques, la moitié des passagers restés à bord ont donc pu découvrir Boston, Portland et Saint-John. Quant à notre passagère allemande, on espère qu’elle a pu trouver une doudoune.

LG

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Les principales compagnies de croisière incluent le cannabis sur la liste des articles qu’il est interdit aux passagers d’emporter à bord des navires, au même titre que d’autres drogues plus dures et des armes. Certaines compagnies interdisent également les produits au cannabidiol, ou CBD, dérivés du chanvre. Ainsi, une passagère originaire du Texas a reçu une interdiction à vie de naviguer avec Carnival après que des bonbons au CBD ont été trouvés dans ses bagages à main lors d’un contrôle de sécurité cet été. Ou encore : un influenceur Tiktok de 25 ans originaire d’Orlando, en Floride, a été débarqué en Jamaïque après avoir été surpris en train de fumer de la marijuana sur le pont supérieur du navire. Les compagnies de croisières intensifient la lutte contre les passagers qui se droguent. Pour plus d’efficacité, Carnival Cruise Line a déployé des chiens aux points de contrôles. Après les avions renifleurs, voici les bateaux.

NB

En lire davantage dans le Wall Street Journal