Auteur/autrice : Laurent Guéna

Alors que les vols intérieurs avaient jusqu’ici constitué le moteur de la reprise du transport aérien, l’activité des faisceaux internationaux a atteint « 93,1% du niveau de septembre 2019 », souligne Iata. Cette fréquentation, calculée en passagers-kilomètres payants, a crû de 31,2% en un an. Elle évoluait en août à seulement 88,5% des niveaux du même mois quatre ans auparavant. Satisfait, Willie Walsh, directeur général de Iata, regrette en revanche les problèmes « inacceptables » de chaînes d’approvisionnement pouvant provoquer des retards de livraisons d’avions neufs, ce qui « handicape la reprise », de même que les goulets d’étranglement provoqués par les inefficacités du contrôle aérien dans certaines régions. Au départ, c’était pour annoncer une bonne nouvelle…

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La Compagnie des Alpes, propriétaire de dix domaines skiables, lance un appel à candidature européen pour l’ouverture de liaisons ferroviaires vers ses stations pendant les saisons d’hiver à partir de 2024/2025, depuis Londres, Paris, Bruxelles et Amsterdam. La société, qui opère La Plagne, Les Arcs, Tignes ou encore Méribel, propose déjà depuis deux ans à partir de Londres des séjours de ski « porte à porte », pendant les 16 semaines de saison d’hiver, comprenant le transport en train jusque Bourg-Saint-Maurice en Savoie, le transfert dans la station de ski, l’hébergement, les forfaits et le matériel de ski. Chaque année, « près d’un demi-million de skieurs belges, plus d’un demi-million de skieurs néerlandais et plus d’un million de skieurs anglais se rendent dans les Alpes françaises pour skier », selon la Compagnie des Alpes, qui souligne que moins de 4% d’entre eux prennent le train. Le groupe met aussi en avant l’aspect « bon pour le climat » de cette démarche en rappelant « qu’en moyenne 80% des émissions de gaz à effet de serre proviennent du transport des skieurs entre leur lieu d’habitation et la station de ski ». Même si, convenons-en, une voiture reste bien souvent pratique pour le dernier kilomètre, entre la gare et la station.

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Ryanair devrait pulvériser cette année son record de bénéfices. La low cost prévoit d’engranger entre 1,85 milliard d’euros et 2,05 milliards d’euros malgré l’envolée de ses coûts carburants, qui devraient enfler de 1,3 milliard d’euros par rapport à l’an dernier. Après un début d’exercice marqué par une bonne dynamique à Pâques, la compagnie a enregistré des chiffres de trafic record cet été. Elle a ainsi transporté plus de 105 millions de passagers sur 6 mois. C’est une croissance de 11% par rapport à la même période l’an dernier, et plus de 20% par rapport à 2019-2020. Cette hausse vient principalement des billets d’avion (+37%), même si les revenus annexes (vente à bord, offres croisées avec des loueurs de voiture, des hôtels…) ne sont pas en reste (+14%). Au moins, la compagnie ne parle plus de rendre payant l’accès aux toilettes…

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