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Le tourisme dans le monde vu par la presse, en un clin d'oeil

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Auteur/autrice : Oncle Dom

J’aime / Je n’aime pas… Rachid Temal

Posted on 26 juin 202526 juin 2025
By Oncle Dom

Il est entré en politique à l’âge de 22 ans. Et c’est un peu grâce à la politique que Rachid Temal est entré en tourisme en tant que secrétaire général du Snav, devenu depuis Entreprises du Voyage. Sénateur socialiste du Val d’Oise, vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Armées, il est également président du groupe socialiste au Sénat. Et il reste fidèle au secteur du tourisme…

J’aime

« Ce que j’aime le plus, c’est apprendre. Le mot “apprendre” est un fil conducteur dans ma vie, que ce soit dans mon métier, à l’école, en rencontrant des gens, ou en politique. Comprendre les mécanismes, enrichir sa réflexion, s’ouvrir à d’autres cultures ou simplement apprendre à fabriquer un objet… C’est ce qui me passionne profondément.

J’ai aussi deux grandes passions dans la vie : l’histoire et le football.

L’histoire, c’est la grande comme la petite, celle qui aide à comprendre le présent et à anticiper l’avenir. Depuis tout petit, je lis des livres d’histoire. Ma première passion, c’étaient les drakkars, les Vikings. La première image marquante à la télévision : la chute du Shah d’Iran en 1979, j’avais 5 ans et demi. J’ai eu un prof d’histoire formidable qui faisait des jeux de questions-réponses avec moi. L’histoire m’a toujours accompagné.

Et puis, il y a le football. J’adore ce sport : la beauté du jeu, sa magie, le plaisir qu’il procure. Il y a aussi tout un univers derrière. J’ai adoré être secrétaire général du Snav à l’époque. C’était parfois subtil, compliqué, mais j’y ai découvert un métier, des personnes extraordinaires, des présidents aux fortes personnalités. J’ai beaucoup appris pendant ces cinq années ! »

Je n’aime pas

« Je pourrais dire en plaisantant : les légumes cuits ! Mais plus sérieusement, ce que je n’aime pas, ce sont les gens méchants. La méchanceté gratuite, l’aigreur… Je ne la comprendrai jamais. Ce rejet de l’autre me révolte. Je n’aime pas les extrêmes non plus, ces visions qui prétendent détenir la vérité sans jamais écouter.

Je suis socialiste parce que je crois encore à l’État-providence, à un marché régulé, à l’évolution des individus. Je crois au compromis, qui est souvent moqué, mais qui permet d’entendre l’autre. Avoir des convictions, oui, mais garder la capacité d’écouter, de se remettre en question, d’évoluer. C’est une philosophie de vie.

J’ai grandi dans une cité HLM, avec des parents venus d’Algérie, analphabètes. Ils ne sont pas allés à l’école, mais ils m’ont transmis des valeurs. Grâce à eux et à l’envie d’apprendre, j’ai pu progresser. Apprendre, encore et toujours, des gens, des situations, des environnements. Non pas pour imiter, mais pour enrichir qui je suis.

Je n’aime pas non plus le racisme, dont je suis encore parfois victime dans le milieu politique. Je reçois parfois des lettres d’une violence inouïe. Mais à chaque fois, je me dis que je plains ceux qui vivent dans cette haine. Moi, je suis heureux d’être du côté de l’ouverture, de la bienveillance. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 24 juin 2025
By Oncle Dom

C’est fait : ce kyu qui, durant des années, a présidé le Seto, a quitté son fauteuil présidentiel à l’occasion du Forum qui s’est tenu ce week-end chez Barrière, à Deauville, au Normandy. Ce qui me donne l’occasion d’ériger, comme dirait RMC, une barrière… à Barrière : il est tout de même honteux, pour un hôtel de cette catégorie, accueillant un congrès d’une centaine de personnes, d’imposer un enregistrement à 17 h et un départ avant 10 h le lendemain. Surtout à 450 euros la chambre… Ce fut un moment étonnant, ce Forum, marqué par une émotion réelle – et presque de l’amour – à l’égard de l’action de René-Marc Chikli (visiblement ému) et l’arrivée de son successeur, le Breton Caradec, Patrice pour les intimes. D’ailleurs, à quelques très rares exceptions près, le Seto entier avait fait le déplacement chez le fantasque Barrière. Ce qui frappe, c’est qu’un syndicat composé de membres souvent concurrents parvient à entretenir un vrai esprit de camaraderie. Bien sûr, on ne se fait pas toujours de cadeaux, mais les liens restent forts. Une réussite à mettre au crédit de RMC, malgré les quelques « incongrus » qui résident encore au Seto. Quant à Caradec, bienvenue à lui ! Il va avoir du pain sur la planche… notamment avec les sympathiques contrôleurs aériens, qui annoncent une grève le 3 juillet, pile pour les départs en vacances. Joie !

