Auteur/autrice : Laurent Guéna

A Mayotte, les coupures d’eau rythment le quotidien des habitants, depuis les fortes sécheresses de 2016, mais le déficit pluviométrique s’est encore aggravé cette année poussant les autorités à mettre en place des mesures d’urgence. Si les coupures d’eau permettent « d’économiser 2.000 m³ par jour », selon la responsable du centre Météo-France, cela ne suffira pas pour alimenter toute la population durant la saison sèche, de mai à novembre. Fin mars, le déficit en eau avoisinait 33%. Dans ce contexte, le ministre chargé des Outre-mer, Jean-François Carenco, a annoncé fin mars la mise à disposition prochaine de 400 m³ d’eau pour les plus démunis. Des bouteilles d’eau supplémentaires devraient également être importées de l’Île Maurice et de La Réunion, et des osmoseurs, qui permettent de désaliniser l’eau et de la rendre potable, seraient en route pour rejoindre le territoire. L’eau de la mer n’est malheureusement pas potable.

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Avec plus de 40 groupes ethniques vivant à l’intérieur de ses frontières, le Kenya peut aisément mettre en avant diverses expériences gastronomiques auprès des voyageurs. Le pays propose des plats traditionnels tels que l’Ugali, une purée de farine de maïs souvent servie avec de la viande grillée appelée Nyama Choma. Pour aider Kenya Tourism à réaliser son plan de création d’expériences à partir de la culture alimentaire traditionnelle, l’office de tourisme a collaboré avec l’institution de formation culinaire Utalii College afin de préparer des plats de diverses tribus du Kenya. Les menus incluent un plat de poisson à base de noix de coco et une boisson appelée Madafu, qui se boit dans certains villages de la côte. « Le Madafu est une boisson non alcoolisée connue pour nettoyer votre système digestif après avoir consommé de la nourriture. La version alcoolisée s’appelle Mnazi ». Bon appétit.

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Les fermetures de pubs en Angleterre et au Pays de Galles se sont envolées de 47% sur un an au premier trimestre, les emblématiques établissements britanniques subissant de plein fouet l’inflation, selon une étude. « Les factures énergétiques déciment notre secteur avec des coûts exorbitants qui anéantissent les bénéfices et causent des fermetures de pubs à un rythme plus rapide que pendant la pandémie », alerte dans un communiqué Emma McClarkin, directrice générale de la fédération du secteur, la British Beer and Pub Association (BBPA). « Cela fait des mois que nous sonnons l’alarme sur le fait que les coûts de l’énergie constituent une menace existentielle pour les pubs à travers le pays et ces chiffres en sont la preuve », a-t-elle ajouté.

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D’après un sondage réalisé par Anholt-Ipsos et l’office de tourisme VisitBritain, les Français classent désormais l’Angleterre au 14e rang des pays à visiter en priorité, tandis qu’en 2016, ils lui offraient la 9e position. Même constat pour les Allemands qui rétrogradent la destination de la 7e à la 16e place. Ce qui se traduit dans les faits : la société de conseil en voyages Scattered Clouds note une baisse des visites en provenance de la France en période de vacances scolaires. En cause, évidemment, les formalités : il faut maintenant un passeport pour traverser la Manche. Pour ne rien arranger, les voyageurs se montrent préoccupés par l’introduction de l’autorisation de voyage électronique (AET), annoncée pour octobre. Avec ce système, semblable au modèle américain Esta, les touristes et scolaires qui n’ont pas besoin de visa devront payer pour obtenir un droit d’entrée numérique. S’il faut maintenant aller apprendre l’anglais et, surtout, aller voir des matches de foot à Malte… « What a pity ».

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L’OMT a mis en avant dans une liste 32 villages qui « utilisent le tourisme comme moteur de développement tout en préservant les valeurs et les produits locaux ». L’accent a également été mis sur « le développement du tourisme conformément aux objectifs de développement durable ». A ce petit jeu, l’Espagne est particulièrement bien représentée puisqu’il s’agit du seul pays où trois villages ont été retenus : Rupit, Alquézar et Guadalupe. Avec deux sites mis à l’honneur, la Chine, le Pérou, l’Italie, le Mexique, l’Autriche, l’Équateur et le Maroc tirent également leur épingle du jeu. Aucun village français n’apparaît dans cette liste, ce qui, convenons-en et sans aucun chauvinisme, est curieux pour le pays le plus visité au monde. On ne doit pas être très bon en lobbying.

LG

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