Auteur/autrice : Nicolas Barbéry

Le patron de Ryanair, Michael O’Leary, tire à boulets rouges sur les Verts irlandais. Sous le hashtag Flightsnotbikes – l’avion plutôt que le vélo – la compagnie low cost s’en prend sur X aux écologistes et à leur politique des transports. En cause : la décision du gouvernement de plafonner à 32 millions le nombre de passagers autorisés chaque année à l’aéroport de Dublin. En ligne de mire : le responsable de cette décision, le ministre irlandais du Climat et des Transports, l’écologiste Eamon Ryan, ayant démissionné la semaine dernière après un revers aux Européennes. Ryanair a également profité de son échec pour l’achever sur X en publiant une photo de l’adjointe des Verts, Catherine Martin, avec la mention suivante : « S’il vous plaît, ne recyclez pas les déchets verts. » Michael O’Leary est célèbre pour ses déclarations agressives provocatrices, que ce soit contre les « éco-guerriers », les syndicats ou ses rivaux. N’est-ce pas lui qui avait déclaré que « la meilleure chose que vous puissiez faire avec les écologistes est de leur tirer dessus »…

NB

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Lufthansa va augmenter le prix de tous ses vols européens. Le supplément, dont le montant variera de 1 à 72 euros « en fonction de l’itinéraire et du tarif de vol », s’appliquera à tous les vols prévus « à partir du 1er janvier 2025 ». L’entreprise allemande explique cette décision par le fait qu’elle « ne sera pas en mesure de supporter seule les coûts supplémentaires croissants résultant des exigences réglementaires dans les années à venir » avec, en particulier, l’obligation progressive d’utiliser des carburants durables (SAF). La part de SAF doit atteindre 2% à partir de 2025, 6% en 2030, puis 20% à partir de 2035 et enfin 70% en 2050. Or, la production est encore embryonnaire : elle correspondait en 2023 à 0,5% de la demande mondiale en carburant d’aviation. En raison de cette faible disponibilité, selon Lufthansa, le prix des SAF est toujours trois à cinq fois plus élevé que le kérosène fossile. On rappelle quand même que la compagnie ne fait plus payer le café ou le thé sur ses vols européens : c’est toujours ça de gagné.

LG

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Quand on vole avec plusieurs compagnies aériennes d’une même alliance pour atteindre sa destination finale, on doit faire face à une myriade de tracas. Oneworld, l’alliance qui rassemble entre autres American Airlines et British Airways, veut rendre les transits aéroportuaires plus fluides pour les passagers. Elle prévoit de lancer cette année une plateforme technologique qui permettra aux voyageurs de s’enregistrer, avec leurs bagages, en une seule fois auprès de différents transporteurs. Le PDG de cette alliance, Nat Pieper, veut que « l’expérience de correspondance avec plusieurs compagnies soit du même niveau que celle avec la même compagnie aérienne ». Cela dit, les ruptures de charges dans les aéroports sont tellement complexes que l’expérience d’un transit n’est jamais tout à fait fluide.

NB

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