Auteur/autrice : Laurent Guéna

Visit Europe fait renaître Visit Orient

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By Laurent Guéna

Après avoir lancé la brochure Visit Orient en 2019 et avoir été contraint de faire une pause à la suite de la crise sanitaire, Visit Europe relance la marque. La brochure digitalisée sortira en novembre avec, au programme, les Emirats arabes unis, Oman et, pourquoi pas, l’Egypte.  Cette année le tour-opérateur met aussi le cap sur la Slovénie avec des vols vers Pula, en Croatie. Les clients logeront dans des hôtels 3* à 5* à Portorož avec des départs garantis d’avril à octobre. Par ailleurs, Travel Europe finira le dernier exercice 2023-2024 avec un chiffre d’affaires de 75 millions d’euros, « en dessous de l’objectif de 85 millions d’euros ». C’est 14,5 millions d’euros pour Visit Europe. Mais, rassure le TO, « les prises de commande sont actuellement très bonnes ». La pandémie n’est pas encore qu’un mauvais souvenir mais on s’en rapproche.

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Production

Airbnb est décidé « à protéger le droit des Français à louer leur bien »

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By Laurent Guéna

La décision du tribunal de commerce dans le litige opposant l’Umih à la plateforme américaine Airbnb, accusée de « concurrence déloyale » sera rendue le 21 octobre. Lors de l’audience, l’avocat de l’Umih, Jonathan Bellaïche, a dressé des parallèles avec la plateforme Uber et la concurrence aux taxis et estimé notamment qu’Airbnb laissait en ligne des annonces « illicites« , sans numéro d’enregistrement. Le conseil d’Airbnb, Jean-Daniel Bretzner, a indiqué que certaines vérifications étaient impossibles pour la plateforme en raison du règlement de protection des données, empêchant notamment l’obtention de certificats médicaux, des raisons médicales permettant aux particuliers de déroger à la règle limitant à 120 jours par an la location de leur logement, là où celle-ci est en vigueur. « Il existe une différence majeure entre les professionnels de l’hôtellerie et les hôtes, qui sont – pour l’immense majorité – des familles françaises qui partagent occasionnellement leur propre bien quelques jours par mois, fait valoir la plateforme dans un communiqué. Nous envisageons toutes les options légales pour mettre fin aux pratiques hostiles de ce lobby hôtelier et protéger le droit des Français à louer leur bien. » Airbnb en Robin des Bois du pouvoir d’achat des familles français, il y a quand même quelque chose qui sonne faux.

LG

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Hébergement

L’IFTM Top Résa ouvre ses portes sous le signe du tourisme durable

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By Laurent Guéna

C’est parti pour trois jours intenses. Les professionnels du tourisme se retrouvent à partir de demain à Paris au salon IFTM Top Résa. L’édition 2024, qui se tient sur trois jours, se déroule avec trois semaines d’avance par rapport aux éditions précédentes car le calendrier des salons a été chamboulé par les JO. Elle aura pour fil rouge le thème « Nouveaux horizons, unissons nos responsabilités », autour de trois piliers : l’environnement, le numérique et l’inclusion/l’accessibilité. « On doit être capable de travailler ensemble pour relever ces grands défis, explique Laurence Gaborieau, directrice de l’IFTM. Le salon est là pour essayer de susciter, faciliter l’intelligence collective. » La conférence inaugurale du salon accueillera notamment Philippe Croizon, connu pour avoir traversé la Manche à la nage malgré une amputation des quatre membres. « Tout le monde est en concurrence, tout le monde fait du business, reconnaît Laurence Gaborieau, mais face aux grands enjeux environnementaux, digitaux et d’inclusion, si les professionnels du secteur ne travaillent pas ensemble pour trouver des solutions collectives, cela va être compliqué. » Plusieurs des 90 conférences programmées sur le salon seront consacrées au sujet de l’environnement, comme celle intitulée Le tourisme durable est-il la nouvelle norme ?. Craignons que l’on puisse difficilement répondre par l’affirmative sans apporter de solides arguments.

