Auteur/autrice : Nicolas Barbéry

Amou Haji est un ermite iranien qui vivait dans le village de Dejgah, dans la province méridionale du Fars. Il avait été surnommé « l’homme le plus sale du monde » pour ne pas avoir pris de douche pendant plus d’un demi-siècle. Il est décédé à l’âge de 94 ans. Il vivait couvert de suie dans une cabane en parpaings. En 2014, le Tehran Times avait rapporté qu’Amou Haji se nourrissait de bestioles écrasées par les voitures et qu’il fumait une pipe remplie d’excréments d’animaux. Atteint de nosophobie, il expliquait alors que se laver le rendrait malade. Mais il y a quelques mois, les villageois de Dejgah l’ont emmené aux toilettes pour le doucher. Il est décédé peu après. Comme quoi, l’eau n’a pas non plus que des vertus.

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Un Néo-Zélandais, Henry Beasley, a raconté sur TikTok son voyage infernal de vingt-neuf heures à destination de Berlin durant lequel un enfant n’a cessé de pleurer et crier. La vidéo a été vue plus de 12 millions de fois et a suscité un vif débat sur la présence d’enfants sur les vols longs courriers. Pour cet internaute, les compagnies aériennes « ne devraient pas autoriser les enfants sur les vols de plus de quatre heures ». Un autre a ajouté qu’il était prêt à payer un supplément pour des vols sans enfants. Un troisième s’est mis à la place des parents : « Vous pensez que votre vol était difficile ? Pensez à celui de cette pauvre mère qui ne parvient pas à calmer leur bébé. Ils savent que ça vous embête, mais ils ne peuvent pas sortir pour aller calmer leur enfant ailleurs, ce n’est pas possible. » Cela me rappelle ce vol en juin dernier entre Paris et Larnaka avec l’une des belles plumes de Bee Travel News. Une enfant particulièrement dissipée dérangeait tout le monde par ses braillements et son agitation. Visiblement, ça ne gênait pas les parents très certainement ravis de faire partager aux autres l’extraordinaire éveil de leur progéniture. A l’arrivée, mon confrère qui d’ordinaire déborde de calme, de sagesse, de compréhension et de bienveillance, leur lance grincheux : « Votre enfant est pénible, et en plus elle est moche ! ». Mais on a heureusement évité le drame : les parents ne parlaient français.

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En Belgique, avec la hausse des prix de l’énergie, de plus en plus de salariés viennent télétravailler au bistrot. Mais cette tendance est loin d’être du goût de tous les patrons de café. « Ça s’appelle des squatteurs de table ! », s’agace Éric Robert, patron d’un grand café dans le quartier Saint-Gilles, à Bruxelles. « Ils viennent toute la journée avec leur PC, leur sac à dos. Souvent, ce sont des gens qui prennent une boisson et qui restent quatre ou cinq heures. Quand on leur pose la question : vous êtes là longtemps ? Ils nous disent oui, on vient passer la journée et travailler ici, c’est plus sympa que chez nous et c’est moins cher évidemment ! » Éric Robert a donc pris une décision radicale : les ordinateurs sont interdits entre midi et 15 heures. Une mesure qui a déplu à de nombreux clients qui ont été obligés de quitter les lieux. Sinon, pour ceux qui veulent ne plus télétravailler chez eux pour faire des économies de wifi, d’électricité et de chauffage, il y a toujours la solution d’aller télétravailler au bureau.

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