Auteur/autrice : Laurent Guéna

Orly expérimente au départ du terminal 3 des scanners 3D pour les valises cabine, une technologie qui fluidifie les contrôles de sécurité tout en gagnant en précision. « La différence est que vous n’avez pas à retirer ordinateur, téléphones, liquides, maquillage… », détaille Edward Arkwright, directeur général exécutif du groupe Aéroports de Paris. Au-delà du gain de temps pour les usagers, la technologie permet surtout d’améliorer la précision des contrôles par les agents de sureté. Devant le visuel 3D d’une valise qui s’affiche en quelques secondes sur son écran, l’opérateur « va pouvoir retourner l’image, la regarder sous toutes les coutures », assure le responsable, ce qui permet de « savoir si l’objet qu’il a repéré nécessite une levée de doute, donc une fouille manuelle ». Reste cette question cruciale : pourquoi doit-on enlever ses chaussures dans certains aéroports et pas dans d’autres ?

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Le prix des billets reste le premier obstacle à une utilisation plus importante du train, selon un sondage Harris Interactive pour le Réseau Action Climat. Une personne interrogée sur deux (50%) pense que les trains ne respectent pas les horaires, et 40% seulement les jugent économiques par rapport à d’autres modes de transport. Des chiffres qui passent à respectivement 46% et 54% quand on n’interroge que les usagers du train, qui le trouvent rapide (88%), écologique (87%), sûr (87%), pratique (87%) et agréable (83%). 53% des personnes interrogées (un chiffre qui monte à 58% pour les usagers du train) estiment que les billets ont augmenté au cours des trois dernières années, un sentiment davantage partagé dans les grandes agglomérations. Déjà interrogé en 2021 sur la cherté des billets de train par rapport à l’aérien, Jean-Pierre Farandou, patron de la SNCF, avait eu cette étrange réponse : « Ce n’est pas le train qui est cher, c’est l’avion qui ne l’est pas assez. » Il ne s’était pas fait que des copains.

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Eurodéputés et États membres de l’UE se sont mis d’accord cette nuit pour réduire les émissions polluantes du transport aérien en imposant un taux minimum de carburants « verts » pour les avions au départ du continent. Le texte prévoit que les carburants disponibles dans les aéroports de l’UE devront compter en 2025 dans leur composition au moins 2 % de « carburants aériens durables » (Saf), puis 6% en 2030, avec une augmentation progressive jusqu’à 70 % d’ici à 2050. L’objectif de 2050 reste en-deçà de ce que réclamaient les eurodéputés (85%), mais dépasse nettement la proposition initiale de la Commission européenne (63%) entérinée par les États. Un autre texte du plan climat européen, entériné ce mardi par les Vingt-Sept, prévoit de faire payer aux compagnies les émissions de CO2 de leurs vols intra-européens, avec la disparition progressive à partir de 2024 des quotas gratuits dont elles bénéficiaient jusqu’ici, mais avec un mécanisme incitatif en cas d’utilisation de carburants durables. Il ne reste plus qu’à en produire.

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Les autorités parisiennes s’attaquent aux cars de tourisme mal garés à proximité des monuments de la ville. Ce mardi 25 avril, la municipalité et la préfecture de police ont lancé une opération de contrôle dans le XVIIIe arrondissement. Ici, Pigalle et le Moulin Rouge notamment, attirent les visiteurs, qui peuvent être déposés en cars. Or, en l’absence de touristes à bord, un chauffeur de car mal garé peut recevoir une amende de 135 euros. Les policiers n’hésitent également pas à veiller au bon respect des normes antipollution, ainsi qu’au temps de pause des chauffeurs. Bernard, chauffeur de cars de tourisme depuis une vingtaine d’années, peste : « On peut se garer nulle part. La seule solution, ce serait de tourner en rond dans Paris, en attendant que les touristes finissent leurs visites. Ce n’est pas possible. » Frédéric Hocquard, adjoint à la maire de Paris en charge du tourisme, a la solution : « Honnêtement, c’est quand même plus sympa de visiter Paris à vélo que dans un bus. » Sans doute cet adjoint n’est-il jamais allé à la rencontre des clients des autocaristes : il existe un âge où l’on a plus forcément la pêche pour pédaler.

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Jusqu’à 5 millions d’euros : c’est ce que devrait toucher Ben Smith, le directeur général d’Air France-KLM, cette année, soit cinq fois plus qu’en 2021. Plutôt complexe, le calcul du traitement du dirigeant canadien âgé de 51 ans inclut en numéraire un salaire annuel fixe de 900.000 euros, une part variable liée aux performances de l’entreprise, ainsi que des éléments à long terme, également conditionnés à des objectifs versés en actions. Grâce aux remboursements des aides de l’Etat, les revenus du dirigeant ne sont plus encadrés par Bruxelles, ce qui explique qu’il va pouvoir recevoir 1.059.769 euros de part variable, calculée sur la base de critères financiers, environnementaux et de satisfaction client. Il va aussi se voir attribuer, au titre de 2022, des actions de son entreprise pour une valeur de 2 millions d’euros. Il recevra en outre 275.000 euros d’avantages en nature : voiture avec chauffeur, indemnité logement… Il se dit que Kylian Mbappé aurait envoyé son CV.

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