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Salons et Evènements

Un été en demi-teinte pour les TO mais l’arrière-saison s’annonce prometteuse

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By Laurent Guéna

La plateforme Orchestra fait état, pour la période juin-juillet-août, d’un nombre de dossiers en baisse de 2% au global par rapport à la même période de 2023, le recul étant de 5,5% pour le moyen-courrier et de 7,4% pour le long-courrier. Olivier Kervella, PDG de NG Travel, est de ceux qui citent « l’inflation » parmi les facteurs ayant pesé. « Coralia, notre marque entrée de gamme, est celle qui progresse le plus sur juillet-août avec une hausse des départs de 15% », observe-t-il. De même, la baisse de trafic observée cet été sur la Tunisie pourrait s’expliquer par un manque de moyens chez une partie de sa clientèle. En revanche, le PDG du groupe Voyageurs du Monde, Jean-François Rial, se montre « dubitatif » quant à l’incidence réelle d’un pouvoir d’achat contraint : « J’entends le discours de certains de mes confrères, mais la marque Voyageurs du Monde, un tantinet haut de gamme, est celle du groupe qui a le bien moins marché cet été. » Le patron de Voyageurs du Monde avance surtout comme explication la chute de l’Egypte. On se rassure : l’arrière-saison s’annonce plus que porteuse. Au-delà de sa clientèle habituelle, celle-ci devrait être marquée par le report des voyages de tous ceux qui ont été mobilisés par les JO. Enfin, rappelle Jean-François Rial, « on compare 2024 à une année 2023 qui fut exceptionnelle ». Les arbres ne montent pas au ciel.

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Production

Les Européens vont avoir besoin d’un visa pour se rendre au Royaume-Uni

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By Laurent Guéna

À partir d’avril 2025, les voyageurs européens devront demander un visa électronique avant de se rendre au Royaume-Uni. L’ETA fonctionnera de la même manière que les visas électroniques mis en place par les États-Unis (ESTA) et l’Australie. Les Européens pourront commencer à faire leur demande à partir du 5 mars, et la démarche sera obligatoire à partir du 2 avril. Le coût de l’ETA sera de 10 livres, soit environ 12 euros, et il sera valable pour « plusieurs voyages pendant deux ans, ou jusqu’à expiration du passeport ». Il permettra de séjourner jusqu’à six mois au Royaume-Uni. La demande pourra être faite « rapidement et facilement » via l’application. C’était quand même plus simple avant le Brexit.

LG

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Destinations

En France, le trafic aérien était à la peine cet été

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By Laurent Guéna

Même si les statistiques d’août n’ont pas encore été publiées par la DGAC, celles de juillet ont montré une stagnation du nombre de passagers aériens, juste sous les niveaux de 2019. En tout, 101,6 millions de personnes ont transité par les aéroports français, Outre-mer compris, du 1er janvier au 31 juillet, soit 97,9% du chiffre de 2019, dernière année pleine avant la crise du covid. En juillet, ce taux de reprise a été inférieur, 97,3%, soit à peine plus qu’un an plus tôt (95,6%). « C’est une saison d’été qui a été mitigée » et « pas à la hauteur des attentes », a concédé Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair et président de la Fnam. « On a eu non seulement la stratégie d’évitement des JO, mais aussi l’impact de la situation politique » entre la dissolution, les législatives et l’attente d’un nouveau gouvernement, a-t-il développé. Fait nouveau : « Certaines lignes connaissent des situations de surcapacité. » Air France dit avoir observé « une reprise de la demande sur la fin de l’été, avec une dynamique positive sur septembre et octobre », un espoir partagé par Pascal de Izaguirre. Corsair dessert en particulier des zones tropicales et vise « les ‘septembristes’, les ‘octobristes’ et les ‘novembristes’« . Le froid polaire qui s’abat sur la France pourrait être un précieux allié.

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Transport

Les low cost se gavent avec les bagages cabine payants

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By Laurent Guéna

Les compagnies aériennes à bas coût font payer aux passagers un supplément pour pouvoir voyager avec un bagage cabine, un coût estimé entre 7 et 24 euros en moyenne par bagage selon les compagnies, ce qui leur rapporte des millions d’euros par an. Selon des estimations, ce serait plus de 538 millions d’euros par an pour Ryanair et 226 millions d’euros pour Easyjet. Concernant la compagnie Transavia, qui a décidé au printemps 2024 de rendre payant les bagages cabine, la projection estimée, sur une année, s’établit autour de 169 millions d’euros. Les revenus tirés des bagages cabine des passagers de Ryanair permettent, à titre de comparaison, d’acheter quatre Boeing 737 max neufs par an, sans coûter d’argent supplémentaire à la compagnie irlandaise, puisque ce sont les passagers eux-mêmes qui placent leurs bagages dans les coffres. Des coffres qui pourront rapporter encore plus d’argent à l’avenir. L’équipementier français Safran propose en effet de nouveaux coffres à bagages permettant de passer de 104 à 166 valises ou sacs sur un Airbus A320neo. On a aussi tout à fait le droit de voyager sans bagages mais ce n’est pas toujours très pratique.

