Auteur/autrice : Nicolas Barbéry

Pour Jean-Luc Boch, président de l’Association nationale des maires de stations de montagne, le taux d’occupation pour les vacances d’hiver 2023, « supérieur à 72%« , est « encourageant ». Mais ce n’est pas suffisant, car les stations de ski pour vivre ont certes besoin de réservations, mais surtout de skieurs. Le nerf de la guerre, ce sont en effet les ventes de forfaits de ski. En France, la pratique du ski n’en finit pas de reculer. Elle ne concernait plus que 13% de la population l’an dernier. C’est très loin des taux enregistrés dans les grands pays alpins. Autre problème : les skieurs, moins nombreux, sont surtout plus âgés. Une start-up française, Ski-Mojo, s’est mise en tête de faire revenir sur les pistes les skieurs découragés par leur forme physique. Elle a imaginé un exosquelette qui « va maintenir le skieur dans une position optimale ». Pour son DG, Gabriel Castelain, « c’est la même idée que le vélo à assistance électrique ». Dans les années à venir, si la neige le permet, ça va être de plus en plus fun l’ambiance au ski.

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Les cartes routières numériques et autres GPS que l’on trouve dans nos smartphones, bien que très performants, ne sont pas dépourvus de défauts : les batteries se déchargent rapidement et on ne capte pas toujours bien les signaux satellites. Avec les cartes papier, on ne rencontre pas ce genre de problème. C’est sans doute pour ces raisons qu’elles regagnent aujourd’hui en popularité. Selon un porte-parole d’Ordnance Survey, l’Agence nationale de cartographie de Grande-Bretagne, « les ventes de cartes routières outre-Manche ont explosé en 2020, avec une augmentation de 144% par rapport à l’année précédente. Un an plus tard, en 2021, il y a eu une nouvelle augmentation de 28%. » En 2022, aux Etats-Unis, l’AAA (l’Association américaine des automobilistes) a imprimé 123% de cartes routières de plus qu’en 2021. D’après cette association, ce sont les millennials et la génération Z qui boostent la demande. Ceux-là même qui achètent des disque vinyles, écoutent les Beatles, et peut-être bientôt, réhabiliteront le Minitel.

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Une étude de Brand Trust a analysé la communication de 25 destinations touristiques en Allemagne, en Autriche et en Suisse. L’analyse basée sur l’IA montre que les termes utilisés sont presque toujours identiques : « passionnant », « célèbre », « diversifié », « beau », « culturel », « naturel », « unique », « confortable » et « actif ». La similitude tient au fait que les villes touristiques se concentrent sur ce qu’elles ont à offrir, plutôt qu’aux attentes de la clientèle. Il faudrait se demander « pourquoi  » la génération Z préfère Vienne à Munich, la génération X l’inverse, les millennials Berlin à Francfort, et les baby-boomers Hambourg à Munich. La stratégie de communication doit « passer de la réflexion sur le volume (nombre de touristes) à la création de valeur. Les destinations doivent avoir le courage de mettre en adéquation les bonnes valeurs et les bons arguments en face des bons clients. » Dommage, on aimait bien l’incontournable « Terre de contraste »…

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D’après une enquête du cabinet d’études GFK, près de 85% des ménages allemands ont déclaré qu’ils prévoyaient de partir en voyage en 2023. C’est un chiffre très élevé puisque selon les études officielles, environ 70% des Allemands effectuent au moins un voyage de loisirs de cinq jours ou plus. Mais contrairement à 2022 et compte tenu de la hausse des coûts de l’énergie et l’inflation, les Allemands vont tâcher de trouver les meilleurs prix pour avoir des vacances moins chères. 42% ont déclaré qu’ils rechercheraient des séjours bon marchés, 40% des hébergements moins chers et 39% passeront leurs vacances en Allemagne. Ces arbitrages auront une autre conséquence d’après Christoph Zeh, auteur de l’étude : contrairement à ce qu’on observait avant la pandémie, « certains consommateurs ne s’autoriseront plus un deuxième ou un troisième voyage en plus de leurs vacances principales ».

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