C’est une baisse symbolique mais c’est la première depuis juin 2021. En juillet dernier, les prix des billets d’avion au départ de France (toutes destinations confondues) sont en repli de 1% sur un an. Pour autant, sur les sept premiers mois de l’année, la flambée en cumulée reste conséquente : +14,3%. On ne veut pas saper le moral mais cela risque de ne pas durer : le prix du pétrole est reparti à la hausse et le gouvernement se prépare à instaurer une nouvelle taxe sur les billets d’avion.
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La Bretagne a connu un été maussade. Les châteaux et musées ont fait le plein, contrairement aux activités nautiques et aux restaurants, privés de visiteurs. Même les Bretons, pourtant durs au mal, se sont mis à l’abri. Ils ont moins fait les touristes dans leur région cette année. On est revenu aux années 80 symbolisées par cette formule : « Il y a deux saisons en Bretagne, l’hiver et le 15 août. »
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Le ministre français des Transports, Clément Beaune, souhaite « l’instauration d’un tarif minimum du billet d’avion » en Europe afin de « lutter contre le dumping social et environnemental ». Il argumente : « Des billets d’avion à 10 euros, à l’heure de la transition écologique, ce n’est plus possible ! Cela ne reflète pas le prix pour la planète ». Une « proposition » qui sera soumise à ses homologues de l’Union européenne « dans les jours à venir ». S’il pouvait imposer un prix plafond aux billets SNCF…
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La batterie au lithium d’un smartphone en charge s’est enflammée à bord d’un Airbus d’Air France à destination du Ghana. Pour venir à bout de ce départ de feu, le personnel navigant d’Air France a dû vider deux extincteurs et déverser plusieurs seaux à champagne remplis d’eau. « Cet équipage est exceptionnel. Ils ont veillé à notre sécurité », conclut une passagère visiblement bluffée par le sang-froid du personnel de bord. Le 7 février dernier, six passagers d’un appareil de United Airlines faisant la liaison entre San Diego et New York avaient déjà été blessés après la surchauffe d’une batterie de téléphone durant le vol.
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Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, a confirmé que le prochain projet de loi de finances comprendrait des taxes sur les billets d’avion. Réplique du PDG de Groupe ADP, Augustin de Romanet. « N’oublions pas que le tourisme, c’est 10% du PIB en France, et si nous n’avons pas d’avions, nous n’avons pas de touristes. » Un argument balayé par le ministre : « Je ne crois pas du tout que l’avion va disparaître. La hausse des taxes va financer aussi les 300 millions d’euros par an que met dans la filière aéronautique l’Etat pour financer l’avion vert de demain. »
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Environ 500.000 Italiens ont choisi de passer leurs vacances en Albanie, délaissant les plages de leur pays. L’explication : il faut compter 10 à 15 euros pour un transat et un parasol à la journée sur une plage albanaise, contre le triple en moyenne en Italie. « Nous devons expliquer que la qualité paie », s’est défendu le ministre italien de l’Agriculture et beau-frère de Giorgia Meloni. Inaudible quand on sait que cette dernière a passé une partie de ses vacances… en Albanie.
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Un touriste français a été arrêté alors qu’il tentait de quitter la Sardaigne en ferry pour rejoindre Nice, où il réside, avec 41 kg de galets et de pierres dans son coffre. Sans doute voulait-il rendre service à sa ville. Si certains galets sont naturellement bien présents sur les plages de la Promenade des Anglais, la municipalité doit en rajouter chaque année. Ils disparaissent en raison de la houle… et des vols.
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Selon une étude de Nature Climate Change, presque toutes les stations de ski européennes vont être concernées par le changement climatique dans les décennies à venir. Avec une hausse des températures de 4°C, c’est presque la totalité des stations (98%) qui feraient face à risque « très élevé » de manque de neige. En recourant à la production de neige artificielle, la proportion de stations à risque baisserait à 27% (en cas de hausse des températures de 2°C) et 71% (pour une hausse de 4°C). Avant l’apocalypse, on peut profiter de la neige qui tombe en ce moment dans la plus haute station d’Europe, Val Thorens, en Savoie.
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Selon les chiffres dévoilés par le ministère du Tourisme, les Français sacralisent encore les vacances : ils sont 7 sur 10 à être partis cet été, dont 88% en France. Dans le détail, les réservations sur l’hôtellerie de plein air pour l’ensemble de l’année dépassent de 2% les niveaux de 2022. Sur le locatif, une augmentation de 11,8% du volume de nuitées a été constatée en juillet. Sur l’hôtellerie classique, pour les mois de juillet et août, le taux d’occupation a baissé de 2,2 points par rapport à 2022. L’arrière-saison s’annonce belle grâce à des prix moins élevés et à la Coupe du monde de rugby, qui démarre le 8 septembre en France. Elle est pour nous, celle-là.
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Longtemps épargnée par le « revenge travel », l’industrie du tourisme est rattrapée par l’inflation. En général, cet été, « on sent qu’on a touché un palier de ce que les clients sont prêts à dépenser », commente Vanguelis Panayotis, président de MKG, cabinet de conseil qui vient de sortir une étude sur le sujet. Ainsi le littoral métropolitain et la Corse ont vu le taux d’occupation de leurs hôtels reculer par rapport à l’an passé de respectivement 3,5 points et 6,5 points. Tant mieux pour le Jura, les Vosges et le Massif Central (+7,7%).
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