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Transport

Au Canada, l’industrie du tourisme s’inquiète de l’image renvoyée par les feux

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By Laurent Guéna

« Lorsque les médias d’autres pays titrent que le Canada est en feu, c’est un défi pour nous, souligne Beth Potter, qui dirige l’Association de l’industrie touristique du Canada. Nous sommes un très grand pays et une région peut être confrontée à un événement extrême, mais cela ne signifie pas que le pays entier l’est », poursuit-elle, rappelant que le Canada représente « 18 fois la taille de la France ». L’été dernier, des opérateurs touristiques de l’est du pays ont été confrontés à des annulations dues à des incendies survenus à plus de 3.500 kilomètres de là, en Colombie-Britannique. Destination Canada, chargé de promouvoir le Canada en tant que destination touristique, admet avoir « un problème d’image à gérer » mais travaille à la mise en place de « meilleures pratiques », notamment de communication pour avertir précisément les touristes de la situation. Mais pour l’instant, l’impact ne se fait pas encore sentir au niveau national : malgré un incendie spectaculaire au cœur du parc Jasper, 2024 s’annonce comme une bonne année, car les revenus générés par les visiteurs internationaux, depuis la fin du mois de juillet, dépassaient ceux de 2019 à la même période, une année considérée comme record. Il n’y a donc pas encore le feu au lac, même si ces incendies touchant le pays sont particulièrement spectaculaires et préoccupants.

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Destinations

En attendant l’extension du Terminal 2, l’aéroport de Nice victime de son succès

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By Laurent Guéna

Deuxième aéroport de France après Paris, Nice a déjà quasiment retrouvé son niveau d’avant la crise du covid (14,08 millions de passagers contre 14,35 millions en 2019) et a connu le vendredi 2 août un record de fréquentation avec 63.041 passagers. Cet engouement a parfois provoqué « des situations de saturation », reconnaît Franck Goldnadel, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur, espérant que les travaux controversés d’extension du Terminal 2 permettront un meilleur accueil « dès l’été prochain ». Ce projet d’extension du terminal est contesté par des associations écologistes et des riverains. En décembre 2023, la cour administrative d’appel de Marseille a réclamé une nouvelle étude d’impact prenant en compte l’impact environnemental du trafic aérien et pas seulement celui des nouveaux bâtiments, sans pour autant suspendre les travaux. L’aéroport fait valoir que l’augmentation des passagers n’est pas parallèle à celle des avions : cet été, l’augmentation des mouvements d’avions a été limitée à 2%, grâce à des avions souvent plus gros et remplis à 86%. Big is beautiful.

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Transport

Avec Sandals, Exotismes s’ouvre à la Caraïbe anglaise

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By Laurent Guéna

Pour les étés des années à venir, Exotismes anticipe un report de plus en plus important des séjours du bassin méditerranéen vers les îles tropicales. Le TO a donc élargi son offre de 30% sur les destinations insulaires pendant l’été, ce qui permet « de répartir plus harmonieusement la fréquentation touristique sur l’année, tout en réduisant la dépendance aux périodes de pointe souvent soumises à des aléas climatiques ». Le TO s’ouvre aussi à la Caraïbe anglophone grâce à un partenariat avec les hôtels Sandals et ses seize établissements « adults only » (Antigua, Bahamas, Curaço, Grenade, Jamaïque, la Barbade, Sainte-Lucie, Saint-Vincent et les Grenadines et Turk & Caïcos). Pour les vacances en familles, Exotismes commercialise les hôtels Beaches (Jamaïque et Turk & Caïcos). Par ailleurs, en République dominicaine (Punta Cana) et au Mexique (Riviera Maya), Exotismes fait confiance aux hôtels cinq étoiles en formule exclusive illimitée de la chaîne espagnole Palladium. Aux Seychelles et à Zanzibar, notons aussi la programmation de deux îles-hôtels, le Waldorf Astoria et le Bawe Island (Cocoon Collection). Une programmation qui montre comment Exotismes cherche toujours à avoir un coup d’avance. Notez au passage qu’il est le seul TO en France, voire en Europe, à accepter les paiements en cryptomonnaie.

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