Auteur/autrice : Laurent Guéna

Dans le plus grand département de France, la Guyane, la rupture des liaisons aériennes qui desservaient les communes non-reliées par des routes a été anticipée par la préfecture, qui a mis en place un pont aérien après l’annonce de la liquidation d’Air Guyane. Un premier vol, acheminant 350 kg de fret alimentaire, avait ravitaillé vendredi la commune de Saül, uniquement accessible par les airs. Les passagers seront eux transportés dès jeudi par un avion de 19 places de la compagnie Chalair, affrété par la Collectivité territoriale de Guyane (CTG) et destiné aux « personnes justifiant d’un motif d’urgence de se déplacer ». De plus, « d’autres moyens privés guyanais, plus petits, seront mobilisables », a également précisé la CTG, qui dit avoir débloqué 600.000 euros pour ces affrètements, en attendant l’arrivée d’une nouvelle compagnie…

LG

En lire davantage sur le site de BFM TV

Air France-KLM, qui devrait acquérir jusqu’à 19,9% de la compagnie scandinave SAS, n’a pas écarté la possibilité de monter davantage au capital pour devenir un « actionnaire de contrôle ». « Cette coopération permettrait à Air France-KLM de renforcer sa présence dans les pays nordiques et d’améliorer la connectivité de cette région au bénéfice des voyageurs scandinaves et européens », a souligné le directeur général du groupe, Ben Smith, en saluant « un jour important pour SAS et Air France-KLM ». Moins pour le groupe Lufthansa, pris à revers par son concurrent.

LG

En lire davantage dans La Tribune

Malgré de nombreuses annulations de vols très dommageables pour les passagers, Transavia France a transporté trois millions de passagers en juillet et août. Ce qui représente un chiffre de « 20% supérieur à l’été 2022 », selon Nicolas Hénin Henin, DG commercial adjoint, qui a noté une « demande très dynamique sur l’ensemble des destinations européennes et d’Afrique du Nord ». Plus largement, Transavia, a constaté un « début de retournement » du comportement des consommateurs sous l’effet de l’inflation, alors que « jusqu’à cet été, les gens étaient assez peu sensibles au prix ». Les arbres ne grimpent jamais jusqu’au ciel.

LG

En lire davantage dans Le Figaro

Aéroports, compagnies aériennes, concessionnaires d’autoroutes… Les critiques se multiplient à propos de la nouvelle taxe sur les infrastructures de transport prévue dans le budget 2024 pour financer le ferroviaire. L’Union des aéroports français (UAF) envisage un recours.  Pour sa part, Eiffage, qui exploite 2.323 km d’autoroutes en France, a estimé à « environ 117 millions d’euros du résultat opérationnel courant consolidé du groupe » l’incidence qu’aurait eue cette taxe sur ses résultats en 2022. De son côté, Vinci, qui « aurait payé 100 millions d’euros de taxes en 2022 », a dénoncé une « violation de la parole de l’Etat ». Réponse de Clément Beaune, ministre chargé des Transports : « Chacun est libre de faire un recours mais nous avons pris toutes les précautions nécessaires. » Les chiens aboient, la caravane des taxes passe.

LG

En lire davantage dans La Tribune