Auteur/autrice : Nicolas Barbéry

En janvier dernier, au Chang Thai Thappraya Safari près de Pattaya en Thaïlande, un touriste originaire de Hong Kong a fait un saut suspendu à un élastique du haut de l’équivalent d’un immeuble de 10 étages. Malheureusement, l’élastique s’est rompu quelques secondes avant qu’il ne touche l’eau de la rivière qui coulait dessous. Couvert d’ecchymoses et les pieds toujours attachés, il a heureusement réussi à refaire surface et rejoindre la rive. Il s’en est tiré à bon compte. Nithit Intim, le directeur du parc, a exprimé sa surprise : « C’est bien la première fois que je vois un élastique rompre. » Il a également rappelé que le touriste ne pouvait pas se retourner contre le parc car il avait signé une décharge avant de faire le saut. Nithit Intim a une conscience élastique qui tient bon, elle.

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Le 1er mars dernier, à bord du Quantum of the Seas de Royal Caribbean, le magicien australien Ben Murphy s’est fait agresser en plein spectacle par un spectateur. Evidemment, la scène a été filmée et rencontre depuis un succès fou, avec 9 millions de vus sur TikTok. Le magicien exécutait un tour de magie avec une femme choisie dans le public. Elle devait embrasser le magicien, chacun tenant une carte à jouer dans la bouche. Comme par magie, les deux cartes devaient s’interchanger. Mais avant que Ben Murphy ne parvienne à la partie « magique » de sa performance, un homme a sauté sur la scène et frappé le magicien. Il s’agissait du mari jaloux de la femme. Comme le disait la poétesse américaine Ntozake Shange : « Where there is a woman there is magic ». 

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Grâce à ChatGPT, un jeune Américain a créé un site Internet lié à l’écologie. Le budget de départ était de quelques centaines de dollars – pour l’inscription sur un site d’AI, l’achat d’un nom de domaine et un peu de pub sur les réseaux sociaux. Il avait précisé à ChatGPT qu’il voulait créer quelque chose dans un « secteur de niche, mais lucratif, avec peu de concurrence ». L’AI a choisi le secteur de la vente de gadgets « eco-friendly », a trouvé un nom (GreenGadgetGuru), un logo, puis a rédigé quelques articles sur ce thème. Les investisseurs se sont immédiatement précipités pour acheter des parts de cette entreprise lucrative. Elle a été valorisée 25.000 dollars en quelques jours. Il n’y a pas plus « eco-friendly » que de vendre du vent.

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