OD

Les pensées peu profondes d'OD

APST : Sur les rails pour trois nouvelles années

Posted on 19 juin 202519 juin 2025
By Oncle Dom

L’APST a confirmé son redressement lors de l’assemblée générale du 18 juin à Paris. Après les années noires, l’heure est à la stabilité : 31 millions d’euros de fonds propres, 54 millions de trésorerie, de nouveaux locaux acquis, et une équipe reconduite sans accroc. Mumtaz Teker a été réélu président avec 434 voix sur 463, tandis que Laurent Abitbol, vice-président, a obtenu l’unanimité. Le tandem Teker–Abitbol, entre politique et gestion, inspire confiance. Parmi les membres élus figurent aussi Adriana Michella et Georges Azouze. L’APST affiche une gouvernance soudée pour poursuivre sa dynamique de renouveau.

OD

Vie de la profession

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 17 juin 202517 juin 2025
By Oncle Dom

On ne fait pas un métier facile… comme se plaisait à le ressasser — et à le répéter à la cantonade — un de mes anciens rédac’ chefs, qui fréquentait bien plus assidûment le bistrot du coin que la salle de rédaction. Paix à son gosier.

Et voilà qu’à partir de demain, on attaque la fin de semaine. Avec, par ordre d’apparition à l’écran : l’Assemblée Générale des Entreprises du Voyage, suivie par celle de l’APST, suivie par un déjeuner (bien entendu), suivi par une petite sieste réparatrice, suivie — toujours dans le rythme — du traditionnel cocktail d’été de Selectour. Suivi, le lendemain, du Forum annuel du Seto à Deauville.

Caramba ! Comme le dit si bien ce bon vieux Guéna : vivement les vacances !

Côté rebondissements, pas de quoi faire trembler la rédaction. À prévoir : les habituels « Comment vas-tu ? », « On se rappelle ? » On se serre la louche, et hop, c’est plié. Sur le plan électoral non plus, pas de suspense insoutenable : la plupart des candidats, seuls en lice pour leur siège, devraient être élus dans une ambiance digne des plus grandes démocraties tropicales.

Quant au Seto, mon vieux camarade Kabyle, RMC (rien à voir avec la chaîne TV), devrait céder son fauteuil présidentiel à un autre vieux copain, breton celui-là. Comme quoi, le syndicat reste très ouvert. Je ne donne pas son nom, on ne sait jamais, peut-être que mes camarades journaleux ne sont pas encore au courant. Je leur laisse la primeur, soyons fair-play.

OD

Les pensées peu profondes d'OD

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 10 juin 202510 juin 2025
By Oncle Dom

Ma fille s’est envolée pour New York. Son rêve d’ado est devenu réalité. Elle m’a lancé un petit « merci Papa » – touchant, mais clairement éclipsé par l’excitation du voyage. Et moi, je suis resté là, les mains moites, à ruminer mes angoisses. Parce que quand je vois le cirque Trump-Musk, leurs vociférations d’un autre monde, leurs décisions à faire frémir un psychiatre, je m’inquiète. Vraiment. Ce n’est plus du show, c’est du délire dangereux. Et ce n’est pas juste eux. C’est le monde entier qui semble s’en foutre. On ferme les yeux, on regarde ailleurs. Panem et circenses… On s’enflamme pour un match de tennis, on crame des bagnoles pour un but marqué, mais on ne veut plus voir les bombes, les enfants déchiquetés, qu’ils soient russes, palestiniens ou israéliens. Trop dur. Trop triste. Alors on détourne le regard. Et moi, ça me fait mal. Cette douleur sourde d’appartenir à une époque qui a troqué l’empathie contre l’indifférence. J’ai honte.

