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Le tourisme dans le monde vu par la presse, en un clin d'oeil

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Auteur/autrice : Oncle Dom

J’aime / Je n’aime pas… par Henri Hourcade

Posted on 18 décembre 2025
By Oncle Dom

C’est le Monsieur Air France pour les professionnels du voyage en France. Directeur Général des ventes agences chez Air France, Henri n’a pas toujours la tâche facile. Entre les exigences des agences de voyages et la stratégie de sa compagnie, il développe souvent des trésors de diplomatie. Mais c’est peut-être grâce à lui qu’Air France reste l’une des compagnies aériennes privilégiées des voyagistes…

J’aime👍

« La dynamique de travail en équipe, au sein d’un environnement multiculturel, où chacun contribue à faire rayonner les couleurs d’Air France partout dans le monde.

La passion du voyage, qui m’a naturellement conduit à rejoindre une compagnie aérienne internationale. Travailler chez Air France, c’est avoir le privilège de se sentir connecté aux quatre coins du globe en permanence et d’élargir ses horizons.

Les rencontres enrichissantes avec des clients, des partenaires et des entreprises, tous animés par une même énergie : celle du mouvement et de la découverte.

La valorisation de l’art de vivre à la française, notamment à travers la gastronomie, qui fait partie intégrante de l’identité Air France

Déconnecter – totalement – sur un parcours de golf…« 

Je n’aime pas👎

« La routine, que j’ai toujours su éviter au cours de mes 35 années chez Air France, en occupant une quinzaine de postes différents dans des villes aussi variées que Fort-de-France, Paris, Stockholm, Toulouse ou Londres.

L’absence d’humour : je suis convaincu que la bonne humeur favorise un environnement de travail positif et performant.

Et, sur une note plus légère, l’amertume des endives cuites… »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi… la pensée (vraiment peu) profonde d’OD

Posted on 16 décembre 2025
By Oncle Dom

Pour cette pensée de fin d’année – de moins en moins profonde et de plus en plus lucide – j’imaginais quelque chose de léger, presque guilleret. Raté. Hier, mon vieux copain de lycée, Lévy, a été terrassé par une cochonnerie. Oui, le mot est discutable, mais il aimait. Et parfois, les mots simples sont les seuls qui restent quand tout vacille. Et puis, à l’autre bout du monde, en Australie – ce pays où l’on pense ne risquer qu’un requin mal luné ou un kangourou distrait – un massacre s’est produit sur une plage de Sydney. Une plage tranquille, presque une carte postale. Une partie de la communauté juive s’apprêtait à allumer la première bougie de Hanoucca. Une fête de lumière, de joie, de transmission. Une fête qui, par bien des aspects, ressemble à Noël. Ils ont rencontré la haine. L’antisémitisme, encore. Brut, bête, ignorant. Celui qui traverse les époques sans jamais apprendre. Pour le tourisme, ce n’est pas terrible. Pour notre époque, c’est surtout révélateur. Nous voyageons plus que jamais, nous parlons de tolérance à longueur de discours, et nous continuons de tuer des gens pour ce qu’ils sont ou ce qu’ils croient. Et malgré tout, les bougies continuent de s’allumer. Une après l’autre. Fragiles, mais obstinées. Comme une réponse silencieuse à la bêtise. Alors le mécréant que je suis persiste à vous souhaiter, quelle que soit votre croyance, un peu de paix, un peu de bonheur, et beaucoup d’amour. Parce que l’avenir ne se construira pas avec la haine, mais avec ceux qui, malgré tout, continuent d’allumer des lumières.

OD

Les pensées peu profondes d'OD

J’aime / Je n’aime pas… par Stéphane Fulcrand

Posted on 11 décembre 202511 décembre 2025
By Oncle Dom

On ne l’imagine pas en colère, Stéphane Fulcrand, lui qui a longtemps œuvré chez les cédiciens et qui participe activement à aider de nombreuses associations. Avant de présider aux destinées de Salagou Voyages, il a été cuisinier… d’où sa passion pour la gastronomie !

J’aime👍

« Dans ce que j’aime, il y a d’abord le partage, l’échange et ce sens du devoir qui m’accompagne partout. Cela vaut aussi bien dans le travail que dans la vie personnelle.

