Auteur/autrice : Nicolas Barbéry

Le ministère du Tourisme du Mexique a demandé au département d’État américain de revoir ses conseils aux voyageurs pour certaines régions du pays. Il estime en effet que ces avis « éloignent inutilement les touristes américains de certaines zones sûres ». Le ministre du Tourisme, Miguel Torruco, exige que soient « précisées les régions qui pourraient présenter des problèmes et de ne pas généraliser« , car « certains cas isolés d’insécurité se trouvent à plusieurs kilomètres des destinations touristiques ». L’ambassadeur américain a assuré à Miguel Torruco que « des précisions pourraient être apportées aux conseils destinés aux voyageurs se rendant au Mexique ». Rappelons que les Etats-Unis demandent aux voyageurs de ne pas se rendre à Colima, Guerrero, Michoacán, Sinaloa, Tamaulipas et Zacatecas, car ils risquent d’y être victimes « de crimes et d’enlèvements ». C’est vrai que ça ne donne pas très envie d’y aller.

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La République dominicaine a fermement rejeté hier les accusations américaines dénonçant « une prétendue inégalité de traitement » fondée « sur la couleur de peau » de voyageurs américains par ses services d’immigration. Ce démenti fait suite à la publication samedi par l’ambassade des États-Unis à Saint-Domingue d’un communiqué dans lequel elle indique que « des voyageurs américains ont signalé avoir été retardés, détenus ou soumis à un interrogatoire, en raison de la couleur de leur peau ». A l’origine de cette malheureuse affaire, selon les autorités américaines, « les agents de la Migration dominicaine qui ont mené de vastes opérations contre les migrants sans papiers, en particulier les personnes d’origine haïtienne, avec un risque pour les citoyens américains à la peau foncée et les citoyens américains d’ascendance africaine. » Le gouvernement dominicain s’est justifié : « Comme partout ailleurs dans le monde, des cas isolés peuvent se produire. » Ah bon ?

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Comme nous l’avons déjà dit, les touristes qui se sont rendus à Cuba ne peuvent plus entrer aux États-Unis en profitant du programme d’exemption de visa Esta. Mais d’après un porte-parole de l’ambassade des États-Unis en Allemagne, ce règlement ne s’applique qu’aux voyageurs qui se sont rendus à Cuba après le 11 janvier 2021. Les autres peuvent continuer à voyager aux États-Unis avec l’Esta. Ceux qui ont visité Cuba après le 11 janvier 2021 ont désormais besoin d’un visa obtenu dans une ambassade américaine. Les Etats-Unis mettent en garde les petits malins qui tenteraient de passer outre : « A l’aide d’algorithmes et de données de vol, cela peut désormais être vérifié en quelques secondes« . Les contrevenants risquent une interdiction d’entrée de plusieurs années, voire à vie. « Big brother is watching you !« 

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