OD

Les pensées peu profondes d'OD

J’aime / Je n’aime pas… par Jean-Pierre Mas

Posted on 5 juin 2025
By Oncle Dom

On ne présente plus cet iconoclaste à l’impertinence redoutable : Jean-Pierre Mas. Mais si, quand même : Ex-président du réseau Afat, artisan malin de la fusion Afat-Selectour dont il a assuré la présidence, ex-président du Snav qu’il a rebaptisé Entreprise des Voyages et dont il a cèdé la présidence à Valérie Boned, il assure aujourd’hui la médiation du tourisme et n’a toujours pas perdu son franc-parler !

J’aime

« Commençons par le professionnel.

J’ai beaucoup apprécié le congrès de l’EdV. L’accueil du Maroc a été remarquable, le programme équilibré, les intervenants inspirants. C’était une vraie réussite.

Ce que j’aime aussi dans ma sphère professionnelle — et que je découvre peut-être un peu tard — c’est la motivation de mon équipe en matière de médiation. Ce sont des gens engagés, qui veulent que ça fonctionne, qui se battent pour que les choses marchent bien. Ça fait plaisir à voir.

Sur un tout autre registre, ce que j’ai aimé récemment, c’est un match de tennis féminin : pour la première fois depuis une éternité, une Française accède à la demi-finale de Roland-Garros. Elle s’appelle Loïs Boisson. Elle déclare que son objectif, c’est de gagner, d’aller jusqu’au bout. Cet état d’esprit, cette ambition assumée, on ne la voyait plus — ou alors on la jugeait immédiatement comme de la prétention. Je trouve que sa détermination est un bon signe.

Ce que j’aime aussi… c’est Trump. Ou plutôt le désordre que Trump introduit dans le fonctionnement feutré des relations internationales. C’est un chien dans un jeu de quilles. J’apprécie qu’il bouscule, qu’il dérange. Et en même temps, j’apprécie sa relative inefficacité. Il fait beaucoup de bruit. La guerre en Ukraine devait, selon lui, s’arrêter quinze jours après son élection. Elle est toujours là. Même chose pour le conflit israélo-palestinien : beaucoup de promesses, peu de résultats. Mais il reste, à mes yeux, le premier homme politique de cette envergure à être véritablement disruptif. Et ça, c’est intéressant. »

Je n’aime pas

« Revenons au professionnel. Ce que j’aime moins ? Les consommateurs qui viennent se plaindre après avoir confié leurs vacances à des pseudo-professionnels incompétents… et qui ensuite disent : « Si j’avais su, je n’aurais pas fait comme ça. » Quand on s’engage dans quelque chose, il faut réfléchir un minimum. Un peu de discernement ne nuit pas.

Ce que je n’aime pas, c’est l’impact des conflits sur les populations civiles, et le fait que les auteurs de ces conflits ne soient poursuivis qu’avec des mots. Je suis atterré par la mollesse des sanctions internationales envers Poutine et Netanyahou. Si on avait saisi leurs biens, si on avait vendu à l’étranger ceux de la nomenklatura russe, cela aurait sans doute mis une pression réelle sur le Kremlin. Cette faiblesse des réactions internationales me sidère.

Je n’aime pas non plus l’attentisme de l’Europe face aux provocations de Trump. Ni les climato-sceptiques, ceux qui nient les faits scientifiques, les preuves. Qui disent qu’il ne se passe rien, que tout est normal. Je ne supporte pas ça.

À l’inverse, je n’aime pas non plus ceux — même parmi mes amis — qui prônent l’immobilisme comme réponse à la crise climatique. Qui pensent que tout irait mieux si on arrêtait tout, si on ne bougeait plus. Pour moi, c’est insupportable. Et cette obsession du transport aérien ou de la croisière comme seuls responsables du dérèglement climatique… c’est trop facile. Bien trop facile. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 3 juin 20253 juin 2025
By Oncle Dom

Ce n’est pas une pensée drôle aujourd’hui. Mais, pour une fois – et en toute humilité, comme toujours –, elle est peut-être un brin plus profonde que d’habitude. Je sens déjà que je vais me faire quelques inimitiés supplémentaires, mais bon… quand on aime, on ne compte pas. Mon vieux camarade LG me pardonnera. Il commence à être habitué.

