Auteur/autrice : Nicolas Barbéry

Une nouvelle étude montre qu’en tenant compte de tous les vols au départ de 31 pays européens, les vols court-courriers jusqu’à 500 kilomètres représentant près d’un tiers des départs ne consommaient que 6% du carburant consommé par l’ensemble des avions. Ce n’est pas une surprise : ce sont les vols long-courriers de plus de 4.000 kilomètres qui produisent le plus d’émissions de CO2. Interdire les vols court-courriers ne servirait à pas grand-chose pour réduire l’impact de l’aviation sur le climat. Pour l’un des chercheurs de l’étude, plutôt que d’interdire les vols courts, « nous devrions discuter de la manière dont nous pouvons réduire la fréquence des vols long-courriers et modifier ces voyages vers des itinéraires plus courts. C’est là que se trouvent les réductions d’émissions. »

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Pour la cinquième fois consécutive, Lufthansa a modifié son menu payant à bord des vols courts et moyens courriers, « Onboard Delights ». La carte s’enrichit et les prix montent. Salade de falafel, Salade César, Bircher muesli ou Crumble aux pommes…, les standards sont toujours à la carte, mais en plus du sandwich au poulet, il y a désormais une version végétarienne à base de tomate et de mozzarella. Ces changements s’accompagnent d’une hausse des prix. Le sandwich passe de 5,50 euros à 6 euros. Avec une boisson, le prix du menu passe de 7 euros à 7,50 euros. Lufthansa a également augmenté le prix des boissons. Comme le café qui a augmenté de 50 centimes. Nouveau dans le menu, le cocktail Cosmopolitan (à base de vodka, de triple sec, de citron vert, et de jus de canneberge) est à… 9 euros. A consommer avec modération, ou avec son voisin.

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En Australie, l’association de défense des consommateurs Choice a organisé les Choice Shonky Awards 2022, destinés à « blâmer les produits et services qui ont ajouté de la détresse, de la déception et de la difficulté à nos vies ». Ainsi, la compagnie aérienne Qantas s’est vu décerner un Shonky Awards pour son service épouvantable au même titre qu’un fleuriste qui livre des fleurs mortes ou une cocote-minute qui ne cuit rien. Choice estime que « jamais une entreprise n’avait autant fait pour réussir à remporter un Shonky Awards ». Retards, pertes bagages, temps d’attente, non-remboursements des billets de vols annulés durant la crise sanitaire… tout y passe. Jodi Bird, le spécialiste du tourisme chez Choice, rappelle que la pandémie « a été pendant deux années un vrai bouleversement pour toutes les compagnies aériennes. Mais Qantas semble y avoir fait face de la pire façon qui soit. » Un porte-parole de Qantas s’est dit étonné de ce prix, alors que son PDG, Alan Joyce, avait déjà présenté ses excuses l’été dernier pour ses « mauvaises performances ». Le monde est vraiment injuste.

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Aux Etats-Unis, six sénateurs démocrates ont exhorté l’Administration fédérale de l’aviation (FAA) d’interdire aux compagnies aériennes de réduire davantage l’espacement et la taille des sièges d’avion. Selon eux, les compagnies ont réduit l’espace réservé à chaque passager depuis les années 1990, faisant passer l’espacement pour les jambes de 32 à 28 pouces, et la largeur des sièges pour les fesses de 19 à 16 pouces (1 pouce valant 2,54 centimètres au cours d’aujourd’hui, on vous laisse faire les calculs). « Nous demandons à la FAA d’interdire immédiatement toute réduction de la taille, de la largeur ou de l’inclinaison des sièges dans les avions, de la quantité d’espace pour les jambes par siège et de la largeur des allées sur ces avions jusqu’à ce qu’une règle finale soit publiée. » Dans un pays qui compte près de 100 millions d’obèses, cette exigence ne semble pas complètement absurde.

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