Je m’explique : je suis au service des gens. C’est vraiment ce qui me définit. Je l’ai fait pendant plusieurs années avec le CDI, je continue de le faire à travers des associations près de chez moi, et bien sûr je le fais au quotidien avec mes clients.

Cette façon d’être, d’avancer pour et avec les autres, me convient parfaitement. Elle me structure, elle me motive, et franchement… ça me va très bien. C’est parfait comme ça. »

Je n’aime pas👎

« Dans ce que je n’aime pas, il y a deux choses qui me hérissent vraiment : l’injustice et l’autoritarisme.

L’injustice, d’abord. Quand on refuse à certains ce qui leur est dû, quand on ne traite pas tout le monde avec la même équité, quand on garde un peu plus pour soi au lieu de partager… ça, je ne peux pas. Ce manque de générosité, cette façon de distinguer ceux qui auraient droit et ceux qu’on oublie, c’est quelque chose que je n’accepte pas.

Et puis il y a l’autoritarisme, qu’il soit individuel ou collectif. Cette posture trop directive, cette pensée unique qui s’impose sans discussion : « Moi je sais, vous ne savez pas. » Cette manière de fonctionner, fermée et sans nuance, c’est tout ce que je n’aime pas.

Voilà. C’est exactement ce que j’aime… et ce que je n’aime pas. Et, paraît-il, c’est aussi ce que nos lecteurs aiment comprendre des personnalités du secteur. Alors voilà. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

L’IA débarque chez Selectour et parle aux clients !

Posted on 11 décembre 202511 décembre 2025
By Oncle Dom

Selectour lance, avec Kleio, une nouvelle IA conversationnelle capable de comprendre le voyageur et de le conseiller. En trois mois à peine, l’outil a été déployé sur l’ensemble de l’écosystème digital : sites grand public, affaires, près de 300 sites d’agences… et surtout dans le quotidien des 4.000 agents de voyages. L’idée est simple mais efficace : on pose une question en langage naturel, l’IA comprend, recommande et accompagne jusqu’à la vente. Elle sait même orienter vers l’agence la plus pertinente, assurant enfin cette fameuse continuité omnicanale que tant promettent et que peu réalisent. Côté coulisses, les vendeurs disposent désormais d’un véritable assistant : recherche accélérée, meilleure compréhension des besoins, recommandations plus justes. De quoi, selon Selectour, « gagner en productivité, en qualité de conseil et, naturellement, en conversion. » Pour Selectour, c’est une étape vers ce commerce agentique dont tout le monde parle : une IA qui ne se contente plus de répondre, mais qui raisonne et agit dans le parcours d’achat. Tant mieux. Mais l’humain, c’est pas mal aussi.

OD

Distribution

Parce que c’est mardi… la pensée (vraiment peu) profonde d’OD

Posted on 9 décembre 20259 décembre 2025
By Oncle Dom

Ce matin, j’avais décidé – bravement – de réfléchir aux gloires médiatiques de notre petit monde du tourisme. Comme Jean-Pierre Nadir par exemple, qui bondit sur chaque micro comme d’autres sur un vol Paris–Nice gratuit. À force de l’entendre expliquer comment être maire, je me suis presque demandé si j’avais exercé le même métier quand j’étais élu dans mon village. Spoiler : non. Pas tout à fait la même partition. Et puis, sur RTL, l’ami Rial, brillant comme une valise neuve sur un tapis roulant. Rien à redire : efficace, carré, lumineux. Bref, de quoi nourrir une pensée du mardi bien polie. Mais évidemment, Le Monde est venu tout gâcher – ou tout améliorer, selon le point de vue. Voilà-t-il pas qu’on apprend que le RN souhaite rouvrir les maisons closes. Oui, oui : version « coopératives autogérées », afin de donner un vernis social à une idée sortie tout droit d’un manuel de 1946. Le député Tanguy, enthousiaste, assure que Marine Le Pen bénit le projet. On « encadre », on « protège », tout ça dans la pure tradition du marketing politique. En réalité, c’est la vertu nationale qu’on tente de recycler. Rentablement, si possible. Les vieux démons, eux, n’ont jamais été aussi en forme : ils s’échauffent, trottent, réclament leur moment de gloire. Dans tout ça, une bonne nouvelle : notre ministre du Tourisme, PAP1, peut enfin souffler. À ce rythme, le secteur est sauvé. Définitivement.