Comme une bonne grosse partie de la population européenne, j’ai été contraint de subir, pendant quatre jours d’affilée, un flot continu de commentaires, supputations, envolées lyriques et autres cris de joie hystériques autour d’un match de foot. Pardon, d’un événement planétaire : la rencontre entre deux clubs, Milan d’un côté, Paris de l’autre. Ligue des champions, qu’ils disent. C’est honorable, hein, je n’ai rien contre. En théorie. Perso, j’avoue – et j’assume – que, comme Chirac en son temps, je ne suis pas plus ému que ça. Même si, allez, quelque part, je suis content que le club de Paris ait gagné (haut le pied, comme dirait l’autre). Enfin… le club de Paris… soyons honnêtes : c’est quand même le Qatar qui tire les ficelles. Paris, ce n’est plus qu’un logo sur un maillot sponsorisé par un fonds d’investissement. D’ailleurs, tiens, j’ai remarqué que la maire Hidalgo n’a pas moufté. Je crois qu’elle est un peu fâchée avec le chef du Qatar. Pas une déclaration, pas un tweet… un silence diplomatique. Mais ce qui m’ennuie, ce n’est pas le foot. Le foot, à la base, c’est populaire, c’est collectif, c’est beau, parfois. Ce qui m’ennuie, c’est l’emballement. Cette espèce de déconnexion totale entre le terrain de jeu et le terrain du monde réel. Des centaines de milliers de personnes qui s’embrassent, chantent, pleurent, brandissent des drapeaux et, au passage, brûlent quelques voitures. Pour célébrer des joueurs millionnaires, dont le seul salaire mensuel suffirait à faire vivre plusieurs villages africains pendant des années. Et pendant ce temps-là – car oui, il y a toujours un « pendant ce temps-là » – à deux ou trois heures d’avion de chez nous, on meurt. Littéralement. On bombarde, on explose, on enterre des enfants dans des écoles éventrées. Que ce soit au Moyen-Orient, à l’Est de l’Europe, en Afrique ou en Asie, la tragédie continue. Discrète. Presque en sourdine. Invisible à l’heure du replay. Mais à Paris, on fait la fête. Champagne à l’Élysée. Interviews pleines de vide. Selfies de ministres au bord de la pelouse. C’est la magie du ballon rond : il fait oublier, un instant, que le monde brûle. Je ne demande pas qu’on arrête de vibrer pour un match. Je ne suis pas contre l’enthousiasme, ni contre le sport. Mais quand même… un peu de décence, non ? Juste un peu de conscience du décalage abyssal dans lequel on patauge. Désolé.

OD

Les pensées peu profondes d'OD

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 27 mai 202527 mai 2025
By Oncle Dom

