Le Dry january, destiné à l’origine à éliminer les excès des fêtes de fin d’année, est apparu au Royaume-Uni en 2013. « Les bénéfices de l’abstinence à court et long terme sont nombreux », assure Mickaël Naassila, directeur du groupe de recherche sur l’alcool à l’Inserm. Il évoque pêle-mêle « des améliorations sur la pression artérielle », « moins de cholestérol », un meilleur sommeil et même une perte de poids. Finalement, pour Mickaël Naassila, ce défi, « qui offre une pause d’alcool, permet de gagner du capital santé ». Evidemment, tout le monde n’est pas du même avis, notamment les buveurs et les lobbys de l’alcool. Plusieurs études ont d’ailleurs démontré que l’alcool – consommé avec modération (ou seul) – pourrait être bénéfique pour la santé. Le vin rouge, par exemple, en fin de journée, participeraient à une bonne santé cardiovasculaire. Chez BTN, le débat fait rage. Mais on préfère méditer sur ces sages paroles de Francis Blanche : « Je préfère boire le vin d’ici que l’eau de là. »
NB