OD

Les pensées peu profondes d'OD

J’aime / Je n’aime pas… par Sophie Bigot

Posted on 4 décembre 2025
By Oncle Dom

Sophie Bigot, c’est une de ces professionnelles qui honorent leur métier : entrepreneuse engagée, passionnée par son agence Esprit Voyages, passionnée par ses clients, passionnée tout court. Une grande dame… à qui il vaut mieux éviter de mentir.

J’aime👍

« Ce que j’aime, c’est créer. Inventer des voyages, trouver l’idée qui fait basculer, celle qui allume les yeux des clients. Quand ils reviennent en disant : « C’était exactement nous« , c’est la plus belle récompense. On a façonné une histoire pour eux, donné forme à un rêve.

J’aime aussi les rencontres. Celles qui bousculent, comme au dernier congrès Selectour : des personnalités fortes, inspirantes, qui nous font réfléchir et, quelque part, nous élèvent. Ça fait du bien, ça nous sort du quotidien, ça nous rappelle qu’on est à notre place.

J’aime surtout les passionnés. Ceux qui défendent leurs idées, leurs destinations, leurs produits. Quand un commercial débarque, animé par sa destination, ça me porte. Les gens habités par ce qu’ils font, c’est ce que j’aime profondément dans ce métier.« 

Je n’aime pas👎

« Ce que je n’aime pas ? L’agressivité gratuite, ces postures fermées qui n’avancent à rien. Les « je sais tout« , les « on a toujours fait comme ça« . Ne pas être d’accord, c’est normal ; ne rien proposer  derrière, c’est inutile.

Je n’aime pas non plus la lourdeur administrative. Les montagnes de papiers lors d’un contrôle URSSAF — ça arrive à tout chef d’entreprise — mais il faut fournir, refournir, ressaisir des données qu’ils ont déjà. Moi, je suis quelqu’un de terrain : revenir au bureau pour replonger dans ces piles de documents, c’est… pfff. Même avec un expert-comptable, ça reste pesant.

Et puis, ce que je n’aime pas, c’est l’ambiance de pessimisme dans laquelle on baigne parfois. On regarde ce qui manque, ce qui ne va pas, on oublie ce qui fonctionne. Avec le temps, on apprend à prendre du recul : l’ardeur des débuts laisse place à un peu plus de sagesse — et ce n’est pas plus mal.« 

OD

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

Posted on 2 décembre 20252 décembre 2025
By Oncle Dom

Après 12 h 30 de vol, retour grâce à Air France — dont je tiens à saluer la très belle prestation — de Cape Town et du 50ᵉ Congrès Selectour. Au passage, un mot pour Akilanga, le réceptif local : une organisation si impeccable comme, pour être honnête, je n’en avais encore jamais vu. Un bon congrès, convivial, un peu show-biz comme souvent. Je me demande d’ailleurs si les quelque 550 participants n’étaient pas venus davantage pour Patrick Bruel que pour écouter leur président, Laurent Abitbol. Celui-ci, d’ailleurs, m’a semblé un rien… prudent. Mesuré. Diplomatique, oserais-je dire. Pour un congrès baptisé ‘Cap sur l’avenir’, je reste un brin dubitatif.

Belle intervention en revanche de Raphaël Enthoven — brillant, clair, intelligent,  rien à voir avec l’an dernier et la prestation aussi hautaine qu’incompréhensible de Luc Ferry.

Je signale également l’intervention de Gabriel Attal, ex-Premier ministre du président Macron. On a surtout entendu un constat de carence du pouvoir actuel… et la liste de ce qu’il aurait fallu faire. Dommage qu’il n’ait pas profité de ses six années aux affaires pour s’y attaquer !

Apothéose : Patrick Bruel, très sympa, qui a fait oublier la piètre prestation de Barbelivien — lequel semblait avoir longuement testé le bar de l’hôtel.
Quant au DJ Sarkozy, il s’est produit en toute fin de soirée. J’avoue : c’est à ce moment-là que je me suis soudain senti… très las.

Reste que l’Afrique du Sud demeure une destination incroyablement belle. Et ça, au moins, personne ne pourra le contester.

