Catégorie : Croisières

Les bateaux de Royal Caribbean, Carnival et Disney ont tous modifié leurs itinéraires pour éviter les ports situés à proximité des passages de Beryl, l’ouragan de catégorie 5 le plus précoce jamais enregistré dans la région. Carnival a annoncé que son navire Horizon fera escale à Nassau aux Bahamas au lieu de Cozumel, au Mexique, et à Grand Cayman dans les îles Caïmans. Pendant ce temps, le Liberty a reporté son escale à Cozumel. Les navires Icon of the Seas, Wonder of the Seas et Harmony of the Seas de Royal Caribbean, qui devaient initialement faire différentes escales dans la zone d’impact, ont également modifié leurs itinéraires. Et le Fantasy de Disney ne devrait plus faire escale en Jamaïque lors de son excursion de 7 nuits dans les Caraïbes et le sud-ouest de l’Atlantique. Aucune compagnie de croisières n’a annulé ses voyages, elles ont simplement modifié les dates et les destinations. « La sécurité de nos passagers et de notre équipage est primordiale », a déclaré Carnival dans un communiqué. Dans ces conditions, il vaut mieux en effet éviter une croisière en compagnie de Beryl.

NB

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L’État grec envisage de réduire le nombre de bateaux de croisières qui viennent amarrer dans ses ports, comme l’a dévoilé Kyriákos Mitsotákis, le Premier ministre. « Il y a des gens qui dépensent beaucoup d’argent pour venir à Santorin et ils ne veulent pas que l’île soit submergée. De plus, l’île ne peut pas se le permettre, même en termes de sécurité », a-t-il fait savoir. Dès 2025, de nouvelles mesures pourraient être mises en place pour plafonner le nombre de paquebots de croisière et réduire la fréquentation des deux îles « clairement en souffrance », Mykonos et Santorin. Concrètement, les postes d’amarrage, ainsi que les emplacements pour les ancrages, seraient limités, pour atténuer l’affluence touristique sur les deux petits territoires. Par ailleurs, les navires pourraient être soumis à un processus d’appels d’offres pour obtenir les emplacements. La compagnie américaine Princess Cruises a pris les devants en décidant de supprimer certaines de ses escales à Santorin pour l’été 2024, en raison de la « congestion des navires de croisières ». A Brest, avec le passage de 20 bateaux de croisières seulement pour toute l’année 2024, on n’est pas près de voir une congestion…

LG

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Royal Caribbean a pris livraison de son nouveau navire, l’Utopia of the Seas, construit aux Chantiers de l’Atlantique. D’un coût atteignant 1,5 milliard d’euros, ce nouveau paquebot quittera Saint-Nazaire dimanche pour rejoindre directement les États-Unis. Long de 362 mètres pour une largeur de 47 mètres, l’Utopia of the Seas compte plus de 2.800 cabines et suites, pour une capacité maximale de près de 6.800 passagers, servis par 2.400 membres d’équipage. A partir du 19 juillet, le bateau, conçu pour de courtes croisières de trois ou quatre nuits, naviguera au départ de Port Canaveral, en Floride, vers les Bahamas et Coco Cay, l’île privée de Royal Caribbean. Côté environnement, « l’Utopia of the Seas est 15% plus économe que le paquebot précédent et, par rapport aux premiers Oasis, la consommation énergétique a été réduite de 37%, ce qui est énorme », a indiqué Jean-Yves Jaouen, directeur des opérations des Chantiers de l’Atlantique. Pour sa part, Michael Bayley, PDG de Royal Caribbean International, ne trouve plus de mots assez forts pour qualifier son nouveau fleuron : « Avec la livraison d’Utopia of the Seas, nous avons les clés du week-end ultime ». Le week-end ultime ? Enfin ! Depuis le temps qu’on attendait…

NB

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Un nouvel accord entre la municipalité de Juneau, la capitale de l’Alaska, et les principales compagnies de croisières, vise à plafonner à partir de 2026 le nombre quotidien de passagers débarquant dans la ville. L’accord, finalisé à la fin de la semaine dernière, fixe une limite quotidienne de 16.000 croisiéristes du dimanche au vendredi et de 12.000 le samedi. Le nombre de visiteurs débarquant à Juneau – une ville qui compte environ 32.000 habitants – a augmenté rapidement après la pandémie, atteignant l’année dernière un record de plus de 1,6 million de passagers. Cela a provoqué des tensions entre les entreprises qui dépendent du tourisme et les résidents exaspérés par l’augmentation du trafic, la sur-fréquentation des sentiers et le va-et-vient incessant des hélicoptères transportant les touristes vers les glaciers. Certains habitants réclament maintenant un référendum pour instaurer le « samedi sans navires ».

NB

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Avec six bateaux positionnés au départ de Marseille et de Cannes, MSC Croisières aborde avec confiance son été. Selon Patrick Pourbaix, son patron pour la France, « après un coup d’arrêt, les ventes sont reparties à un bon rythme avec des réservations pour les mois de juin et juillet ». Surtout, il note avec satisfaction qu’il attire aujourd’hui des familles grâce, en partie, à un « rapport qualité-prix imbattable » et, aussi, une offre et des services qui se densifient. Les horaires des clubs enfants ont été étendus, un service de garde dédié aux bébés est proposé pour la première fois à partir de l’âge de 6 mois, et grâce à un partenariat de longue date avec Chicco, le personnel dispose de jouets et du matériel nécessaire pour répondre aux besoins des bébés âgés de 6 à 24 mois. Deux nouveaux jeux familiaux sont aussi disponibles dans le cadre du programme familial : World Quest, un quiz ludoéducatif sur la géographie, et Caravaggio, un jeu d’espionnage sur le thème de l’art. « Tout est inclus dans le prix » précise Patrick Pourbaix. Le plus dur, ça va être de descendre du navire pour profiter des excursions.

