Auteur/autrice : Nicolas Barbéry

En Egypte, l’armée rachète à tour de bras des terrains de l’État extrêmement bien situés, notamment sur les rives du Nil, en vue de créer des projets touristiques. Créée en 1981, l’Agence des projets fonciers des forces armées (AFLPA) était initialement chargée de mettre en vente des terrains militaires dont l’armée n’avait plus besoin. Mais en 2015, le président Abdel Fattah Al-Sissi a décidé qu’elle aurait également la possibilité de créer et de gérer des entreprises, en propre ou en partenariat avec du capital privé. L’Agence a ainsi repris des terrains très bien situés au Caire, dans les quartiers d’Imbaba, Al-Maadi, Al-Maasara, Zamalek et Guizeh. Il s’agit à la fois de terrains vierges, de terres relevant du ministère de l’Agriculture, de jardins publics et des mouillages, privant les habitants à l’accès au Nil et aux rares espaces verts. D’autres acquisitions doivent suivre. « La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires », disait Georges Clemenceau. Le tourisme aussi.

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Plus de 1.000 Turcs qui ont tout perdu lors des récents tremblements de terre se sont réfugiés sur un bateau de croisière, le Gemini, dans le port d’Iskenederun. « Nous sommes dans un rêve étrange – c’est obsédant », a déclaré Basak Atay, une infirmière de 30 ans qui a perdu des membres de sa famille et des amis dans la catastrophe et qui vit maintenant à bord de ce navire de luxe. « Je n’aurais jamais imaginé que je serais en croisière vers nulle part dans un moment comme celui-ci », a-t-elle ajouté. Entre réfugiés, ils évoquent « les bons moments vécus par les passagers durant leur croisière », et imaginent « les gens qui dansent sur le pont ». Puis elle revient à la réalité : « Mais nous, nous sommes brisés. » On le serait à moins. Le Gemini est l’un des cinq bateaux de croisière qui hébergent maintenant des milliers de réfugiés dans les ports turcs.

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Cette année, environ un Allemand sur quatre économisera sur ses vacances. C’est ce qui ressort d’une enquête du puissant club automobile allemand ADAC réalisée auprès de 5.000 personnes. D’après cette étude, 24% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles dépenseraient moins qu’en 2022 pour un voyage ou qu’elles s’en passeraient complètement. 23% auront un budget plus important et 51% consacreront à peu près le même montant d’argent à leurs vacances. Cependant, poursuit cette étude, le besoin de vacances a augmenté. En effet, 32% des sondés disent qu’il est supérieur en 2023 à celui de 2022. Seuls 6% disent qu’il est inférieur. On retiendra que si un quart des Allemands veulent rogner leur budget voyage cette année, les trois quarts d’entre eux n’entendent pas se restreindre. Mieux vaut voir le verre à moitié plein.

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L’Etias, le futur système européen qui permet de voyager en Europe sans visa, ne sera pas prêt avant 2024. Il devait initialement entrer en fonctionnement en 2022. Le site du programme parle désormais « de 2024 », mais aucune date précise n’a été annoncée. Rappelons que l’Etias, un peu comme l’Esta américain, oblige les citoyens non européens à s’inscrire en ligne moyennant 7 euros, afin d’obtenir une autorisation pour entrer dans l’UE. Quand elle fonctionnera, cette autorisation sera valable trois ans et permettra de multiples voyages dans différents pays d’Europe. Le déploiement du système a été repoussé à plusieurs reprises, car les pays membres affirment qu’il augmentera considérablement les retards aux points de contrôle frontaliers. Franchement, quand on voyage aux Etats-Unis, l’attente aux points de contrôle dans les aéroports n’est pas franchement plus longue qu’à Roissy ou Orly.

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Destination Canada a participé à une conférence Ted (Technology, Entertainment and Design) à New York le 23 février dernier. Les Ted sont des conférences internationales organisées par la fondation américaine The Sapling Foundation. Elles sont filmées, souvent très intéressantes et largement suivies sur les réseaux sociaux. Elles ont pour but de mettre en valeur « des idées qui méritent d’être diffusées ». Même s’il n’y a pas toujours eu de lien direct avec le tourisme lors des interventions de cette première édition, Destination Canada est satisfait de cette nouvelle collaboration. Marsha Walden, responsable de l’organisme à Vancouver, explique : « Nous voulions essayer quelque chose de nouveau qui contribue à faire connaître au monde notre propre perception du Canada. Développer une marque n’est pas seulement une question de marketing. » Ce premier Ted Talk avec Destination Canada n’est que le début d’une coopération de deux ans.

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