OD

Les pensées peu profondes d'OD

IATA tacle l’UE incapable de protéger la compétitivité des compagnies aériennes

Posted on 21 novembre 2025
By Oncle Dom

IATA estime que l’Union européenne fait « très peu » pour défendre la compétitivité de ses compagnies aériennes. Willie Walsh, son patron, a rappelé cette semaine que les transporteurs européens cumulent les handicaps : grèves du contrôle aérien, retards de livraisons d’avions neufs et surcoûts liés aux règles environnementales, là où certains concurrents extra-européens n’ont aucune contrainte comparable. Au cœur du bras de fer : la réforme d’EU261, le règlement qui impose une indemnisation dès qu’un vol arrive avec plus de trois heures de retard. Un seuil jugé trop bas par l’IATA, car il peut déclencher des centaines de milliers d’euros de compensations et créer un « incitatif pervers » : mieux vaut parfois annuler un vol que dépasser ces trois heures. Les États membres veulent relever les seuils, mais le Parlement défend le statu quo et milite, en plus, pour un bagage cabine gratuit garanti. Il ne manquerait plus que les passagers puissent avoir cette curieuse idée de voyager avec des valises.
OD

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Actualités, Transport

J’aime / Je n’aime pas… par Denis Lebouteux

Posted on 20 novembre 202520 novembre 2025
By Oncle Dom

Il travaillait chez Air France. Un jour, il a été nommé en Tanzanie. Il y est resté et y a créé Tankanyika, l’un des plus beaux réceptifs du pays. Denis Lebouteux participe activement au développement de la région, notamment en soutenant de nombreuses écoles. Denis, c’est aussi un merveilleux conteur… et si l’on a la chance d’être guidé par lui jusqu’au Ngorongoro, par exemple, c’est une vraie découverte.

J’aime👍

« J’aime la nature, la faune sauvage — les grandes comme les petites bêtes — et les grands espaces. Encore plus maintenant, lorsque je redécouvre tout cela à travers le regard de mes petits-enfants.

J’aime la solidarité et la fraternité, qui apportent une belle énergie dans le travail comme dans la vie en général.

J’aime le courage et l’entrain de mes collaborateurs, qu’ils soient tanzaniens ou français.

J’aime m’engager dans des projets un peu fous, relever des défis, comme construire un nouveau lodge dans des conditions compliquées, avec beaucoup d’envie… et les doutes qui accompagnent toujours ce genre d’aventures.

J’aime les soirées et les nuits sous tente dans les parcs nationaux de Tanzanie, admirer les belles lumières de la fin de journée et écouter les bruits de la nuit.

J’aime la montagne l’hiver (davantage les peaux de phoque que les remontées mécaniques) comme l’été, où je retrouve les grandes randonnées et l’alpinisme.

J’aime les auteurs français et russes des XIXᵉ et XXᵉ siècles.

J’aime une invitation de dernière minute chez des amis pour un déjeuner dominical. Cela sauve habituellement le dimanche du naufrage.

Si j’aime la Tanzanie, cela ne m’empêche pas d’aimer la France. Ce sont pour moi les deux plus belles destinations au monde. J’ai beaucoup de chance : je partage mon temps entre les deux. »

Je n’aime pas👎

« Je n’aime pas les  “y a qu’à, faut qu’on “. Les grands diseux – petits faiseux… Ceux que le doute n’effleure jamais, mais qui sont incapables de mener quoi que ce soit à bien. Les politiques, mais pas seulement eux, ont aujourd’hui ce travers très déplaisant.

Je n’aime pas le pessimisme ambiant, le catastrophisme répété par les prêcheurs de peur et les libertés qui se réduisent peu à peu.

Je n’aime pas l’idéologie — ou plutôt les idéologies. Elles devraient être réservées à ceux qui ne peuvent penser par eux-mêmes, comme la chaise roulante est réservée à ceux qui ne peuvent marcher.

Je n’aime pas l’idée de la retraite, même si je sais bien qu’elle finira par s’imposer à moi, un jour ou l’autre… »

OD

J’aime

Je n’aime pas

Je n’aime pas les  “y a qu’à, faut qu’on “. Les grands diseux – petits faiseux… Ceux que le doute n’effleure jamais, mais qui sont incapables de mener quoi que ce soit à bien. Les politiques, mais pas seulement eux, ont aujourd’hui ce travers très déplaisant.

Je n’aime pas le pessimisme ambiant, le catastrophisme répété par les prêcheurs de peur et les libertés qui se réduisent peu à peu.