Parmi les sujets abordés à Taghazout (décidément, ce nom me fera toujours marrer – on dirait un médicament pour les hémorroïdes ou un cocktail marocain au rhum), figurait un thème qui perturbe souvent les créateurs d’entreprises dites « familiales » : la transmission de la société. Sujet casse-gueule s’il en est, où les affects viennent souvent s’emmêler avec les chiffres, les rancunes et, parfois, même la belle-mère. En même temps – parce qu’en ce moment, trouver une pensée cohérente, ce n’est pas évident, surtout quand le café est tiède et que le monde du tourisme s’agite comme une volée de moineaux sous anxiolytiques – je suis tombé sur une excellente interview de mon vieil ami Laurent Abitbol. Une interview menée de main de maître par la non moins excellente Linda Lainé (fine plume, regard acéré, tout y est, bravo Madame !). Comme me le confiait récemment une personnalité du tourisme, dont la sagesse n’a d’égale que la discrétion (mais dont la langue reste bien pendue, heureusement pour moi) : « Il y a deux personnages que j’admire dans notre secteur : Untel (sur lequel je ne suis absolument pas d’accord, mais ce n’est pas grave) et Laurent Abitbol. » Évidemment, les vieux grincheux vont dire que je ne suis pas objectif. Et vous savez quoi ? Ils ont raison. Et c’est mon bon plaisir, comme disait l’autre. Mais il faut bien reconnaître que le personnage Abitbol, mine de rien, c’est du solide. Le gars, on l’a fichu dehors par la grande porte, il est revenu par la lucarne des toilettes. Persévérance, nom d’un petit bonhomme ! Et surtout, à partir des fondations posées par son père Claude (paix à ses deals), il a bâti une machine à faire de l’argent absolument gigantesque. Et une machine intelligente, efficace, bien huilée. La Rolex du voyage organisé. Abitbol, c’est un bosseur, un vrai, un dur de dur. Et en plus d’avoir le nez fin, il a su s’entourer. Ce qui, dans le tourisme, est presque plus rare qu’un client qui lit les CGV. Faut le faire. Autour de lui, pas de bras cassés ou de neveux parachutés : des pointures, des pros, des gens qui savent faire tourner une boîte autrement qu’à coups de PowerPoint inutiles. Mais voilà. L’éternelle question qui pend au nez des « grands hommes » : à qui passer le relais ? Eh oui, c’est là que ça se complique. Abitbol dit qu’il veut encore « faire » cinq ans… Oui, bon. Ça fait dix ans qu’il me dit ça, entre deux cafés et trois salons à Cannes. Je commence à connaître la chanson. Il a une famille, certes. Des frères, doués, impliqués. Mais est-ce que ça suffira ? Et surtout, pas d’enfant — connu, du moins (on n’est jamais à l’abri d’une révélation tardive). Et il ne faudrait pas que Marietton finisse, comme Nouvelles Frontières ou Marmara, en satellite poussiéreux absorbé par de gloutons germaniques. L’histoire est pleine de ces entreprises flamboyantes qui ont fini dans les cartons d’archives de groupes aux noms imprononçables. Ce serait dommage, tout de même. Heureusement, le bonhomme est bien conseillé. Il a même Sarko au Comex. Oui, LE Sarko. Ce qui, pour certains, relève de la blague potache, et pour d’autres d’une stratégie machiavélique. Qu’on aime ou pas le personnage, faut reconnaître qu’il en connaît un rayon en matière de réseaux. Et ça, dans notre petit monde du tourisme, ça vaut tous les business plans du monde. Bref, l’entreprise a encore de beaux jours devant elle. Elle ronronne, elle recrute, elle achète, elle grossit. Une machine de guerre… à la française. Avec panache. En revanche, pour l’APST, là, ça risque de piquer un peu. Il ne faudra pas seulement passer par les ronces, il faudra aussi traverser les ronces, les orties et peut-être même quelques champs de mines. Mais ça, c’est une autre histoire…

OD

Les pensées peu profondes d'OD

J’aime / Je n’aime pas… Par Céline Moracchini

Posted on 22 mai 202522 mai 2025
By Oncle Dom

Discrète mais déterminée, Céline Moracchini fait partie des grandes professionnelles du transport aérien français. Après avoir œuvré pendant de nombreuses années au sein d’Air Austral, elle participe aujourd’hui, avec enthousiasme, au développement de Corsair, en tant que Directrice des ventes agences France. Une femme à découvrir… sans modération.

J’aime

« J’aime l’ouverture au monde, évidemment. Ce qu’on découvre en voyageant — les autres cultures, les paysages, la richesse des échanges — est inestimable. La chance que j’aie, c’est d’appartenir au monde du transport aérien : ça rend tout plus accessible. Et ça, je le considère vraiment comme une super opportunité.

J’aime aussi profondément la Côte basque. Saint-Jean-de-Luz, notamment, est mon refuge. C’est là que je vais me ressourcer régulièrement.

Et puis… j’adore Paris. Je suis parisienne dans l’âme. C’est la ville lumière, la ville magique.

Enfin, j’ai la chance d’évoluer aujourd’hui dans une super compagnie. Bon, je ne vais pas dire « terminer ma carrière », ce n’est pas très engageant — il me reste encore quelques belles années à vivre professionnellement. Chez Corsair, mes collaborateurs, l’ambiance au siège, tout cela forme un cocktail de professionnalisme et de bienveillance. C’est un vrai bonheur de travailler dans cet environnement.

