Auteur/autrice : Laurent Guéna

Les principales associations de compagnies aériennes et d’aéroports européens ont appelé mercredi la France à renoncer à un alourdissement de la taxation du transport aérien. Mardi, la Fnam avait dit s’attendre à voir le secteur aérien taxé d’un milliard d’euros supplémentaire en 2025. « Si ces taxes sont appliquées, ce sera un désastre pour la France », a prévenu le patron de Iata, Willie Walsh. « On ne peut pas accéder à la prospérité en augmentant les taxes. Le secteur aérien stimule l’emploi et la prospérité, et il est prouvé qu’il dope la croissance d’autres secteurs de l’économie », a plaidé le responsable. Plus tôt, Airlines for Europe (A4E), qui rassemble les plus grands groupes aériens européens, a appelé la France à « réexaminer ce projet, qui ne semble pas basé sur une étude d’impact économique approfondie ». A l’inverse, pour Jérôme du Boucher, responsable de l’organisation non gouvernementale Transport & Environment, cette mesure devrait permettre de « combler une partie d’un manque à gagner fiscal pour l’État français, que nous évaluons à 6 milliards d’euros en 2025, causé par les nombreuses exonérations dont jouit le secteur ». Visiblement tout le monde n’a pas la même grille de calcul.

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Le constructeur ferroviaire français Alstom a reçu une commande pour 12 TGV de nouvelle génération, avec 15 ans de maintenance, de la part de la nouvelle compagnie de trains française Proxima, pour un montant de « près de 850 millions d’euros ». La compagnie fondée par Rachel Picard, patronne des TGV à la SNCF jusque début 2020, a l’intention de relier Nantes, Bordeaux, Rennes et Angers à Paris et entend proposer à terme 10 millions de nouvelles places de train à grande vitesse sur l’axe atlantique. Les trains commandés sont à deux niveaux avec plus de sièges que dans les TGV actuels et des aménagements spécifiques pour se distinguer de la SNCF. Un peu plus de place pour les bagages ne serait pas du luxe…

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D’ici 2026, SNCF Voyageurs va augmenter de 10% son offre sur les lignes du TGV Atlantique reliant Paris au Sud-Ouest, avec 1,5 million de places additionnelles par an. Sur les 19 allers-retours quotidiens entre Paris et Bordeaux, « la généralisation des rames doubles se poursuit ». Ainsi, d’ici fin 2025, 85% des trains circuleront en TGV double et offriront au total 1.112 places (contre 556) à chaque circulation d’un TGV Inoui, par exemple. La SNCF va également accroître ses capacités en direction du Pays basque à la fin 2025, en rajoutant notamment un aller-retour quotidien avec Ouigo entre Paris et Hendaye, a précisé le directeur de TGV Atlantique. Au risque de se répéter : n’oubliez pas Brest, une nouvelle place forte de l’Europe grâce à son club de football aujourd’hui coleader de la Ligue des Champions, loin devant le PSG.

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D’après une étude de l’UFC-Que Choisir qui a analysé 24 liaisons nationales et internationales, les tarifs peuvent varier pour un même train en fonction de la plateforme de réservation utilisée. Par exemple, pour un Montpellier-Madrid, le trajet le moins cher sera à 142,50 euros sur Rome2Rio et à 76,99 euros sur Trainline. Un Paris-Bordeaux sera à 55 euros minimum sur SNCF Connect contre 66 euros sur Tictactrip. « Tous les distributeurs ont accès aux mêmes tarifs pour les trains de SNCF Voyageurs », assure la compagnie, qui conteste imposer des prix différents en fonction des plateformes de vente utilisées. Autre sujet soulevé par l’UFC-Que choisir : l’impossibilité d’acheter un billet pour une autre compagnie que SNCF Voyageurs sur le site ou l’application SNCF Connect. Interrogé sur le cas de la non-distribution de Trenitalia sur SNCF Connect, la compagnie ferroviaire n’a pas souhaité faire de commentaires. On se demande bien pourquoi.

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A peine Easyjet a-t-il annoncé son départ de l’aéroport de Paris-Beauvais où elle n’exploite plus qu’une ligne (Nice) sur trois, que Ryanair s’érige en sauveuse des passagers sur les lignes Paris-Beauvais-Lisbonne et Paris-Beauvais-Milan Malpensa ou Bergame qu’Easyjet avait déjà arrêtées. La low cost annonce 20 vols hebdomadaires entre Beauvais et Lisbonne ainsi que 28 vols hebdomadaires entre Beauvais et Milan au prix de 28,99€, à réserver jusqu’au vendredi 4 octobre. « En tant que compagnie aérienne à bas prix la plus fiable d’Europe, tout ce que nous pouvons dire maintenant, c’est : au revoir Easyjet », conclut la responsable communication de Ryanair pour la France, Elena Cabrera. Aimable.

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Kiev va être reliée à Bruxelles par FlixBus. « Cette ligne est un symbole et une confirmation que les Ukrainiens se rapprochent de leur ambition de devenir un membre à part entière de l’UE », affirme la société basée en Allemagne, ajoutant que « Bruxelles est désormais plus proche, littéralement et symboliquement ». La nouvelle ligne ouvrira mercredi et deux liaisons seront assurées par semaine. Sur ce trajet d’environ 40 heures, plusieurs arrêts seront desservis, notamment Lviv, Berlin, Hanovre, Dortmund, Düsseldorf, l’aéroport de Cologne et Liège. FlixBus propose déjà 28 lignes de bus directes entre l’Ukraine et 8 pays de l’UE. La compagnie relie ainsi directement Kiev à Varsovie, Budapest ou encore Berlin. On souhaite à la capitale de l’Ukraine d’être très vite confrontée à la problématique du surtourisme.

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