Auteur/autrice : Laurent Guéna

La Guadeloupe est connue pour ses problèmes d’accès à l’eau, mais le manque et la vétusté des infrastructures touchent aussi le réseau d’assainissement, causant des problèmes de santé publique et mettant en danger le tourisme quand des plages sont interdites à la baignade. Depuis plusieurs mois, les interdictions de baignade en raison de la présence de la bactérie Escherichia Coli se multiplient. Et elles touchent aussi les eaux douces : tout récemment, l’une d’elle a concerné la cascade aux Ecrevisses et sa rivière, haut lieu touristique de l’archipel. Chez de nombreux particuliers, la suspicion concernant la qualité de l’eau potable est forte : à cause des régulières interdictions de consommer l’eau du robinet sont régulières sur plusieurs communes, mais aussi des épisodes de contamination de l’eau potable aux matières fécales qui ont eu lieu dans le passé. On comprend les réticences.

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À l’approche de l’été, les natifs d’Hawaï ont quelque chose à dire aux vacanciers : ne venez pas ! C’est le cas de Camille Leihulu Slagle, originaire de l’île d’Oahu, qui se dit « antitourisme« . Ilihia Gionson, responsable de la communication de l’Autorité du tourisme d’Hawaï (HTA), lui aussi d’origine hawaïenne, a un avis totalement différent et met en avant – c’est son job – l’importance colossale du tourisme dans l’économie locale. Selon les chiffres de la HTA « sur les 1,5 million d’habitants, 200.000 travaillent directement dans le secteur du tourisme. En 2022, les touristes ont dépensé 19 milliards de dollars sur l’île, ce qui représente aussi 2,2 milliards en taxes qui vont directement dans les caisses de l’État« . Mais pour Camille Leihulu Slagle, cet argument ne tient pas. À ses yeux, « les dommages du tourisme l’emportent sur ses supposés bénéfices pour les natifs. Tout cet argent ne part pas dans leurs poches, mais dans celles de grandes entreprises« . En voilà deux qui ne partiront pas en vacances ensemble.

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Les ONG de défense de l’environnement s’insurgent contre le projet des autorités albanaises de construire sur les rives de l’Adriatique le troisième aéroport du petit pays des Balkans. Situé, selon elles, dans une aire protégée -la lagune de Narta -, l’aéroport de Vlora représenterait « une grave menace » pour les populations de flamants roses, pélicans frisés et autres espèces migratoires qui y nichent ou s’y reposent. Les 1.500 habitants d’Akerni, localité extrêmement pauvre qui accueillera l’aéroport, l’attendent quant à eux avec impatience. Ils espèrent qu’il donnera un nouveau souffle à la région grâce à l’afflux de touristes. Mais pour Ornold Bazaj, propriétaire d’une agence spécialisée dans l’écotourisme, l’aéroport va non seulement menacer les espèces migratoires, mais aussi tuer la poule aux œufs d’or. « Il aura bien, à court terme, des effets bénéfiques, mais à long terme on va détruire l’environnement et, à son tour, le tourisme.« 

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