
Il paraît que nous sommes représentés par des « élites ». En ce moment, j’ai plutôt l’impression d’assister à une pièce de boulevard mal jouée. Après avoir débarqué le Béarnais chantonnant, voilà que nos brillants cerveaux s’écharpent entre eux, dans leur propre chapelle. Des coups de couteau dans le dos, des sourires de façade, des petits complots de couloir… On se croirait dans une mauvaise saison de télé-réalité. Pathétique, mais surtout inquiétant. Ailleurs, c’est à peine mieux. Trompette, qui rêve du Nobel de la paix mais ne décroche que celui du grand guignol. Le cosaque sanguinaire qui tire plus vite que son ombre, sans la moindre once d’humanité. Le gros dingo du bout du monde qui affame son peuple en bichonnant ses bombinettes. Et au Moyen-Orient, c’est le festival permanent de l’irresponsabilité collective. Et pendant ce temps-là, chez nous, on s’apprête à ouvrir Top Résa. Avec le traditionnel ruban à couper et les beaux discours… mais aucun ministre ne pointera le bout de son nez. À moins que Mme Delattre, discrète au point d’être presque introuvable, ne vienne sauver les apparences en assurant l’intérim. Alors, comment parler encore de tourisme convivial, amical, presque humaniste, quand tout autour le monde ressemble à une cour de récréation dirigée par des fous furieux ? Je sèche.
OD