Ah ! et j’aime aussi la peinture du XXe siècle. Miró, notamment. J’adore Miró. »

Je n’aime pas

« Ce que je n’aime pas… c’est parfois le manque de recul et de reconnaissance qu’on observe en France. Côté valeurs, je trouve qu’on râle beaucoup. Et quand on échange avec des étrangers, on se rend compte à quel point on a de la chance. Dernièrement, j’ai lu un article dans le New York Times qui soulignait cela, et franchement, ça fait réfléchir.

Je n’aime pas non plus la pluie. C’est un peu paradoxal : j’adore le Pays basque, mais je n’aime pas son climat pluvieux. J’aime le soleil, tout simplement.

Et puis, je n’aime pas les mouvements de foule. Les cohues urbaines, très peu pour moi. Pourtant, habitant le 14e arrondissement de Paris, je suis bien obligée de prendre… la ligne 13 ! La galère, quoi ! »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 20 mai 202520 mai 2025
By Oncle Dom

Hélas, les temps sont durs. Les temps changent, et pas toujours pas en bien. On ne peut plus être et avoir été, comme disaient les philosophes de comptoir. D’autant que, grâce à un chirurgien manifestement brillant – diplômé avec mention de l’École supérieure de menuiserie appliquée –, me voilà cloué sur place pendant quelques semaines. Résultat : immobilisation forcée, et bien entendu, impossible d’assister au grand raout des EdV à Taghazout. Oui, Taghazout. Rien que le nom mérite une chronique… On dirait un mot inventé pour faire rire un enfant ou pour nommer un cocktail au rhum arrangé. Mais ce n’est pas le sujet ! Bref, même coincé loin du sable marocain, je n’étais pas totalement coupé du monde. Grâce à mon fidèle espion – un homme discret, mais doté d’une capacité d’écoute redoutable – j’ai pu obtenir un rapport détaillé, presque aussi précis que les minutes d’un procès.

D’après ses observations croisées, ce congrès fut, de l’avis quasi unanime des participants interrogés, un cru de belle tenue. Pour ne pas dire de grande qualité. On s’y serait presque cru, figurez-vous ! Même Jean-Pierre Nadir, dont la propension à l’emphase est bien connue, s’est montré plutôt posé dans ses interventions. Bien sûr, il reste égal à lui-même, toujours prompt à surfer sur la vague du moment. Cette fois, il appelle les professionnels à créer un label « écolo » pour les hébergements. Un de plus ? Peut-être. Mais après tout, qui oserait s’opposer à l’idée de sauver la planète avec un autocollant vert ?

Certainement pas moi. Jean-François Rial, quant à lui, fidèle à sa réputation de trublion éclairé, est arrivé à Taghazout les bras chargés de son dernier ouvrage : Le chaos climatique n’est pas une fatalité. Je vous le recommande, soit dit en passant. C’est clair, bien écrit, sans langue de bois ni ambiguïté, et ça fait réfléchir. Il persiste et signe : planter des arbres, partout, tout le temps, avec ferveur et détermination. Un peu comme le Président Macron, mais chez Rial, on y croit encore un peu. Mais l’homme avait aussi quelques comptes à régler. Notamment avec un certain Laurent Abitbol, lequel, visiblement, a d’autres priorités que la reforestation. Le boss de Marietton s’est donc fait vertement secouer par Rial.

Laurent Abitbol a ensuite profité de l’occasion pour passer un savon aux « cadres intermédiaires » d’Air France et de la SNCF. Ceux-là, dit-il, outrepassent leurs prérogatives et freinent le développement des entreprises privées. « Vous dormez tranquilles, pendant que nous essayons de faire tourner nos boîtes… », tonne-t-il. Du Abitbol pur jus. Authentique, brut de décoffrage, et toujours prêt à dégainer quand on lui cherche des noises.

Mais ne boudons pas notre plaisir : il semble que la conclusion du congrès, brillamment assurée par Tony Estanguet, ait suscité un véritable enthousiasme dans la salle. Une touche finale inspirante, comme une note de fraîcheur après des débats bien chargés.

Tant mieux. Cela fait plaisir, surtout pour Valérie Boned, qui, de l’avis général, s’est vraiment installée avec élégance et autorité dans son fauteuil de Présidente. Elle tient la barre, elle garde le cap, et elle le fait avec un calme redoutablement efficace.

Mais, au fait, c’est quoi un cadre intermédiaire ?

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