LG

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Le directeur des ventes nord-américaines de Virgin Voyages, John Diorio, a envoyé aux agences de voyages de la compagnie de croisière un e-mail interdisant explicitement des pratiques de vente qu’il juge inacceptables. En effet, certaines d’entre elles proposent des « réductions trompeuses » à leurs clients pour augmenter leurs ventes. C’est devenu un problème « important et sérieux », selon John Diorio qui affirme que certains vendeurs utilisent une partie de leur commission pour proposer des croisières à prix réduit à leurs clients. « C’est trompeur car cela donne l’impression aux clients que l’agent de voyages a accès à des tarifs de croisière plus bas que ses concurrents et que la compagnie de croisière elle-même », poursuit John Diorio. Il conclut : « Nous ne pensons pas que ce type de comportement soit dans l’esprit d’un bon partenariat (avec Virgin Voyages) ou équitables envers vos concurrents. »

NB

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Hier, la Chine a commencé à accorder l’entrée sans visa aux ressortissants étrangers s’ils débarquent d’un bateau de croisière dans le cadre de voyages de groupe qui ne dépassant pas 15 jours. Ce changement s’applique aux groupes d’au moins deux personnes pris en charge par les agences de voyages chinoises. Les touristes peuvent entrer sans visa via 13 ports, dont Shanghai, Guangzhou, Tianjin, Dalian, Shenzhen et Qingdao. Les touristes doivent voyager sur le même bateau de croisière. Les passagers sont également autorisés à faire des excursions jusqu’à Pékin. En revanche, les touristes arrivant par avion resteront soumis aux exigences de visa préexistantes. Rappelons que la Chine accorde l’entrée sans visa pour les courts séjours aux touristes d’un certain nombre de pays comme la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et Brunei.

NB

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A l’occasion du Forum du Seto, Patrick Pourbaix, DG de MSC Croisières France, a présenté les dernier chiffres de la Clia, le « Iata des compagnies de croisières ». Avec 31,7 millions de passagers dans le monde en 2023, dépassant de 7% le niveau dit « pré-covid » de 2019, la croisière a repris sa marche en avant. En France, le marché ne superforme pas mais, avec une progression de 6% entre 2019 et 2024, il n’a pas à rougir de sa performance. Avec 575.500 passagers, a souligné Patrick Pourbaix, « on se rapproche en effet du record », soit un peu plus de 600.000 croisiéristes. C’est aussi bien que l’Espagne (+6%, avec 586.000 passagers), moins bien que l’Italie (+24%, avec 1,2 million de passagers), mais mieux que l’Allemagne (-3%, avec 2,5 millions de passagers tout de même). Au global, dans le monde, 82% de celles et ceux qui sont partis une fois en croisière repartent ensuite et, surtout, 27% des croisiéristes des deux dernières années sont de nouveaux croisiéristes, soit une augmentation de 12%. Le décalage entre l’image de la croisière, vouée aux gémonies par des activistes mais aussi des élus, et sa popularité croissante est saisissante. On va se faire l’avocat de cette accusée qui, pour certains défenseurs de l’environnement, est par essence coupable : « Aujourd’hui, 46% de la flotte Clia est équipée pour le branchement électrique à quai, rappelle Patrick Pourbaix, et, même si ce n’est pas la panacée, le GNL s’impose comme le carburant de référence pour tous les nouveaux navires. »

LG

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Amsterdam va réduire progressivement de moitié le nombre de bateaux faisant escale dans la ville. C’est l’une des mesures visant à lutter contre le surtourisme. Le nombre de navires passera de 2.125 en 2023 à un maximum de 1.150 en 2028. Seuls les bateaux « les plus durables » seront alors autorisés à accoster dans la capitale. Avec cette mesure, la municipalité souhaite réduire de 271.000 le nombre de visiteurs qui débarquent chaque année dans la ville par ce biais. Pour l’adjointe au maire responsable des installations portuaires, Hester van Buren, « cette mesure respecte la qualité de vie des habitants et le climat ». Dick de Graaff, directeur du CPA (Cruise Port Amsterdam), n’est pas du même avis, « d’autant que la part des croisiéristes fluviaux dans le nombre total de nuitées d’hôtel à Amsterdam est relativement limitée (moins de 2% du nombre total de visiteurs à Amsterdam). C’est surtout une clientèle riche, âgée en moyenne de 65 ans, qui dort souvent dans des hôtels de luxe. » Une clientèle – en principe – plutôt calme, moins encline à se rendre à Amsterdam « pour se déchaîner, notamment en consommant de la drogue et de l’alcool », comme le craint la mairie…

NB

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La construction du 3e navire de la classe World de MSC, dont la livraison est prévue en 2026, a officiellement débuté avec la cérémonie de découpe de la première tôle d’acier aux Chantiers de l’Atlantique, apprend-on dans un communiqué. Et comme le veut la tradition, MSC Croisières a révélé le nom de ce futur navire : MSC World Asia. « Ce nom suit la logique des navires de la classe World qui rend hommage aux différents continents », indique MSC. Le premier, le MSC World Europa, a été mis en service en 2022 et navigue dans les eaux européennes de Méditerranée. Son navire jumeau, le MSC World America, a été mis à flot le 7 avril dernier aux chantiers navals de Saint-Nazaire. La cérémonie de baptême aura lieu le 9 avril 2025 à Miami, et le paquebot devrait effectuer des croisières dans l’Atlantique, le long des côtes américaines. Si le programme du MSC World Asia n’est pas encore connu, il y a fort à parier qu’il ira naviguer en… Asie.

NB