Je n’aime pas l’idéologie — ou plutôt les idéologies. Elles devraient être réservées à ceux qui ne peuvent penser par eux-mêmes, comme la chaise roulante est réservée à ceux qui ne peuvent marcher.

Je n’aime pas l’idée de la retraite, même si je sais bien qu’elle finira par s’imposer à moi, un jour ou l’autre…

J'aime/Je n'aime pas

Parce que c’est mardi… la pensée (peu) profonde d’OD

Posted on 18 novembre 2025
By Oncle Dom

C’est un papier de nos confrères des Échos, remarquable, qui m’a replongé dans une époque où le ciel français ressemblait à un vieux salon de notables : tentures épaisses, fauteuils profonds, conversations endormies… et surtout, personne pour déranger le silence sacré d’Air France.

On était dans les années presque 90, cette période où la compagnie nationale et sa petite sœur « intérieure » raflaient 97% du marché.

Autrement dit, le reste n’était pas un marché : juste des miettes tombées du plateau de la cantine ministérielle.

On avait d’un côté le monopole officiel ; de l’autre, son bénéfice officieux : offrir des postes moelleux aux rejetons d’oligarques en quête de carrière sans trop d’efforts. Roissy comme annexe de Sciences Po : rien de neuf sous le soleil.

Pour les charters, un autre personnage régnait : Alexandre Couvelaire. L’homme que Mitterrand et Chirac appelaient par son prénom, ce qui en dit long sur ses réseaux et à peu près rien sur ses compétences.

Teigneux, trépigneur, confondant l’aviation (art complexe) et le transport aérien (industrie impitoyable), il poussera Euralair dans le ravin. On ne sait pas toujours comment, mais on sait que ça s’est produit sous son règne.

Comme quoi l’entregent ne remplace pas l’ingénierie.

Dans ce chaos organisé, un Tunisien au sourire rusé a flairé la brèche.

Lotfi Belhassine, monsieur Festival de Tabarka, monsieur Clubs Aquarius – déjà une philosophie : bronzer oui, mais pas idiot. Vers 1991, il observe le ciel français, verrouillé de partout, et se dit : « Tiens, si j’essayais d’ouvrir une fenêtre ? »

Ainsi naît Air Liberté, première tentative low cost française, bien avant que les Anglais débarquent avec leurs sièges payants et leurs sandwiches en option.

Pendant ce temps, une petite compagnie passionnée, Minerve, accumule doucement du souffle. Elle donnera AOM, portée par l’un des plus grands pros de la profession : Marc Rochet.

Lui savait tenir un avion, une équipe et un budget. Trois compétences qui, à l’époque, relevaient presque du miracle.

Mais voilà : réveiller Air France, c’était comme secouer un ours dans sa tanière.

La bête ouvre un œil… et ce qui suit n’est jamais très sympathique.

La riposte fut immédiate, massive, et surtout impitoyable.

En quelques mois, après des contorsions administratives qui feraient rougir un roman de gare, Air Liberté et AOM sont catapultées dans les bras maladroits de Couvelaire.

Fusion toxique, pilotage à vue, décisions absurdes : tout est en place pour que ça explose.

Et ça n’a pas manqué. L’homme, avant d’aller cultiver son jardin, aura réussi l’exploit de saborder ce qui aurait pu devenir un vrai contre-pouvoir dans le ciel français.

Un « nouveau transport aérien » ? Oui, mais au cimetière des illusions.

Puis, comme un jeu de dominos un peu triste :

Air Littoral, trop sympa,

EAS, disparue,

TAT, avalée par les grands bretons,

Aigle Azur, la tension envers l’Algérie montait,

XL Airways, avalé, trahi par les vents contraires.

D’autres noms aussi, effacés par le temps ou par pudeur nationale.

Aujourd’hui, une seule rescapée flotte encore dans ce ciel autrefois verrouillé : Corsair, devenue International pour faire sérieux – ou pour faire oublier qu’elle aurait pu ne jamais survivre.

Elle tient bon, par miracle ou par obstination, et porte encore – parfois haut, parfois moins – un petit pavillon français.

Ne serait-ce que par respect pour son « presque fondateur », Jacques Maillot, qui avait compris que laisser un monopole tranquille revient à lui offrir les clés du cimetière.

OD

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