Auteur/autrice : Laurent Guéna

Selon les premiers baromètres d’Aéroports de Paris dévoilés pour les mois de janvier et février, entre 83% et 90% des passagers ont attendu moins de 10 minutes lors du contrôle aux frontières à Charles de Gaulle. A Orly, ce taux a atteint 87% en janvier et 85% en février. Seuls moins de 1% des 6,5 millions de passagers qui ont transité par ces deux aéroports en janvier et février ont été contraints d’attendre plus de 40 minutes, toujours selon le baromètre. Le directeur de la PAF Fabrice Gardon a insisté sur l’enjeu d’assurer un passage fluide tout en garantissant la sécurité : « c’est toute l’image du pays qui est en jeu, d’autant plus à l’approche de la coupe du monde de rugby et des JO de Paris« . Nous avons un travail de gestion des files lorsque des problèmes surviennent qui doit être beaucoup amélioré« , a renchéri Augustin de Romanet, le patron, envisageant des distributions de boissons et nourriture aux hordes de passagers affamés patientant devant des sas Parafe flambants neufs, mais en panne.

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Alors que la loi française oblige à accueillir à bord les chiens d’assistance, Easyjet a refusé d’embarquer le compagnon du champion du monde paralympique du 400 mètres, Timothée Adolphe, aveugle. L’un de ses partenaires s’était chargé de réserver le billet pour le duo mais Easyjet n’a pas accepté le chien. « Mon sponsor a contacté leurs services pour avoir des explications et on leur a répondu qu’Easyjet était une compagnie anglaise et qu’à ce titre elle n’avait pas à respecter les lois françaises« , a témoigné le « Guépard Blanc », le surnom de Timothée Adolphe. Easyjet aurait aussi prétexté que le toutou n’était pas issu d’une école reconnue au niveau international pour justifier sa position. « C’est totalement faux. L’école des Chiens Guides d’Aveugles de l’Ouest où il a été formé est fédérée au niveau national et international », s’insurge l’athlète. Finalement, Japelou a été accepté par Air France. L’histoire ne dit pas s’il a eu droit à un bol de croquettes bien garni pour se remettre de ses émotions.

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Si Air France et Corsair viennent de décider de supprimer leurs vols à destination de la République dominicaine, c’est en raison de l’instauration d’une surtaxe locale sur le carburant qui, selon les compagnies, a rendu prohibitive l’exploitation des vols sur la destination, plus particulièrement sur le tronçon retour. Le kérosène est 80% plus cher à Punta Cana comparée à Orly. Conséquence : pas de desserte pour les grandes vacances mais aussi pour la saison d’hiver 2023-2024, au départ de Paris. Air Caraïbes, quant à elle, maintient ses vols au départ de Paris. C’est bien dommage pour une destination qui faisait jusqu’à maintenant le bonheur des agences de voyages et tour-opérateurs. Elle avait accueilli 250.000 Français en 2022.

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